Chapitre 40 : Nate

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Attention ce chapitre contient des scènes à caractère mature.

Je me levai doucement du lit, appréciant le doux contact de la peau de Célia contre la mienne. Je tournai mon regard vers elle pour contempler son visage paisible endormi. Un sourire tendre se dessina sur mes lèvres alors que je lui caressai doucement les cheveux, laissant mes doigts glisser avec légèreté le long de sa nuque. Je déposai un baiser délicat sur son front, puis sur ses lèvres, avant de me redresser pour consulter l'heure sur mon téléphone. Il était déjà dix heures du matin. Pourtant, je n'avais aucune envie de quitter le lit. Je me sentais si bien là, enlacé dans ses bras, que l'idée de la journée qui débutait me paraissait presque inconcevable.

— Pourquoi es-tu encore au lit ? L'autre fois tu m'as laissée seule, m'interrogea Célia en ouvrant les yeux.

Je lui souris tendrement, caressant doucement sa joue du bout des doigts.

— Eh bien, on est dimanche et puis je suis si bien, là dans ce lit douillet, mais surtout avec toi.

Célia, semblant partager mon sentiment, hocha légèrement la tête avant de se blottir un peu plus contre moi. Pourtant, malgré notre envie commune de prolonger ce moment de bonheur, je savais que nous ne pouvions pas rester indéfiniment au lit. Je me levai, laissant échapper un soupir à contrecœur, et me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une douche. Alors que j'entrai dans la salle d'eau, une présence familière se fit sentir derrière moi. Je me retournai et aperçus Célia totalement nue. Mon regard rencontra le sien, empli d'une passion brûlante qui faisait palpiter mon cœur. Je laissai échapper un sourire taquin avant de l'attirer contre moi pour l'embrasser fougueusement. Je plaquai Célia doucement contre le mur de la douche tout en sentant la chaleur de l'eau ruisseler sur nos corps entrelacés. Ses mains parcouraient mon torse avec une délicatesse envoûtante.

Sans m'y attendre, Célia se mit à genoux devant moi, son regard pétillant de malice. Elle savait exactement comment me rendre fou de désir. Je la regardai avec intensité alors qu'elle prit mon membre entre ses mains en le caressant, ce qui me fit gémir. Elle se releva ensuite pour m'embrasser passionnément, nos deux corps collés l'un contre l'autre alors que l'eau chaude nous enveloppait. À cet instant, je sentis mon cœur battre la chamade alors que je pressai Célia contre la paroi de la douche, désireux de la sentir contre moi, de fusionner nos êtres dans un élan de passion. En un geste, je la pénétrai par derrière, Célia plaqua ses mains sur la vitre, laissant des traces dans la buée qui s'accumulait. Des gémissements s'échappèrent de nos lèvres entrelacées, mêlés aux souffles haletants de désir. Mais plus que tout, il y avait de l'amour, un amour intense et profond qui nous reliait, indéfectible malgré les années écoulées.

Après notre douche, Célia se drapa dans un peignoir en soie rouge, tandis que j'en enfilai un en bleu marine. Je l'attirai doucement vers moi, embrassant ses lèvres dans un baiser tendre. Une fois habillé d'un simple tee-shirt blanc et d'un jogging noir, je me dirigeai vers le miroir pour peigner mes cheveux. De là, j'avais une vue parfaite sur Célia qui s'habillait près du lit. Chacun de ses gestes était d'une certaine grâce et de beauté. Je ne pouvais détacher mes yeux d'elle, j'étais comme attiré par sa présence, par la manière dont elle prenait soin d'elle-même. Je la contemplai avec douceur, sentant mon cœur se remplir d'une gratitude infinie de l'avoir retrouvée. Savoir qu'elle était de nouveau à mes côtés, qu'elle tenait à moi autant que je tenais à elle, me procurait un sentiment de bonheur profond et inexprimable. Je m'émerveillai de la façon dont elle avait su conserver sa beauté et son charme au fil des années, et je me promis de tout faire pour mériter à nouveau son amour et sa confiance chaque jour qui passerait.

Alors que nous nous préparions, je remarquai que Célia me regardait d'un air interrogateur, comme si elle percevait mon silence soudain. Elle me demanda ce qui n'allait pas, et je me sentis obligé de lui exprimer ce que je ressentais. Je lui confiai à quel point je la trouvais magnifique à cet instant, ce qui lui arracha un sourire radieux. Je lui avouai alors que je ferais n'importe quoi pour la voir sourire, sachant que son bonheur était ma priorité absolue.

Comme une évidenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant