𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟐 : 𝐏𝐈𝐑𝐄 𝐂𝐀𝐔𝐂𝐇𝐄𝐌𝐀𝐑

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𝚃𝚆 : 𝚂𝙲𝙴𝙽𝙴 𝙲𝙷𝙾𝚀𝚄𝙰𝙽𝚃𝙴

Charlie

15 heures 24.
Nashville.

J'ai senti une boule se former dans ma gorge alors que je regardais la barre en fer dans ses mains.

Il la faisait tourner avec désinvolture, comme s'il s'agissait d'un simple bâton de majorette, savourant chaque seconde de ma terreur.

– Tu as changé d’avis ?

– Va crever.

Son visage se ferma, la mâchoire contractée par la colère. D'un geste brusque, il attrapa le col de mon t-shirt et le déchira d'un coup sec.

Je me mis à pleurer de plus belle, les larmes coulant en torrents sur mes joues déjà mouillées. La vulnérabilité et l'humiliation s'ajoutaient à tout le reste. 

Puis, sans aucune pitié, il appuya le métal brûlant sur mes côtes.

La douleur était instantanée et exquise, déchirant chaque fibre de mon être. Un hurlement primal s'échappa de ma gorge, si fort que ma voix se brisa.

Les larmes continuaient de couler, se mêlant à la sueur qui perlait sur mon front. Mon visage était noyé dans mes sanglots alors qu'il retirait enfin le métal de ma peau.

Je n'osais pas baisser les yeux, terrifiée par ce que je pourrais voir. Mais la douleur était implacable, un feu brûlant et lancinant qui me consumait de l'intérieur.

J'avais mal. Horriblement mal.

Peu importait mes cris, mes hurlements, ou mes supplications, il restait là, me fixant avec un air de satisfaction sadique, admirant son œuvre.

– Tu as choisi le mauvais camp, princesse, murmura-t-il avec un sourire cruel.

Je fermai les yeux, ne pouvant plus supporter de le regarder. Son visage allait me hanter jour et nuit désormais.

La brûlure sur ma peau était insupportable, chaque souffle était une torture. La douleur, la honte, la peur, tout se mélangeait en un tourbillon.

Soudain, la porte derrière moi se fracassa dans un bruit sourd, et un coup de feu retentit dans la salle. Vito s'effondra au sol, se tenant la cuisse, alors que le sang commençait à s'écouler de sa blessure.

Quelques secondes plus tard, le visage de Luke apparut devant mes yeux. Un souffle de soulagement m'échappa, et je n'avais jamais été aussi heureuse de le voir.

Il s'agenouilla rapidement, prenant mon visage entre ses mains. Un léger sourire de soulagement traversa ses lèvres, mais il disparut aussitôt en voyant l'état dans lequel je me trouvais.

Sans perdre une seconde, il déchira son t-shirt et l'enroula fermement autour de ma cuisse pour tenter de stopper les saignements.

Je me mordis la lèvre pour ne pas crier, mais les larmes commencèrent à couler. Chaque centimètre de mon corps me faisait souffrir.

Luke s'arrêta soudainement, complètement immobile. Sa mâchoire se contracta violemment et ses sourcils se froncèrent.

Ses doigts effleurèrent doucement la marque brûlante sur ma peau, et j'ai senti une boule se former dans ma gorge, comprenant ce qu'il venait de découvrir.

WORST NIGHTMARE I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant