Chapitre 18 : Nate

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Dix ans plus tard...


Mon réveil sonna sur les coups de sept heures du matin m'indiquant l'heure de sortir de mon lit. En me massant le front, bâillant et m'étirant, je me levais pour me diriger vers ma douche. Quelques instants après, serviette noués à la taille, laissant quelques gouttelettes d'eau glisser le long de mon corps, je regagnai ma chambre afin de me diriger vers mon dressing.

Pantalon de costume de couleur noir pris en main, chemise noir soigneusement repassé ainsi qu'une cravate du même coloris, je m'habillais en un clin d'œil. En revenant sur mes pas, j'ouvris un de mes nombreux tiroirs se trouvant dans mon dressing dans le but d'en sortir une montre dont le bracelet était en acier. Je jetais un regard sur mon téléphone pour connaitre l'heure, en verrouillant le cellulaire, que je mis dans ma poche. Je m'avançais vers ma salle d'eau pour me coiffer, passer quelques coups de mains pour garder mon dégradé tout en ayant un léger volume au-dessus de ma tête. C'était une coupe qui me convenait, car elle restait naturelle, ne prenait pas trop de temps à réaliser le matin et cela apportait un aspect naturel, chic et sauvage. En me passant quelques coups de parfums sur le col de ma chemise, je profitais du même instant pour réajuster mon costume devant le miroir ainsi que ma cravate. En prenant une paire de chaussures en cuir italien, je pris mes clés de voitures se trouvant près de la table de séjour. En quittant la maison, je me précipitais vers mon véhicule se trouvant sur l'allée. Je mis le moteur en veillant à ouvrir le portail en bout de chemin.

Une heure plus tard, j'accédais au centre-ville de Cannes, je retrouvais ainsi mes habitudes quotidiennes. En me garant à la place réservée en mon nom, je pris le temps d'observer chaque détail de l'endroit auquel je m'étais garé. Du trottoir jusqu'au toit de la bâtisse, en ne voyant aucune imperfection, je fis mon entrée d'un pas confiant.

La pièce principale était composée d'un parquet grisâtre, des lustres en cristal suspendus au plafond diffusaient une lumière douce et étincelante créant une ambiance chaleureuse. La décoration intérieure était somptueuse, créant une atmosphère à la fois luxueuse et accueillante. Une multitude de tables en marbre, toutes nappées, dressés et prête à recevoir ses convives, étaient éparpillés de part et d'autres dans la pièce. Les chaises rembourrées étaient recouvertes de tissu en velours, offrant un confort unique à chaque convive. Plusieurs plantes ornaient chaque coin de l'établissement. De grands palmiers majestueux se dressaient près des fenêtres, les feuilles de ces derniers filtraient la lumière du soleil pour créer une atmosphère feutrée. Plus loin, des orchidées ainsi que des petits arbustes en pot étaient soigneusement disposées sur des étagères apportant une touche de couleurs et de délicatesse à l'ensemble des mobiliers. L'utilisation de plantes contribuait à apporter une ambiance apaisante au sein du restaurant.

En avançant dans la seconde salle, se trouvait un bar. Le comptoir en marbre poli étincelait sous une lumière tamisée, créant une atmosphère chaleureuse. Derrière ce dernier, des étagères richement garnies de bouteilles de grande qualité s'étiraient jusqu'au plafond, offrant un spectacle de couleurs et de formes. Devant, des tabourets capitonnés étaient disposés le long du comptoir, invitant les clients à s'installer confortablement. L'ensemble du bar était agencé avec un souci du détail impeccable, des verres en cristal étincelant prêt à être utilisés, des serviettes en lin étaient soigneusement pliées. Les serveurs se trouvant dans les lieux, étaient élégamment vêtues et prêt à prendre des commandes. L'ambiance musicale en arrière-plan était douce et envoutante, créant une toile sonore parfaite pour des conversations intimes. En me dirigeant cette fois plus loin, j'atteignais l'une de mes salles favorites de ce restaurant, les cuisines, je m'y sentais comme à la maison.

En faisant une entrée solennelle dans les cuisines du restaurant, je fis taire le tumulte qui y régnait. Une multitude de personnes vêtues de tabliers avaient déjà gagné leurs fonctions, partant du plongeur en passant par le commis de cuisine ou encore le chef cuisinier. En intégrant les différentes allées des cuisines, je pris le temps de saluer chaque membre de l'équipe tout en gardant une expression de visage sérieuse mêlée d'autorité, signe de mon importance dans l'établissement. Ces derniers me saluèrent d'un signe de tête avant de reprendre leurs travaux respectifs. En parcourant les cuisines avec un regard attentif, je vérifiais autant la qualité que la préparation des plats. Les chefs reconnaissant mon autorité s'activaient ainsi que le reste du personnel.

Comme une évidenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant