Chapitre 36

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— T'es sûre ?

Maman retire se main de mon front tandis que j'acquiesce.

— C'est pas de la fièvre maman, je précise en voyant son air septique. Je me sens juste étourdie et j'ai mal au ventre. C'est peut-être mes règles, elles ne devraient pas tarder.

— Bon très bien, se résigne-t-elle. Repose toi.

Je sais que ça l'embête que je ne vienne pas à la messe. Mais c'est pas pour une fois...

Avec ma mère, c'est toujours un peu tendue. J'ai l'impression de marcher sur des œufs avec elle. Je vais encore un peu attendre avant de réengager la discussion sur UCLA, L.A, comme me l'a conseillé Vinnie.

Je les entends partir quelques minutes plus tard et à peine quelques secondes après je retombe dans les bras de Morphée.

{...}

Je me réveille un peu dans le brouillard et quand je regarde l'heure je constate que j'ai presque redormis 1 heure. Mon mal de ventre est un peu passé, ça fait du bien. Je vais tout de même prendre un cachet.

Je me lève et ouvre les fenêtres de ma chambre avant d'aller dans la salle de bain. Je prends un cachet et descends ensuite dans la cuisine en même temps de checker mon téléphone.

J'ai bien envie de voir Vinnie. Je pense qu'à cette heure-ci il est en train de faire son jogging du dimanche ou tout du moins il se prépare pour le faire. Je lui envoie un message et avale une brioche et un jus de fruit avant de remonter à l'étage.

Je passe aux toilettes. Pas de règles encore.

Quand je rentre dans la salle de bain, je reçois un appel du blond.

— Allô ? dis-je en décrochant.

— Salut princesse, répond-t-il.

Sa respiration est saccadée. Il est vraiment en train de m'appeler en courant ? 

— Ôte moi d'un doute, tu cours là ?

— Tout à fait.

— T'aurais pu attendre de finir pour me répondre, ça pressait pas.

— T'inquiète pas. T'es pas à la messe alors ? Et ton ventre, t'as pas trop mal ?

Je lui réponds que c'est déjà moins douloureux qu'il y a 1 heure et que j'ai préféré rester à la maison. Le seul avantage à tout ça c'est que j'ai pu dormir plus.

— Avec le cachet ça devrait pas tarder à passer, je le rassure. Est-ce que ça te dérangerait de passer ? J'ai envie de te voir.

Je peux imaginer le sourire malicieux qui s'affiche en ce moment même sur ses lèvres.

— Ça ne me dérange pas le moins du monde princesse. Je suis là dans...disons une dizaine de minutes.

— D'accord, à tout de suite !

Nous raccrochons et je me dépêche de me brosser les dents, me laver le visage et de faire tout le reste comme hydrater mon visage et me brosser la tignasse. Mes cheveux sont de plus en plus épais, il faudrait que je prenne rendez-vous chez le coiffeur. Les couper et les d'épaissir un peu ne leur feraient pas de mal surtout avant l'été. Je vais crever de chaud sinon. Et pourquoi faire des mèches un peu plus clair. Hum j'y réfléchirais.

Je finis à peine de coiffer mes cheveux qu'on toque à la porte. Je dévale les escaliers et quand j'ouvre, je découvre sans surprise le blond. J'entrouvre la bouche en le voyant vêtu d'un jogging et d'un tee-shirt compressé faisant ressortir son torse musclé. Il est essoufflé, les cheveux en bataille et une fine pellicule de transpiration fait luire sa peau.

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