Chapitre 32

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~ Point de vue de Betty ~

Je sens le sommeil partir et être remplacé par un doux réveil. Je sens le torse chaud du blond collé à mon dos. Les petits mouvements circulaires de son doigt sur mon épaule sont agréables. Son souffle se fait sentir près de mon oreille où il m'embrasse derrière celle-ci.

— T'as bien dormi ?

— Mhh.

Toujours les yeux fermés, je me tourne vers lui et me colle à son torse en enroulant mes bras autour.

— Je crois que j'ai jamais autant bien dormi.

— Le sport ça fatigue.

Je pouffe de rire. Sa main caresse mes cheveux et s'il continue, je crois bien que je vais retomber dans les bras de Morphée.

Je me remets à penser à notre nuit d'hier soir qui était...magique. Ce moment paressait hors du temps. Et cette sensation de bien-être ! Tous les frissons ressentis, les baisers, les caresses, les mots chuchotés... J'ai jamais rien ressentis d'aussi intense, d'aussi vivant. 

Après notre premier round, on a remis ça. J'ai été assez courageuse pour lui procurer du plaisir comme lui l'avait fait avec sa bouche sur ma féminité. C'est spécial, étrange au début, mais on s'habitue vite et ça avait l'air de lui plaire, alors ça me stimulait. En fait ça lui a plu, vu l'éloge qu'il m'a fait ensuite.

— Qu'est-ce que dirait ta mère si elle te savait ici ?

Je fais la grimace. Je ne préfère pas imaginer. Dieu seul sait dans quelle colère elle entrerait. Elle n'approuverait déjà pas la personne qu'est Vinnie, mais savoir qu'on sort ensemble et surtout que je me trouve dans son lit...

— Pense pas à ma mère.

— Dire qu'elle veut te voir avec ce... Comment t'as dit qu'il s'appelait ?

Je souris en entendant la pointe de jalousie dans sa voix.

— Antoine. Mais dis voir t'es jaloux ? je m'amuse en me redressant.

Le blond me dévisage.

— Moi ? Jaloux ? ricane-t-il. Je le connais pas ce coco, mais je sais qu'il m'arrive même pas à la cheville.

J'éclate de rire. Quel prétentieux il peut être parfois. Enfin, souvent plutôt.

— Arrête ! Antoine est gentil. De toute façon, ma mère ne décidera pas avec qui j'ai envie de passer ma vie.

Je pose ma tête sur son torse et le caresse.

— Elle croit pouvoir décider, prendre les décisions pour moi, mais elle se trompe. Quand je serai plus à la maison je pourrais enfin avoir du répit.

— Tu lui as toujours pas parlé ? me demande le blond en me caressant la long de la colonne vertébrale. Tu sais, pour l'université.

— Non. Toujours pas. Mais je compte le faire. Bref ! m'exclamé-je en me levant du lit. J'ai faim !

Je remets ma culotte et vais voler un tee-shirt dans l'armoire de Vinnie. Quand je me retourne vers lui, je le vois m'observer, les mains derrière le crâne, un sourire aux lèvres.

— Quoi ?

— Rien. J'ai pas le droit de te regarder ?

— Non. 

Il rigole et se lève à son tour. Je détourne le regard de son corps nu pour éviter d'être tenté par quoi que ce soit et une fois qu'il a revêtu son caleçon et un jogging, nous descendons dans la cuisine pour petit-déjeuner.

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