Sanemi x Obanai

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Pov Obanai

Je pars vers les douches, je suis sûrement le dernier vu l'heure et c'est mieux comme ça.

Je souffle légèrement en arrivant dans les salles d'eau. Je n'ai pas vu Kaburamaru et ce n'est pas son genre de disparaitre... J'espère qu'il va bien.

En passant enfin la porte je remarque qu'effectivement je suis le dernier.

Je commence à retirer mes vêtements, toujours avec une boule d'inquiétude au niveau du ventre quand j'entends, à mon plus grand malheur, la porte s'ouvrir.

Obanai : C'est pas vrai...

Sanemi : Obanai t'es là-dedans ?

Génial ! Manquait plus que ça, le pilier qui arrive à me mettre dans un état pas possible en moins de dix minutes !

Obanai : Qu'est ce que tu veux ?

Il ne répond pas mais j'entends ses pas. J'ai juste le temps d'enfiler une serviette autour de ma taille avant de le voir passer sa tête dans l'entrée. Heureusement que je n'ai pas enlevé mon bandage.

Obanai : Pourquoi es-tu là ?

Il me tend sa main et je remarque une petite queue. Je remonte les écailles et tombe sur Kaburamaru qui siffle joyeusement.

Obanai : Kaburamaru !

Je tend ma main pour qu'il s'y glisse avant de le déposer sur une étagère en bois. Il ne va pas venir avec moi mais je sais enfin où il est.

Obanai : Ou l'as-tu trouvé ?

Sanemi : C'est plutôt lui qui m'a trouvé.

Je regarde mon serpent qui siffle d'accord. Sale traite !

Sanemi : Tu vas te laver à cette heure ?

Obanai : C'est justement parce qu'il est tard que je viens ici... Et toi ? Tu m'as cherché partout ?

Sanemi : Disons que tu es un peu introuvable...

Ses yeux ne sont absolument pas sur mon visage. Ils sont posés sur mon abdomen, scrutant mes cicatrices.

Obanai : Mes yeux sont plus haut.

Sanemi : Je sais mais c'est moins intéressant.

Mon visage s'empoupre alors que je me retourne partant sous les douches, laissant Sanemi derrière moi.

J'enlève ma serviette et mon bandage, allumant l'eau tout en essayant de me calmer et de retrouver un rythme cardiaque normal.

Il ne va pas venir ici. Impossible, il ne va-

Des pas humides résonnent dans la salle d'eau. Ils se rapprochent de plus en plus...

C'est une blague ?

Je place mes mains sur ma bouche par réflexe quand j'entends un sifflement derrière moi.

Sanemi : Je ne savais pas que tu avais la taille fine.

Je lui lance un regard assassin, ne tournant que ma tête, cachant du mieux que je le peux mon entrejambe dur, sous le regard perplexe de Shinazugawa.

Sanemi : Pourquoi tu caches ta bouche ?

Obanai : Longue histoire.

Sanemi : J'ai tout mon temps.

Il pose ses mains sur ses hanches alors que j'abaisse mes mains, les yeux fixant le sol.

Sanemi : Oh...

Recueil en tout genre (Ships)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant