23. Joue le jeu.

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Colocation Yones, Miami, 7h53.

— Dan... suffoqué-je.

— Hm ? répond-il sans arrêter d'embrasser la peau frêle de mon cou.

— Il est bientôt 8 heure, et on n'a pas dormi de la nuit...

Il entoure ses bras autour de mes épaules pour me retenir quand j'essaye de me lever. Je suis installée à califourchon sur lui, simplement assis sur son fauteuil en cuir. Je ne sais même pas comment cette chaise supporte encore notre poids, ni comment elle a supporté nos... mouvements.

— Encore 5 minutes... implore Yard qui m'empêche d'enfiler ma chemise.

Je glousse contre ses lèvres sans concéder.

— J'ai vraiment besoin d'une douche.

— Ça tombe bien, glousse-t-il, moi aussi.

Son ton charmeur fait un peu plus palpiter mon cœur.

— Hors de question, tu vas encore faire n'importe quoi et on va vider la réserve d'eau de l'immeuble ! le grondé-je pendant qu'il me laisse enfin me remettre sur mes jambes.

Je l'aide à faire de même, mais il avance de sorte à ce que je sois collée contre le bureau. Mes fesses se posent dessus, tandis qu'il me surplombe de toute sa hauteur.

— On n'est pas obligé de laisser l'eau couler et...

Il approche sa bouche de ma nuque pour y murmurer :

— Je t'assure que si tu me laisses t'accompagner, tu n'auras pas froid.

Mon souffle accélère alors qu'il se penche davantage sur moi, je suis presque allongée sur le secrétaire quand il m'embrasse du bas de mon ventre jusqu'à ma poitrine.

— Tu vois ! Tu commences déjà !

— À qui la faute ma douce ? Ça devrait être un crime de me faire languir comme tu le fais.

J'expire de plaisir avant d'attraper son visage pour l'embrasser fougueusement. Il tire mes jambes vers lui pour placer mon intimité proche de la sienne. J'écarte mon arc de cupidon gonflé quand un rire franc le trahit.

— Note à moi-même pour notre future maison, reprend-il, un poil essoufflé, tu m'obéis très bien contre les bureaux foncés.

J'ouvre la bouche, faussement outrée et me redresse précipitamment. Il me regarde faire, hilare, pendant que j'enfile mes vêtements à la hâte. J'avance vers la porte de son bureau et lui jette un dernier regard espiègle.

— Bonne douche froide, maître Yard, le provoqué-je avant de...

Merde.

J'avais complètement oublié qu'on avait verrouillé la porte à clé hier soir. Cette dernière est dans son tiroir. Il rit doucement tout en m'approchant avec une lenteur calculée. Dos à lui, je pince ma bouche pour ne pas céder à mon hilarité. Il avance jusqu'à moi et colle son torse à mes omoplates. Son odeur emplit mes narines tandis que sa chaleur corporelle fait frissonner ma peau.

— C'est ça que tu cherches, ma douce ? me défie-t-il de sa voix suave, tout en agitant l'objet métallique sous mes yeux.

Je hoche positivement la tête et tente rapidement de l'attraper, mais il lève le bras au-dessus de sa tête afin de m'empêcher de l'atteindre. Je jure intérieurement contre lui pendant qu'il m'immobilise contre la porte. Il effleure son bassin contre l'arrière de mes fesses, je peux sentir son érection. Je ne le relève pas parce que je suis toute aussi excitée que lui, mon cœur qui bat à toute allure entre mes cuisses en témoigne.

L'avocat Du Diable II.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant