Mikey x OC Haitani - Tome 1

8

- Oh Keisuke ! Ça va ?

- Ça va et toi ?

- Ouais, d'ailleurs pour demain, t'es sur ça dérange pas ta mère ? C'est la deuxième fois que tu m'invites à dormir. En 3 jours.

- Pourquoi tu poses la question ? Demande le noiraud.

- Bah je sais pas, c'est chez toi ??

- T'as ton maquillage dans ma salle de bain, tes habits dans mon armoire, ma mère achète la bouffe que t'aimes et y'a ton linge dans ma buanderie ? Donc non, ça dérange pas NOTRE mère.

- Dit comme ça...

Elle sourit, et continue de marcher avec son meilleur ami à côté. Après quelques plaintes sur les cours, les deux se mettent d'accord pour sécher et ils piquent une balle à un groupe de sport puis se rendre sur le toit.

Arrivés en haut, ils ne font pas attention à la sonnerie qui indique l'heure d'aller en classe et font un foot en se racontant leur vie.

Du toit, Akira voit le proviseur du collège partir, la jeune fille sourit et se tourne tout excitée vers le noiraud.

- Ça te dit de t'introduire dans le bureau du proviseur pour parler à l'interphone ??

- Chaud à mort ! Putain l'idée de fou !

~

- Je tiens à souligner, qu'un tel comportement dans notre établissement est inadmissible ! S'exclame la directrice.

La brune roule des yeux, et son frère lui donne un coup de coude pour qu'elle arrête. Pendant ce temps, Aiana, la mère de Baji, fusille son fils du regard.

- Je n'ai d'autre choix que de vous exclure pour cette semaine. J'ose espérer que cela vous fera réfléchir. Une bêtise de ce genre ne doit pas être reproduite !

- ...

- De plus, à en juger par vos actes, je devrais vous renvoyer définitivement !

- Q-Quoi..?

- Vous avez bien de la chance que le proviseur vous aime bien. Si ça ne tenait qu'à moi, je n'aurais jamais accepté des élèves comme vous ici !

- ...

- Bon sang ! Vous êtes une honte dans cette établissement ! A en juger par toutes ces conneries, la maison d'arrêt vous guette !

Les deux amis acquiescent. Ils restent dans un silence, en regardant le sol. Ils osaient espérer qu'elle n'avait pas accès aux casiers judiciaires. Après l'avoir remercié et salué, ils finissent par sortir du bureau.

Ils marchent sans rien dire, et au bout de quelques secondes, le noiraud se tourne vers la jeune fille et ils explosent de rire aussitôt.

- Une semaine... Chifuyu il va s'ennuyer à mort sans nous.

- Tellemmmennnt, mais ça valait le coup- Aie ! Ça fait mal !