Le CHOIX de Callisto

Chapitre 6 : ARRÊTE DE FAIRE LA BRUTE AVEC MOI

POINT DE VUE D'HÉLÉNA

Paul : Debout Don Juana !

Et en disant ça, il sauta sur le lit à côté de moi. Je voulu le tuer, j'avais une horrible gueule de bois. Un soupir d'agacement s'échappa de mes lèvres et je ramenai la couette jusqu'au dessus de ma tête.

Helena : T'es chiant !
Paul : Si ça avait été la jolie demoiselle d'hier qui t'avais réveillé, tu n'allais pas râler autant !

Je sortis la tête. Athéna, la jolie demoiselle. Je me mis à fusiller Paul du regard.

Paul : C'est parce que j'ai cassé ton coups que tu me regardes ainsi ?

En disant ça, il se mit à rire. Je me redressai en me massant les tempes.

Paul : Tiens !

Il me tendit un plateau contenant une tasse de café, de l'eau , de l'apirine et quelques tartines. Je mangeais silencieusement sous son regard.

Paul : Tu sais, c'est pas en allant te taper la première venue que tu oublieras la sorcière...

Je m'étouffai en entendant ça et il me tapota le dos.

Helena : Ça n'a rien avoir avec elle !
Paul : À d'autre ! J'ai vu comment tu la regardais depuis qu'elle a mis les pieds au restaurant... Tu l'aimes toujours.

Un silence lourd s'installa un bref moment avant que je ne me racle la gorge et prenne la parole.

Helena : Je ne ressens plus rien pour elle de 1 et de 2 elle va se marier ! De plus elle est toujours la même personne qu'à l'époque !
Paul : Ok, content de l'entendre... Bien, finis de manger et tu m'accompagneras faire quelques achats, j'ai déjà listé pour ce qui concerne le restau, donc pas de panique !
Helena : Merci...

Sur ce il se leva et je restais pensive. Mes pensées dérivèrent vers Cal, malgré moi... Je ressentais une grande tristesse au fond de moi. Depuis qu'elle avait réapparue, c'était comme si les blessures du passé s'étaient réouvertes.

Mon week-end fut calme, Paul me soulageait beaucoup au niveau du boulot, j'en profitais pour échanger avec Athéna. C'était une jeune femme de 22 ans en 3ème année de Commerce International, en plus d'être belle elle était intelligente. On avait prévu de se voir le lundi soir au restaurant pour dîner.

Le lundi arriva rapidement. J'étais entre mon bureau et la grande salle. Ma journée fut chargée.
En passant dans la grande salle pour vérifier quelques trucs, je vis Cal assise seule à une table, il était difficile de ne pas la voir parce que la table se situait dans le champs de vision de quiconque sortait du couloir du bureau,elle regardait par la baie vitrée, sa tête reposant sur ses mains. Je jeta un coup d'œil sur la feuille des réservations et vis qu'elle avait réservé une table pour 2. Je ne sais pas pourquoi, mais la colère monta. Elle devait certainement attendre son abruti de fiancé. En levant les yeux, je vis qu'elle me regardait mais je détournais le regard et retournais à mon bureau.

FLASH-BACK 10 ANS PLUTÔT

Callisto : Lena...?

Je ne leva pas la tête. Elle s'assit en face de moi et poussa un gâteau en forme de nounours, mon préfèré. Je levai le nez de mon devoir et la regardais, toujours en colère.

Helena : Et tu espères que ça va calmer ma colère après ce qui s'est passé en journée ?
Callisto : Non mais...un peu l'atténuer...?

Elle sourit timidement et je commençais à céder.

Callisto : Désolée pour ce qui s'est passé avec Nick et Paul... C'est juste que...
Helena : Tu dois jouer les brutes quand tu es avec ta bande et être une autre personne quand je te donne tes cours de soutien ?

Elle baissai la tête.

Helena : Des fois j'ai juste l'impression que tu joues avec moi, tu es horrible avec moi devant les gens et adorable quand nous ne sommes que 2... ça finit par me fatiguer... Et je pense que tu devrais demander au professeur principal de te trouver un autre élève pour te donner cours... y a pleins d'autres aussi brillants que moi...

Elle leva la tête en écarquillant les yeux. Je me levai en rassemblant mes affaires et je sortis de la bibliothèque.

FIN DU FLASH-BLACK

Je ferma ma porte à clé et m'allongea sur le canapé juste le temps de faire redescendre la pression.
Plus tard dans la soirée, des coups à la porte me firent sursauter.

Paul : Lena, t'es là ?
Helena : Oui...

A SUIVRE...