Chapitre 8

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_Pourquoi ne m'as-tu jamais rien dit ? Pourquoi ne me parle tu pas d'elle ? C'est autant douloureux pour toi que pour moi ! J'ai besoin de savoir, j'en ai marre que tu essayes de me protéger par tous les moyens !
_Isabella. J'ai dit non. C'est mieux ainsi.
_Mieux ainsi ? Que je vive dans l'ignorance ?
_Isabella ça suffit. Tu sais déjà qu'elle...
_Je sais cela ! Tu me l'as dit cent fois ! Mais parle moi d'elle s'il te plait...
_Assez Isa, j'ai dit non. Ta mère n'est pas celle que tu penserais qu'elle serait. En parler pourrai véritablement te mettre en danger un jour.
_Justement, le danger viendra si je...
_Isabella, j'ai dit NON !
Je me réveille en sursaut. Je frissonne et je transpire. -Je constate que j'ai réussi à m'endormir dans une position aussi inconfortable que celle d'être assise par terre. - Ce cauchemar, toujours ce cauchemar, celui qui me hante depuis plusieurs années déjà... Bien entendu, mon père a toujours refusé de me dire qui était véritablement ma mère...
Je me lève difficilement -la tête me tourne encore- et entreprend de jeter un coup d'œil à travers la fenêtre. Ce que je vois m'effrois. Dans les dernières lueurs du jour un soldat est entrain de flageller un prisonnier. J'ouvre la baie, le vent vient me frapper le visage. Les cris de douleurs de l'indigène retentissent. Je ne peux pas rester là à regarder « ce spectacle » sans rien faire ! Voyons Isa, réfléchi. J'ébauche vite fais plusieurs conjectures et opte pour tirer une balle dans le flanc du conquistador. Coup de chance, il n'est pas en armure. J'attrape mon pistolet placé dans mon dos, le fait tourner dans ma main droite et me prépare à tirer. Mon doigt est sur la détente, la balle prête à atteindre sa cible. Je n'appuie pas pour autant. La détonation risquerait d'alerter tout le fort. Tant pis, y a plus le temps de réfléchir. J'inspire, ferme les yeux et décoche. Dans la seconde, le soldat bascule : la balle s'étant logée dans son abdomen. Quant à moi je me baisse, rampe rapidement, me redresse et cour à petit pas pour atteindre la salle d'eau. J'attrape vite fais une lotion dans le placard et me sauve dans le couloir. Heureusement celui-ci est désert. J'accélère le rythme et descend les escaliers le plus rapidement possible. Arrivée en bas je me stoppe presque net, car... Pizarro m'attend.

Fanfiction Les Mystérieuses cités d'or.Saison 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant