Épilogue

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Les humains sont mieux que les machines.

Ils pensent, sentent, ressentent. Ils nous font vivre une tonnes d'émotions différentes, nous permettent de nous découvrir nous-mêmes, de nous dépasser.

Ils nous font souffrir, parfois, car l'humain est aussi bourré de défauts, de failles et de bugs ; mais la douleur fait partie du jeu.

Dire qu'aimer c'est souffrir est un peu extrême, même s'il y a une part de vérité.

Aimer, c'est respirer un grand bol d'air frais, c'est sentir les fleurs des champs, c'est tourner sur soi-même, avoir la tête qui tourne et le sourire aux lèvres, c'est avoir envie de crier au monde qu'on est amoureux, c'est danser sous la pluie jusqu'à avoir le cœur qui déborde.

Aimer, c'est parfois avoir mal, oui. Aimer, c'est avoir le cœur qui se serre en voyant l'autre partir, c'est vouloir pleurer à cause d'une dispute, c'est se recroqueviller sur soi et s'imaginer frapper des épais nuages noirs, c'est se sentir brûler de l'intérieur, se consumer et s'éparpiller en cendres.

Aimer, c'est se réconcilier, c'est savoir que l'autre nous retrouvera toujours, c'est conserver en soi la certitude que quoiqu'il arrive tout se passera bien, c'est avaler du bonheur liquide, c'est voir chaque instant en mille couleurs éclatantes.

Aimer, c'est vivre.

Je veux sauter de joie, laisser mon euphorie s'évader de ma tête et s'éparpiller dans le vent en des nuées roses qui feront le tour de la Terre.

Je veux aimer de toute mon âme.

Je veux pleurer, je veux rire, je veux crier, je veux sourire, je veux vivre, parce que c'est ce que nous méritons tous.

L'amour sautille au loin, je le vois.

Ses ailes immaculées s'agitent, son aura d'or scintille et je le salue de la main. Il me répond, les joues teintées de rouge coquelicot.

Comme des lettres d'amour écrites à l'encre ébène, comme des paroles douces qu'on susurre dans le creux de l'oreille, comme des songes merveilleux qui nous emportent au loin, l'amour se grave dans la chair et fait naître autant d'espoir que de chagrin, autant de détresse que de plaisir.

Si j'étais une machine, je ne connaîtrais pas tout cela. Je ne serais ni malheureuse ni heureuse ; je ne ferais que fonctionner.

Rien ne me manquerait, non ; mais maintenant que je sais à quoi ressemble l'amour, à quoi ressemble la vraie vie, je sais que je ne voudrais rien changer.

Je sais que je voudrais tout vivre.

Tout, jusqu'à la dernière miette.


*

Nous en sommes arrivés à la fin de cette histoire qui me tient tant à cœur ! Merci de ta lecture, tout d'abord <3

Ceci s'agit bien d'un premier jet, contenant quelques coquilles, mais une réécriture arrive prochainement. J'écris avant cela une autre romance que je ne tarderai pas à mettre ici, et je t'invite aussi à aller voir mon autre histoire, My Italian Lover !

xoxo coco

À la lettre prèsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant