Oikawa x Kageyama

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Pov Kageyama

Je sors faire mon jogging dans le grand parc forestier comme tous les jours quand, malgré toute mes précautions, je croise mon ancien senpai faire exactement juste en face de moi.
Je m'apprête à faire demi-tour comme si je ne l'avais pas vu, commençant à remonter le chemin de terre de j'avais emprunté quand j'entends des pas me rattraper jusqu'à s'arrêter à ma hauteur.

Tooru : C'est méchant de m'ignorer Tobio-chan !

Tobio : ... Je ne t'avais pas vu.

Pas besoin de me tourner pour savoir qu'il ne me crois absolument pas.

Tooru : Je ne savais pas que tu courrais ici.

Tobio : Je peux te poser la même question.

J'essaie d'accélérer un peu le rythme mais il ne semble même pas essoufflé... Il est vraiment exaspérant même si je le trouve parfait...

Tooru : À quand ton prochain match ?

Tobio : La semaine prochaine.

Nous arrivons sur un terrain un peu plus glissant, près d'un étang.

Tooru : Contre qui ?

Tobio : Contre-

Nous passons sur un pont, un autre coureur arrivant en face. Celui-ci me rentre dedans sans ménagement me faisant tomber à l'eau, continuant sa course mais accélérant.

Tooru : Tobio ?!

Tobio : Put- OÙ IL EST ?!

Je remonte de l'eau, tremper jusqu'aux os, me mettant à la poursuite de l'autre connard.

Je perds malheureusement sa trace à l'entrée du parc, la colère se lie sur mon visage alors qu'Oikawa me rejoint, enlevant sa veste pour me la placer sur mes épaules.

Tooru : Tu devrais rentrer chez toi.

Tobio : Mes parents ne sont pas là et j'ai cassé mes clefs la semaine dernière.

Je me blottis dans le tissu chaud, quelques tremblements de froid commençant à me prendre.

Tobio : Je vais attendre ce n'est pas grave...

Tooru : Tu vas tomber malade !

Je me renfrogne, essayant de fusionner avec la veste de mon rival, son parfum frappant mes narines.

Tooru : Aller vient.

Tobio : Où ?

Oikawa me regarde comme si c'était une évidence.

Tooru : Chez moi. Mes parents ne sont pas présents mais moi j'ai mes clefs.

Il se place à côté de moi, frottant mes épaules tout en me guidant vers sa maison...

J'aurai dû rester couché.

Nous arrivons à peine dix minutes plus tard devant une grande maison. Oikawa déverrouille la porte pour me laisser entrer et enlever mes chaussures. Mes tremblements ne cessent pas tandis qu'il part chercher quelques serviettes et des bouillottes.

Oikawa : Enlève tes vêtements, je vais les laver.

J'acquiesce, m'extirpant de ma seconde peau, gardant seulement mon sous-vêtement. Oikawa passe une serviette autour de mes épaules avant de me guider jusqu'à la salle de bain.

Oikawa : Tu peux prendre une douche, je t'ai laissé quelques vêtements et je te laisse le boxer.

Il me fait un clin d'œil, se moquant ouvertement de moi, avant de partir.

Recueil en tout genre (Ships)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant