Le lendemain, je me réveille avant Diego. Il était 6h30. Je suis encore habituée à me lever comme ça pour les cours. Je me lève du matelas et pars dans la salle de bain. Je prends une douche et m’habille. Je descends en bas et personne n'est levé. Alors je me pose sur le canapé avec mon téléphone et regarde YouTube. Il est maintenant 6h50. Puis j’entends du bruit dans les escaliers. Je me dis que c’est la mère de Diego, mais non, c’est Diego justement, qui descend les escaliers.
Moi : Tu me surprends, toi!
Diego : Pourquoi, encore, je suis trop beau, c’est ça?
Moi : Non, je ne parlerai jamais de ce sujet, mais bon, non, je ne pensais pas que tu te réveillerais à cette heure-là!
Diego : Tu m'as réveillé et j’ai essayé de me rendormir, mais je n’y arrivais pas.
Moi : Tout de suite, c’est moi!
Diego : Bah, si je te le dis!
Moi : Tu trouves toujours un truc en rapport avec moi, c’est pas possible.
Diego : Si tu le dis.
Il part dans la cuisine et se prend un bol de céréales. Il était torse nu et il revient dans le salon, se pose à côté de moi et allume la télé. Il met un film d’horreur, "Massacre à la tronçonneuse". Mais moi, je n’ai jamais regardé de film d’horreur. Mais je suis quand même curieuse de savoir comment c’est. Alors parfois, je lève la tête et regarde. Je lève la tête et un visage en gros plan me fait sursauter. Mais Diego le remarque.
Diego : Alors, on a peur d’un film?
Moi : Non, je n’ai juste pas l’habitude de regarder ce genre de film!
Diego : C’est ce que je dis, tu as peur!
Moi : Non!
Il rigole. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle dans cette conversation. Puis il se lève, pose son bol dans le lave-vaisselle et part dans sa chambre, me laissant seule avec la télé. J’éteins mon téléphone et le pose sur la table pour regarder le film, car cela m’intéresse finalement. Quand Diego revient, il se pose dans le canapé. Il est habillé et a enfin mis un t-shirt. Je continue de regarder le film. Il est maintenant 7h40, quand sa mère se réveille avec Claire et Anastasia, qui, dès qu’elles me voient, me sautent dessus.
Moi : Salut, ça va?
Elles me répondent qu'elles vont très bien. Et puis leur mère les appelle pour qu’elles prennent leur petit déjeuner. Quand Claire prend la parole.
Claire : Je peux te raconter mon rêve s’il te plaît, Elena?
Moi : Oui, bien sûr, vas-y.
Claire : J’ai rêvé que toi et Diego vous étiez ensemble.
Je vous assure que heureusement que je n’avais pas de l’eau dans ma bouche, car j’aurais tout recraché par terre!
Moi : Ah bon?
Claire : Oui, et même que vous vous faisiez des bisous sur la bouche.
Là, c’est la goutte de trop! Alors je lui dis.
Moi : Tu sais, Claire, ça, ce que tu es en train de me dire, ça ne se produira jamais.
Claire : Mais pourquoi?
Moi : Car ton frère et moi ne nous aimons pas.
Puis Diego rigole. Je le regarde de travers. Mais il n’arrête pas de rigoler. Mais qu’est-ce qui lui fait rire comme ça?
Claire : C’est trop dommage, vous voulez pas vous aimer pour de vrai?
Sylvie : Ça suffit, Claire!
Moi : Ne vous en faites pas. Mais, Claire, tu sais que quand deux personnes sont amoureuses, il faut que les deux soient consentantes?
Claire : Oui, je sais!
Moi : Voilà, donc tu vois que c’est bien impossible?!
Claire : Mais pourquoi? C’est qui qui n’est pas consentant?, dit-elle en levant un sourcil au ciel.
Moi : C’est moi. Alors ton frère, je ne sais pas, mais moi, c’est non.
Claire : Oh!
Sylvie : Bon, ça suffit, Claire, mange!
Je souris et je monte dans la chambre de Diego pour être au calme pour lire. Je n’aime pas lire quand il y a trop de bruit. En ce moment, je lis "Mille baisers pour un garçon". Il est super, je vous le conseille à 100%. Mais je n’ai pas le temps de lire une phrase que la porte s’ouvre. C’est Diego qui monte se poser dans son lit. Mais il me parle en même temps, ce qui fait que je n’arrive pas à me concentrer sur ma lecture.
Diego : Tu rigoles ou quoi, Elena?, dit-il en criant.
Moi : De quoi encore? Tu sais très bien que je n’aime pas être dérangée quand je lis, Diego!
Diego : Tu as dit à Claire que je t’aimais!, dit-il en criant.
Moi : Non, j’ai dit je ne sais pas, c’est pas pareil.
Diego : Mais je ne t’aime pas, Elena!, dit-il en s’énervant.
Moi : Je ne sais pas si c’est vrai, ce mensonge!, dis-je en rigolant.
J’adore provoquer Diego, ça me fait bien rire.
Diego : Ce n’est pas un mensonge, je ne t’ai jamais aimée, Elena!, dit-il en hurlant.
Moi : Je sais. Je te rassure que je le sais. Je l’ai bien compris ça quand tu m’as fait le coup en primaire, dis-je en le regardant droit dans les yeux.
Puis je pars de sa chambre, une larme au coin de l’œil. Et je l’entends hurler.
Diego : Bien, pars!
Et je m’enferme dans la salle de bain et je pleure. Mais je ne sais même pas pourquoi je pleure, car moi aussi je ne l’aime pas. Mais à cause de lui, j’ai rechuté dans un truc que j’aurais voulu oublier. Je pense que vous savez de quoi je parle. Je sais que c’est grave d’en arriver là. Mais je ne peux plus supporter ces réflexions toute la journée, comme j’en ai refait il n'y a pas longtemps. Ça me fait horriblement mal. Mes parents et mon frère ne sont pas au courant de cela. Et je ne veux pas leur dire par peur qu’ils m’engueulent encore. Mais la seule qui est au courant, c’est Holly. Elle a toujours été là pour moi. Et elle essaie de m’aider quand ça va pas. Ça fait 2 ans que je la connais et c’est devenue ma meilleure amie. Quand j’ai fini de pleurer, je me passe un gant d’eau froide sur le visage pour éviter que l’on voit que j’ai pleuré à cause des yeux rouges. Quand je me rince le visage, quelqu'un toque à la porte.
Diego : Je peux entrer?
Moi : Ouais.
Puis je pars de la salle de bain. Mais Diego m’attrape le bras là où sont mes cicatrices. J’essaie de ne pas hurler de douleur, mais c’est difficile. Alors je fais une grimace. C’est toujours mieux que de hurler ou crier, non?
Diego : Je voulais te dire que...
Moi : J’ai compris, ne t’en fais pas!
Diego : Non, mais...
Moi : J’ai compris, Diego, tu ne m’aimes pas, je le sais, t’inquiète.
Diego : Laisse-moi finir... Je voulais te dire que je suis désolé de t’avoir parlé comme ça, j’aurais pas dû.
Moi : T’inquiète, je m’y habitue au fait que tu me parles comme ça. Et je finis toujours par te pardonner.
Diego : C’est vrai?
Moi : Bah, oui, je ne mens pas, moi!
Puis je pars de la salle de bain pour aller chercher mon livre et me poser dans le bureau pour pouvoir enfin lire tranquille. Mais on toque à la porte.
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Bonne lecture ❤️
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ennemy to lovers
Genç KurguIls se détestent mutuellement et ne peuvent pas se voir l'un l'autre, mais est-ce que cela va changer ?