Orage

Chapitre 44

TYLER

Les trois premiers jours se passèrent sans encombre .

Maxine et ses parents nous firent visiter de nombreuses villes de la Belgique . En revanche , Max et moi continuons dans cette relation ambigüe . Je ne sais toujours pas ce que nous sommes mais entre les petits bisous de temps en temps , les câlins , les fous rires à en avoir mal au ventre et les petites chamailleries habituelles , on peut dire que tout se passe bien entre nous .

Même si à chaque que je la vois ,mon coeur s'emballe, mon érection pointe le bout de son nez et quand elle me touche , c'est comme si une vague de chaleur m'engloutissait , ce qui n'est absolument pas désagréable .

Ce matin nous avons visiter la cathédrale des Sts Michel et Gudule de Bruxelles .

Cette après-midi , nous allons voir la ville natale de Maxine .

Une fois là-bas , les adultes nous abandonnent tandis que nous, nous marchons tranquillement dans les rues .

Maxine ne dit rien , elle semble comme plongée dans ses pensées . Je l'observe alors , vêtue d'une petite robe verte d'été lui arrivant juste au dessus des genoux et épousant parfaitement ses formes . Ses cheveux châtains détachés lui tombent en cascade sur les épaules et elle porte un chapeau en paille . Mon corps réagit rien qu'en la voyant . Cette fille est magnifique et je crois que je commence vraiment à l'avoir dans la peau .

Comme si elle sentait mon regard sur elle , elle tourne la tête pour ancrer ses yeux dans les miens avant de sourire .

- C'est moi que tu mates comme ça ? Me charrie-t-elle

Oui

- Non , je me disais à quel point ce chapeau est grand pour ta petite tête, répliquais-je

Elle me fait un doigt d'honneur avant de répondre .

- Ah je me disais bien aussi , la prochaine fois regarde mon cul

Oh la garce

Je reste bouche-bée par sa réponse et cherche une réplique à lui asséner .

- D'accord, comme ça tout le monde saura pourquoi il se redresse comme ça , lui dis-je dans le plus grand des calmes en lui montrant mon érection .

Elle rougit instantanément et détourne rapidement la tête tandis que je me marre .

-T'es trop sensible Maxine , rigolais-je

- Et toi trop con , rétorqua-t-elle

Nous nous regardâmes un moment avant d'éclater de rire.

C'est comme ça tout le temps entre nous , on s'envoie des piques, on se charrie puis on finit toujours par rire .

Je l'attire contre moi et pose mes lèvres sur les siennes .

Elle se laisse faire et plus rien ne compte , c'est comme si le monde autour de nous avait cessé de tourner .

Depuis le jour où je l'ai embrassé au milieu de nulle part, je ne désire qu'une chose recommencer encore et encore , sentir ses lèvres sur les miennes .

Je finis par m'écarter d'elle sous le regard de nombreux passants , ses joues sont rosis et ses yeux voilés révèlent un immense désir qui doit également se refléter dans les miens .

Je me fais violence en me disant que ce sera pour plus tard .

Puis , je lui attrape la main et nous marchons tout en discutant de tout et de rien.