Chapitre 8 : TU VEUX FAIRE QUOI ? ÊTRE À NOUVEAU DANS TES BRAS

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Elle me l'envoya et après avoir donné des directives à mon Directeur, je me mis en route pour rejoindre Athéna.

POINT DE VUE D'ATHÉNA

J'étais dehors entrain de discuter au téléphone avec mon père, qui, comme d'habitude, me prenait la tête avec ses leçons de morale, ses menaces et cette éternelle comparaison avec ma sœur. Ma sœur. Elle. Je la haïssait et rien ne pourrait m'empêcher de la torturer. Il finit et raccrochait. Je soupirais d'agacement.

Téna ??

Je me tournai et vis un de mes ex. Super ! Ma soirée ne pouvait pas être pire. Je ne dis rien et m'apprêtais à rentrer dans la boîte lorsqu'il me saissit par le poignet et me plaqua brutalement contre le mur.

Où crois-tu aller comme ça ?
– Lâche moi !

Il me sourit d'un air sadique.

– T'es seule aujourd'hui pour te défendre et je ferais exactement ce que je veux !

Et tout en disant ça, il força un baiser. De toutes mes forces, j'essayais de le repousser jusqu'au moment où  je ne le sentis plus. J'ouvris les yeux et le vis au sol, quelqu'un le maintenait au sol. Je sentis des mains se poser sur mes joues.

Athéna ça va ?

C'était Lena.
Je portais mon regard sur elle, je ne comprenais pas ce qui s'était passé. Ses yeux en amande étaient inquiets.

Athéna ! S'exclama Léna

Je ne sais pas pourquoi, mais je me jettais dans ses bras en tremblant. Elle fut surprise, mais après quelques secondes, elle referma son étreinte sur moi. L'une de ses mains vint doucement caresser l'arrière de ma tête pour me rassurer.

– Je suis là, tu n'as plus rien à craindre. murmura Léna
Qu'est qu'on fait de ce porc ? C'était Paul
C'est à Athéna de décider. Trancha Léna.

Elle relâcha un peu son étreinte pour plonger son regard noisette dans le mien.

Athéna, On peut lui refaire le portrait si tu veux...
Non... Donne moi quelque minute, je passe un coup de fil pour que quelqu'un s'occupe de son cas...Je ne veux pas que vous vous salissez les mains...

Je me détachais d'elle à contre cœur pour passer cet appel.

POINT DE VUE D'HELENA

Paul maintenait toujours cet imbécile face contre sol, étant physiquement plus imposant, il lui était facile de le faire. Je reportais mon attention sur Athéna, qui discutait au téléphone. Elle était vraiment très belle. J'étais là à l'observer, lorsqu'elle raccrocha et revint vers pour moi.

Un ami policier viendra le récupérer...
– Ok... J'espère que tu vas rentrer juste après ?
– C'est sûr,  je ne veux plus rester ici une seconde de plus... Mais je n'ai pas envie de rentrer...
– Je comprends, tu veux faire quoi ?
– Être de nouveau dans tes bras pour le moment...

Elle avait murmuré ça en regardant de côté, je souris et l'attira délicatement dans mes bras.

Là c'est mieux ?
– Oui... Merci...
– Et moi je compte pour du beurre, c'est ça ?

On sursauta et Athéna lâcha un petit rire avant de le regarder.
Du tout, merci à toi aussi Paul !

Un large sourire se dessina sur le visage de mon ami, dévoilant ainsi ses fausettes.
L'ami d'Athéna arriva.

Finalement, on finit chez Paul devant des dessins animés, tout comme mon meilleur ami et moi, la jolie demoiselle était fan de ça. Pourquoi je ne pouvais pas la ramener chez moi ? Je ne sais pas. Peut-être avais-je peur, mais de quoi ? Paul était sur un canapé et nous sur un autre, adossée chacune sur un accoudoir. On échangeait, rigolait, c'était un moment agréable. Au bout de quelques heures, je m'endormis de fatigue.

Je ne sais pas combien de temps s'était écoulé, mais quand j'ouvris lentement les yeux, en voulant bouger, je sentis un poids sur moi, je regardais et vis Athéna profondément endormie. Elle paraissait si paisible. Je me retrouvais à me dire à moi-même que j'aurais préfèré tomber amoureuse d'une femme comme elle, au lieu...

Mais qu'est qui me prends ?!»_
Hum... 

Athéna remua un petit peu mais ne se réveilla pas pour autant. Heureusement. Je resserai mon étreinte autour d'elle et me rendormie.

A SUIVRE...

Le CHOIX de Callisto Où les histoires vivent. Découvrez maintenant