Chapitre 27

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— J'ai hâte de rencontrer ton frère, mais en même temps, j'ai peur.

— T'inquiète il mange pas.

Je pouffe de rire en levant les yeux au ciel avant de porter mon regard sur l'extérieur, à travers la vitre de la voiture.

Vinnie m'a dit que son frère est quelqu'un de cool et de terre à terre, mais ça n'empêche pas que j'ai une petite appréhension.

Et s'il m'aime pas ?!

Mais non, ça va le faire !

Nous ne tardons pas à arriver devant la maison du blond. Elle a l'air très chaleureuse, en tout cas elle me semble accueillante de l'extérieur.

Avant que je ne puisse descendre de la voiture, la voix de Vinnie me stoppe dans mon élan :

— Eh ben, tu peux déstresser, mon frère vient de me dire qu'il est parti chez un pote.

Il range son téléphone alors qu'un "oh" m'échappe. Bon, ce sera pour une autre fois alors.

Nous sortons tous les deux de la voiture et Vinnie s'empare de mon sac avant de prendre ma main et m'entraîner vers sa maison.

Nous nous sourions et c'est à ce moment précis que je ressens la quiétude émanant de mon corps. Je me sens bien. Je me sens heureuse.

Le clair de lune transperçant la nuit noir vient éclairer le visage ciselé de Vinnie lui donnant un air angélique. Son profil est...parfait. La forme de ses lèvres pleine, son nez droit.

Il ouvre la porte d'entrée et m'invite après avoir allumé la lumière. Au bout du petit couloir, je peux apercevoir le salon, mais je n'ai pas le temps d'en observer davantage que Vinnie me soulève dans ses bras avant de monter les escaliers.

Je lâche un petit rire et m'accroche à son cou alors que nous arrivons dans une chambre, qui je suppose est la sienne. Il me pose sur le bord de son lit et s'agenouille face à moi.

Il prend un de mes pieds et en retire doucement ma chaussure. Il répète l'opération pour mon autre pied, en prenant son temps et je me contente de le regarder faire, appréciant ce moment. Une fois cette Doc Martens retirée, il relève les yeux vers moi et se penche pour déposer un baiser juste au-dessus de mon genoux. Je frisonne et mes doigts agrippent automatiquement les couvertures.

— Betty...

Il fait remonter ses grandes mains le long de mes cuisses nues, et bordel c'est...

Je sais pas ce qui me prend, mais je pose mes mains sur mon chemisier et en défait les boutons, en maintenant mon regard dans celui du blond. Je prends tout mon temps également et retire lentement le bout de tissu. Vinnie n'a pas lâché mon regard, mais j'ai senti ses doigts se resserrer sur la peau de mes jambes.

Me montrant encore plus audacieuse, je saisis sa main et l'approche d'un de mes seins pour la poser dessus.

Nos bouches s'ouvrent en même et le blond s'autorise enfin à baisser les yeux sur ma poitrine, recouverte d'un soutien-gorge en dentelle noir. Rien d'extravaguant, mais ça reste joli. 

— Betty...répète-t-il encore du bout des lèvres.

Je souris et il se redresse pour pouvoir m'allonger sur le lit. Il retire sa chemise en la passant par-dessus sa tête sans se donner la peine d'en défaire les boutons. 

J'écarquille légèrement les yeux à la vue de son torse musclé et tatoué. J'apprécie le spectacle.

Son corps chaud se presse contre le mien et je sens son excitation sur ma cuisse. Et en fait...ça m'excite d'autant plus. Savoir qu'il me désire comme moi je le désire.

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