Chapitre 48

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— Alors Seattle ? j'interroge ma meilleure amie alors que je range mon maquillage dans une trousse.

— Ça a pas l'air mal. Je verrai bien avec le temps. En tout cas, le campus est bien. J'espère juste que ma coloc sera cool et pas reloue.

— Je te le souhaite, sinon ça va être un enfer.

— Non, c'est moi qui lui fera vivre un enfer dans ce cas-là.

Nous rigolons et je boucle ma première valise.

Aujourd'hui, c'est le jour J. Vinnie et moi nous en allons pour L.A. C'est un nouveau chapitre qui commence, et j'ai hâte de voir ce qui nous attend. Ma famille va terriblement me manquer, mais j'ai hâte de vivre avec Vinnie, d'aller en cours avec lui. Mais j'avoue avoir une crainte. J'ai peur que nous nous entendions pas bien et que ça nous amène à rompre. Ça arrive bien souvent chez certains couples, une fois qu'il commence à vivre ensemble, rien ne va plus.

Mais faut voir le positif. J'ai hâte de profiter des petits plaisirs de couple.

— Tu t'en sors avec tes affaires ?

— Oui. J'avais déjà commencé à faire mes sacs à l'avance. J'ai juste peur d'oublier un truc.

— Vous pensez rentrer régulièrement ?

— Je sais pas. On en a pas parlé. Il y a plus de 4 heures de route entre ici et L.A, ce qu'est sûr c'est qu'on rentrera pas tous les week-ends.

— Ouais c'est clair. On s'y fera.

Je lui offre un petit sourire et me rends ensuite dans la salle de bain en changeant de sujet. Je finis tranquillement de faire mes affaires en discutant avec ma meilleure amie. J'emmène ensuite tout ce bazar en bas et quand je me retourne, je sursaute en voyant Didi juste derrière moi.

— Didi mais...tu pleures ?

— Oui, renifle-t-elle. Je veux pas que tu partes comme Spencer.

Les larmes me montent alors directement aux yeux. Je me baisse et prends Adèle dans mes bras.

— On s'appellera tous les jours d'accord ? Et on essaiera de se voir le plus souvent possible.

Je sens qu'elle hoche la tête. Nous restons ainsi, plantées dans l'entrée un bon moment jusqu'à ce que papa arrive.

— Bah les filles ? Qu'est-ce que vous faites dans l'entrée ?

On se décolle alors l'une de l'autre et Didi répond à papa:

— Un câlin.

— Oh ma puce. Venez là toutes les deux.

Il ouvre ses bras et nous ne nous faisons pas prier pour venir l'étreindre.

— Didi, dis toi que tu nous auras pour toi toute seule et qu'on pourra te gâter comme tu voudras, précise mon air d'un air taquin.

— C'est vrai ?!

Il acquiesce en souriant ce qui me fait bien rire. La sonnette retentit alors et Adèle s'exclame:

— C'est Vinnie !

Elle se précipite sur la porte et l'ouvre, révélant mon copain...qui porte un putain de tee-shirt compressé. Lui, il veut ma mort.

— Salut toi.

Il se baisse au niveau d'Adèle et lui embrasse la joue. Et bien sûr, celle-ci glousse en lui embrassant la joue à son tour.

— Je serais toi, je me méfierais de la concurrence Betty, dit papa.

Je râle en levant les yeux au ciel ce qui fait rire Vinnie qui n'en a évidemment pas raté une miette. Lui et mon père se donnent une poignée de main. Quant à moi, je prends une de mes valises et un sac et leur passe devant en allant jusqu'à la voiture du blond. Il a troqué sa RX7 contre un 4x4 car celle-ci n'aurait pas été assez grande pour mettre toutes nos affaires.

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