Chapitre 22

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Vinnie stoppe la voiture non loin de chez moi, comme à son habitude. Je lève le regard vers lui, alors qu'il me regardait déjà.

—- Tu penses pouvoir sortir demain ? me demande le blond.

— J'en sais trop rien. Il faut que je demande à ma mère comme d'habitude... Mais je te redirai.

Il acquiesce et se penche vers moi avant d'empoigner mon menton entre ses doigts et déposer ses lèvres sur les miennes. Je pose ma main sur sa joue et savoure le goût de ses lèvres. Il se retire en premier et fixe ma bouche un dernier instant avant de sourire.

Je me recule en souriant aussi et sors du véhicule. J'entends ce dernier avancer et quand je tourne la tête, je vois Vinnie me faire un clin d'œil, ce qui me fait pouffer de rire, avant d'accélérer et disparaître au coin de la rue.

Quand j'entre dans la maison, je tombe directement sur ma mère. 

— Ah enfin te voilà. Dépêche toi, on va être en retard.

En retard ? Oh mais oui, j'avais presque oublié... Nous dînons chez les Smith ce soir. J'aurais vraiment préféré rester dans ma chambre devant un bon film sous ma couette.

— Je t'avais pourtant prévenu de ne pas rentrer trop tard, rajoute ma mère.

— Oui maman, désolée.

Je lui adresse un léger sourire avant de monter les escaliers. En temps normal, le ton autoritaire et le reproche de ma mère m'auraient agacé, mais je me sens tellement bien que tout me parait...léger et insouciant. Je crois que rien ne pourra gâcher ma bonne humeur. Je suis sur un petit nuage. Un petit nuage dirigé par un beau blond au regard transperçant.

Une fois dans ma chambre, je me recoiffe un peu et remets du parfum seulement. C'est qu'un dîner avec des amis après tout. Je prends mon téléphone qui était dans mon sac, et redescends.

— Betty !

— Coucou Didi ! Alors, t'as fait quoi cet après-midi ?

Avant que ma sœur puisse répondre, ma mère nous interrompt en nous intimant de rejoindre papa qui venait de rejoindre la voiture. Nous nous exécutons et une fois tous dans l'habitacle, il démarre.

— J'ai juste joué tout l'après-midi. Et tu sais que j'ai coupé les cheveux d'une de mes poupées ?

— Oh ! Tu devras me montrer ça.

— Demain, acquiesce-t-elle. Et toi, c'était bien avec Patty ?

Un sourire naît tout seul sur mes lèvres et je lui réponds:

— Très bien même.

Nous arrivons quelques minutes plus tard chez les Smith qui nous accueille chaleureusement comme à l'accoutumé. Antoine me sourit tout particulièrement et je lui rends la pareille. Nous allons dans le salon où nous nous installons dans les différents canapés. Les Smith possèdent une belle maison assez grande avec un beau jardin.

— Tu veux pas qu'on monte avec Adèle ? suggère Antoine.

— Oui, pourquoi pas.

— Ce sera toujours mieux que rester ici et les écouter parler.

J'acquiesce, assez d'accord avec lui et nous montons tous les trois dans sa chambre.

— Qu'est-ce qu'on fait ? demande impatiemment Didi.

— Je sais pas, répond Antoine. Qu'est-ce que tu veux faire ?

— Et si on regardait un truc ? je propose.

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