Après avoir déposé Célia devant sa boutique, je me retrouvai assis dans ma voiture, les pensées en ébullition tel un volcan. Le baiser qu'elle m'avait offert était comme une énigme à déchiffrer. Était-ce juste un geste de gratitude ou bien y avait-il quelque chose de plus profond derrière ? Et si c'était le moment de tenter quelque chose de plus avec Célia ? Des centaines de questions, mais aucunes réelles réponses, en y réfléchissant, il était peut-être temps de lui montrer que j'étais toujours attiré par cette dernière. Tout en prenant le temps de la réflexion, je fis demi-tour pour me diriger à mon restaurant.
Dès mes premiers pas dans mon établissement, je me fis saluer par mes salariés, geste que j'appréciai fortement. J'en profitai pour accéder à mon bureau afin d'y récupérer mon courrier. Après avoir refermé mon bureau, je fis un tour dans les cuisines pour gagner ensuite la pièce principale de mon restaurant auquel les tables commençaient à se remplir de nos convives les plus réguliers. J'en profitai pour m'asseoir à une d'elles près des fenêtres. Alors que je m'installais, je levai les yeux pour apercevoir Cassie s'approcher de ma portée. Son visage s'illumina en me voyant, et je me sentis content de la revoir après ces jours passés loin du restaurant. Cassie s'arrêta à ma table, un sourire radieux aux lèvres.
— Bonjour toi ! Comment tu vas ?
— Bien et toi, je t'en prie, assieds-toi, j'ai à te parler, invitai-je en lui montrant le siège face à moi.
— Maintenant ?
— Oui, ça te pose un problème ?
— Eh bien, non, mais je suis en plein service et je doute que cela puisse plaire à Julia.
— Je suis le directeur, Cassie et puis au moins ça te fera une pause, j'imagine qu'en mon absence, elle a dû être constamment sur ton dos, je me trompe ?
— Exactement, elle est comme ça avec les nouvelles recrues ou ce n'est qu'avec moi ?
— Je pense que c'est qu'avec toi, j'ai l'impression qu'elle te jalouse un peu du fait que tu sois assez proche de moi. Enfin, là n'est pas le problème, j'ai à te parler, Cassie.
— Je t'écoute, Nate, ne me dis pas que j'ai fait une faute ?
— Comment as-tu pu donner mon adresse personnelle à Célia sans m'en parler ?
— Eh bien, tu sais, durant ton absence, elle n'a pas cessé de venir au restaurant, elle souhaitait à tout prix te voir. Je n'ai pas arrêté de lui dire que tu n'étais pas ici, mais elle ne voulait rien comprendre et je pense qu'elle a compris que tu l'évitais. Alors, j'ai décidé de lui donner ton adresse, j'en assume les conséquences, Nate.
— Cassie, tout va bien, je ne t'en veux pas, mais j'aurais simplement aimé que tu m'en préviennes, car elle a vraiment débarqué à l'improviste.
— Ça s'est passé comment ?
— Eh bien, avec la tempête d'hier, elle a passé la nuit à la maison, sa présence m'a fait du bien, alors je voudrais aussi te remercier, parce que si tu ne lui aurais pas donné mon adresse, je pense que j'aurai continué à déprimer.
— Je t'en prie, Nate, d'ailleurs récemment, j'ai passé une soirée avec Célia et je dois reconnaitre que ça m'a fait du bien de la retrouver bien que je sais que notre lien est brisé, mais je vois bien qu'elle fait des efforts pour essayer de récupérer notre amitié.
— Tout le monde mérite une seconde chance, faut-il croire, lançai-je en posant mon courrier sur la table, ce qui attira l'attention de Cassie.
— Tu as reçu une deuxième lettre anonyme, tu as sûrement une admiratrice secrète, tu ne l'ouvres pas ?
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Comme une évidence
RomanceUn dicton raconte que les opposés s'attirent, Nate et Célia l'ont toujours était et ça depuis leurs années lycée. Lui, était un véritable bad boy, mais aussi le fils d'un grand voyou. Elle, était la populaire du lycée, mais aussi la fille d'un commi...