Recueil en tout genre (Ships)

Akaza x Rengoku

Pov Kyojuro

Le combat fait rage mais j'aperçois les premiers rayons de soleil. Lui aussi malheureusement.

Akaza : Oh... Dommage. À une prochaine !

Il m'éloigne d'un revers de main sur ma lame avant de partir vers la forêt.
Je commence à le poursuivre ordonnant aux enfants de rester ici et de regarder si tous les passagers vont bien.

Kyojuro : Revient ici !

J'entends un "dans tes rêves" alors que j'arrive à suivre sa cadence. C'est compliqué, mes blessures me font mal et je ne suis pas habitué à mon seul œil valide mais je ne lâche rien.

Il ne s'arrête qu'après trente à quarante minutes de course, dans un endroit désert que les furtifs ne verront pas avant un ou deux jours. Nous somme trop loin, je ne peux compter que sur moi mais c'est mieux comme ça.

Ma poigne se resserre sur mon katana alors que j'avance dans une vieille bâtisse qui tombe en morceaux, mais qui a un toit sans trou. Parfait pour les démons.

Kyojuro : Je sais que tu es là Akaza.

J'ouvre la porte en grand laissant les rayons m'éclairer.

Akaza : Tu te souviens de mon nom Kyojuro ?

Sa voix résonne entre ces quatres murs tandi que je m'avance.

Kyojuro : Sort d'ici. Montre toi.

Akaza : Pour partir en fumée ? Sans façon.

Je regarde de tous les côtés mais je ne le vois pas. J'avance encore en peu... Grave erreur.

Akaza se glisse derrière moi, fermant la porte, m'emprisonnant dans la maison avec lui. Sans une once de lumière.

Kyojuro : Akaza.

Ses yeux sont visibles, teintés d'une lueur inconnue qui me donne des frissons.

Akaza : Kyo~ Mon offre tient toujours.

Je soupire. Il me fatigue avec ça.

Kyojuro : Et c'est toujours non.

Un sourire carnassier prend place sur son visage alors qu'il passe à côté de moi sans même se soucier de ma présence. Il allume une petite lampe et je peux enfin distinguer un futon sur le sol.

J'hésite quelques instants, gardant ma garde.

Akaza : Si j'aurai voulu te tuer tu serai déjà mort.

Vrai. Il m'aurait déjà réduit en charpie.

J'abaisse ma lame, détendant mes muscles, alors qu'il tapote une place à côté de lui.

Akaza : Je ne mords pas.

Kyojuro : Menteur.

Je m'installe en face de lui, gardant toujours une main sur mon arme. Ses yeux passent sur chacune de mes plaies avant de se poser sur ma main.

Akaza : Détends-toi.

Il soupire tout en disant ça. Mon expression devient suprise et un peu hébété.

Kyojuro : Pourquoi ?

Akaza : Je te l'ai dit, si j'aurais voulu-

Kyojuro : Pas ça. Pourquoi tu ne me tue pas ?

Son corps se tend légèrement sous ma question avant de se détendre, écartant ses jambes, levant la gauche pour poser son menton sur celle-ci. Un sourire lubrique se place sur son visage.