Chapitre 49

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Vinnie et sa cousine sont mon roman empire 🥹

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Je sens la voiture s'arrêter ce qui me fait ouvrir les yeux. J'ai l'impression d'avoir dormi pendant des heures. 

Je m'étire et me frotte les yeux en baillant.

— Combien de temps j'ai dormi ?

— 2 heures environ. On est devant l'agence, je vais chercher les clés, je reviens.

Je hoche la tête et il me colle un baiser sur la joue avant de sortir.

Il me tarde d'arriver à notre appartement. J'ai hâte qu'on se fasse un petit dîner et qu'on se pose ensuite dans notre lit. Rien que de me l'imaginer, ça me fait sourire.

On a préféré prendre un appart plutôt que d'être sur le campus de UCLA. Certes, c'est un peu plus cher, mais si on a pris cette décision, c'est parce qu'on avait les moyens — enfin, avec une bonne aide des parents. On préfère être tous les deux avec notre petit conforts plutôt que d'être séparés et dépendre d'horaires et aussi être en permanence avec des gens.

Je fouille dans mon sac à la recherche d'un chewing-gum et reste sur mon téléphone jusqu'à ce que Vinnie revienne.

Il me montre la clé qui pendouille à son doigt, tout sourire, et moi, je m'excite sur mon siège.

— J'ai trop hâte !

Il rie et redémarre, direction l'appart. Pendant ce temps, je regarde la vue à travers ma fenêtre. J'adore les rues aussi, je sais pas pourquoi. Sûrement les palmiers plantés un peu partout et toutes sortes d'autres plantes. Ou les quelques bâtiments tagués et ornés de beaux dessins en tout genre.

— Tu voudras manger quoi ce soir ? me demande le blond ce qui m'arrache à mon observation.

— Un Mc Do ça me tente bien. Toi, tu aimerais quoi ?

— Je me serais bien laissé tenter par du japonais, mais on n'aura qu'à en prendre demain quand on ira faire les courses. Un Mc Do ça me va aussi.

— Oui !

Nous arrivons enfin quelques minutes plus tard devant notre immeuble. Quand nous sortons de la voiture et ouvrons le coffre, je me décourage en voyant toutes nos affaires que nous allons devoir monter. Heureusement qu'il y a un ascenseur...

— Eh bien, il nous faudra plus de deux voyages, ça c'est sûr.

— Sans blague, je marmonne sarcastique.

Il ricane et j'extirpe deux valises du coffre. Vinnie prend deux cartons et une fois que la voiture est fermée, nous entrons dans l'immeuble, puis dans l'ascenseur. Le bâtiment est pas tout jeune, mais est correctement entretenue d'après les dires de l'agence immobilière.

Arrivés à notre étage et ensuite devant notre porte, je prends les clés de la poche de Vinnie et ouvre notre tout nouveau — et premier — chez nous. J'entre la première et balaye la pièce du regard.

On était déjà venu le visiter, mais aujourd'hui, alors que je le redécouvre, il a une toute autre connotation. C'est comme un pas en avant, on est y est.

— Tu vas envahir chaque pièce de tes bougies hein ?

Je souris.

— Bien sûr. J'ai un carton spécial bougies d'ailleurs.

— Tu es folle.

— Folle de toi.

— Ouhh...

Il s'approche dangereusement de moi, mais je m'écarte avant qu'il puisse refermer les bras autour de mon corps.

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