Mikey x OC Haitani - Tome 1

18

- Akichou, avec Kenchin et Takemichou on va aux bains public. Tu veux venir ?

- C'est pas trop mon truc.

- Oh... Ok, oublie pas le rassemblement ce soir.

Akira était allongée sur le lit du blond après avoir pris une douche, simplement vêtu d'une de ses chemises.

Elle était sur son téléphone, faisant nullement attention au garçon. Alors que lui, était captivée par elle.

Il faisait semblant, il gardait une face stoic, les mains dans les poches. Mais à l'intérieur, tout se bousculait.

Elle était dans son lit. Et elle ne portait rien d'autre qu'un de ses habits à lui.

Puis elle était magnifique. Il ne cesse de la fixer, parce qu'après tout, il restait un adolescent amoureux. Mais il se reprend bien vite quand sa voix le coupe de ses rêveries.

- Je suis vraiment obligée de venir ?

- Oui, je vais nommer le chef de la troisième division.

- Ok... Soupire-t-elle. Comme tu veux, chef.

Elle le faisait certainement exprès. Il n'y avait aucun doute.

- Tu ne me demandes même pas qui c'est ? Dit-il.

- Mmh ? Le nouveau capitaine ? Je sais déjà. Avoue la jeune fille désintéressée.

- Comment ça ? Kenchin te l'a dit ?

- Non, j'ai deviné.

- Deviné ?

Elle décroche les yeux de son téléphone, pour rencontrer les iris noir du garçon.

- Mikey, je te connais depuis que j'ai huit ans. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que Kisaki allait devenir le nouveau capitaine.

- ...

Il ne comprenait toujours pas comment elle avait pu savoir. Mais il ne s'en fait pas, après tout, si elle était sa numéro trois, il n'en attendait pas moins.

- Tu n'es pas en colère que je ne te l'ai pas dis ?

- C'est toi le chef Sano. Tu me dois aucun compte.

- Ouais, mais... T'es ma copine, tu voudrais pas que je te dise tout ?

Elle se lève, et aussitôt, les yeux du blond parcourt sa silhouette. Il n'en rate pas une miette.

Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules, elle ne portait aucun pantalon, pour cause, la chemise était longue. Elle avait boutonné tout les boutons, sauf en haut. Faisant alors un léger décolleté. Le blond détourne ensuite le regard par respect, mais non sans avoir les joues rougies.

Elle va dans son armoire pour prendre des habits.

- Tourne toi.

Il obéit aussitôt, et tandis qu'elle s'habille sans jeter un coup d'œil au blond, elle explique son raisonnement.

Elle ne faisait pas gaffe à lui, elle avait 100% confiance en sa personne, elle savait qu'il la respectait, et qu'il ne ferait jamais quoi que ce soit de déplacé.

- À vrai dire, en tant que personne qui se soucie de toi. J'aimerais que tu me dises tout. Mais t'as le droit d'avoir tes secrets.