Devant la grande porte, Min ne savait pas quoi faire. Avec la petite peluche à la main, il n'osait pas sonner. Son avion était dans quelques heures et au lieu d'être à l'aéroport il était devant la grande maison de campagne de Yumisa. Il voulait dire au revoir à Yuri et lui donner la peluche. Au départ il voulait juste la déposer et partir sans rien dire mais il lui devait des excuses. En posant son doigt sur la sonnette, c'est Hinata qui lui ouvrit la porte, ses cheveux roux en pétard.
— Oh, bonsoir Minato, comment allez vous ?
— Bonsoir Hinata, je viens juste déposer une peluche à Yuri est ce que-
— Monsieur Ackerman n'est pas là, vous pouvez entrer. Si il avait été là alors je ne vous aurais pas ouvert, il a bien dit qu'il ne voulait pas vous revoir. Êtes vous suicidaire ?
Dans l'ironie de sa question, Hinata ouvrit grand la porte pour laisser le grand homme blond rentrer, se mettant au chaud.
— En fait j'ai vu la voiture de Yumisa partir alors je me suis permis de venir. Yuri est dans sa chambre, je suppose ?
— Il est dans la piscine, mais je ne suis pas sûr qu'il veuille vous voir.
Sans rien répondre de plus, Min prit la route pour la piscine qu'il y avait en bas, dans le sous-sol. Il se doutait qu'il ne voulait pas le voir mais il n'avait pas le choix. Min avait réfléchi pendant des heures à ce qu'il allait dire à Yuri. Il se doutait qu'il allait l'envoyer balader mais il s'en foutait. Il lui devait des excuses sincères. Il ne se voyait pas partir ainsi.
— Yuri ?
Dans la piscine fermée et chauffée, s'y trouvait Yuri, mais pas dans l'eau. Le jeune homme était juste assis au bord, les pieds dans l'eau. Il avait son bas de pantalon relevé pour ne pas mouiller celui-ci, l'air ennuyé. C'est en voyant le blond entrer qu'il fut d'abord surprit, puis c'est avec une pointe de haine qui le regarda.
— ... Toi.
— Je viens m'excu-
Yuri se releva du rebord avec les poings fermés. À son regard, Min su qu'il devait s'arrêter de parler. Il n'avait pas l'habitude, mais cette fois-ci il se tut.
— .. Qu'est ce que tu fou encore ici ? Me piéger pour m'enfermer ici ne t'as pas suffit ? Nan tu dois te pointer ici avec ton air supérieur pour me casser les couilles encore et encore !
— Je viens te dire au revoir.
Yuri s'arrêta de parler, vraisemblablement perdu. Il ne comprit d'abord pas, mais en voyant l'air de l'homme il s'adoucit.
— Tu.. Tu pars ?
Ses épaules retombèrent. Min décida donc de s'approcher pour lui faire face, ne voulant plus se cacher. Il ne savait lui-même pas pourquoi il était là alors pour trouver les mots c'était dur. Assez dur pour briser sa coquille si dure.
— Oui, je pars. Donc je viens te rendre ça. Je l'ai trouvé à ton casier. J'ai su pour ton renvoie et j'en suis désolé.
Pendant un instant, Yuri eut un air désolé au visage. En regardant la peluche en forme de canard qu'il avait dans les mains, il sentit son cœur se réchauffer. Il l'a prit alors doucement pour regarder le petit collier dessus, un léger sourire aux lèvres. Min fut rassuré de voir qu'il n'était plus en colère contre lui malgré toutes les crasses qu'il lui avait fait subir durant ces dernières semaines. Lui qui croyait le garçon rancunier.
— Min, c'est très gentil, merci.
— Yuri je viens aussi pour m'excuser. Je suis vraiment désolé pour tout le mal que j'ai pu te faire, et encore aujourd'hui. C'est pour ça c'est préférable que j'arrête ce travail et que je parte. Donc saches que je suis désolé pour tout. Nagini m'a toujours dit que j'étais un con.. mais avec un grand cœur. Alors, tu acceptes mes excuses ?
Avec un grand sourire, Min regardait Yuri avec espoirs. Pendant un moment, le garçon eut le même regard dans ses yeux, et c'est avec un grand sourire qu'il lâcha la peluche pour la poser sur le sol, pour poser ses mains sur le torse de Min délicatement:
— Min... bien-sûr que.. je n'accepte pas tes putains d'excuses espèce de pauvre con narcissique et dégueulasse !
Plouf. D'un geste vif, Yuri poussa violemment Min dans la piscine devant lui, en le regardant avoir ce qu'il avait eue quelques jours plus tôt, en perdant le faux sourire qu'il avait eue aux lèvres.
— Va te faire foutre, toi et tes putains d'excuses à la con !
Min remonta rapidement à la surface en reprenant sa respiration, choqué de ce qu'il venait de lui faire. C'était à son tour. Rapidement il attrapa la cheville du garçon pour, lui aussi, le traîner dans l'eau, ce qu'il fut contre son gré. Voici maintenant qu'ils se battaient dans l'eau, tentant de noyer l'autre mais c'est Min qui l'arrêta, en maintenant ses membres pour qu'il arrête.
— YURI ! Putain mais arrêtes tes conneries on va se noyer tout les deux, la !
— Va chier ! Que je crève j'en ai rien a foutre si tu crèves avec moi !
Yuri était limite hystérique, dans la colère et la haine qui le contrôlait. Il était fatigué mais c'était sûrement pour cela qu'il voulait tant se battre. Il en avait marre de tout ça.
— T'as gâché ma vie ! Tu l'entends ça ?! Tu as gâché toute ma vie ! Je te déteste !
— C'est bon je l'ai compris, changes de discours un peu !
— Tu m'as tout prit ! Asahi, Sato..
— Sato ? Tu sais ce qu'il fait Sato dans ton putain de dos ?! C'est un putain de dealeur de drogue et c'est lui qui nous a tout volé !
En l'entendant, Yuri se stoppa subitement, mais rapidement il donna un coup dans le visage de Min pour qu'il le lâche, ce qu'il fut en sentant du sang couler de son nez, en ne sentant pas vraiment la douleur tellement il était à nerf. Yuri remonta sur le rebord en étant plus qu'en colère.
— Putain mais arrêtes de mentir ! Arrêtes ! Ça te rendra pas plus intéressant ! Tout ce que tu sais faire c'est détruire les relations qu'on les gens ensemble !
Min, toujours dans l'eau, le regardait droit dans les yeux. Lui aussi était en colère, mais il devait se contrôler. Enfin déjà il devait maintenant contrôler le sang qui coulait de son nez mais cela n'était clairement pas sa priorité.
— Pourquoi je te mentirai sur Sato hein ? Demandes à Nagini ou qui tu veux. On a trouvé qui vendait la drogue et c'était Sato. Vas-y, appelle Nagini avec mon téléphone si tu veux.
Min parla sans filtre, également remonté par tout ce qu'il se passait. Les larmes remontèrent à Yuri. Il shoota dans la serviette qui était sur le sol, complètement trempée.
— Pourquoi aurait-il vendu de la putain de drogue ?!
— On n'en sait rien, Yuri, mais Arish et moi on a peut-être une piste et on pense que Asahi peut-
Tout de suite, Yuri perdit toute tristesse en lui, recommençant à être en colère en entendant le prénom de Asahi sur ses lèvres.
— N'y penses même pas. Ne prononces pas son prénom de ta putain de bouche. J'ai compris en fait. Tu es juste jaloux. Jaloux de la vie que j'ai.
Alors que Min se rapprochait du rebord pour remonter, Yuri se mit devant lui, le regardant de haut avec de la haine dans les yeux.
— Tu n'as pas de vie et ça tu en a la haine donc tu détruis la mienne pour te satisfaire. J'ai compris ça. Et tu sais quoi ? Je l'avais compris le jour où tu m'as embrassé, dans cette boîte de nuit. Mais tu sais quoi, Min ? Détruire la vie des gens ne te rendra pas plus fort. Je ne t'aime pas et je ne t'aimerai jamais. Maintenant que tu partes de ma vie.
Yuri se recula en prenant une nouvelle serviette pour se frotter les cheveux, sans lui porter un regard. Min en profita pour remonter.
— Moi ? Jaloux ? Mais de quelle vie tu parles, Yuri ? T'as pas de vie. T'es personne. T'as deux amis à tout casser. Personne ne t'aime, même pas ton propre père.
Après ces paroles-là, Yuri ne répondit rien pendant quelques secondes. Cette fois, il ne s'énerva pas. Au fond Min avait raison. Il n'avait pas de vie réelle, mais il restait humain.
— Va chier, Min.
Yuri grimpa les escaliers pour remonter, avant d'entendre les dernières paroles de Min, encore en bas:
— Yuri, je pars pour toujours, je prends l'avion ce soir. Tu ne me reverras plus jamais après ça.
Le silence régnait. Min eut un léger espoir en l'entendant redescendre les escaliers, mais il n'avait rien de gentil dans le regard. Yuri planta son regard dans le sien, un regard froid et vide d'amour ou d'amitié. C'était fini.
— J'espère ne jamais te revoir, Minato.
Suite à ses paroles, Yuri remonta rapidement les escaliers pour partir dans sa chambre, le cœur lourd et une boule à l'estomac très douloureuse. Il ne sut pas pourquoi, mais il éclata en sanglot une fois de plus, perdant tout le contrôle de son corps. Il devait se calmer. Il voulait être dans les bras de Asahi à cette heure-ci. Il ne voulait qu'une chose et c'était cela. En laissant Min derrière lui, alors peut-être qu'il arriverait à vivre une vie enfin heureuse malgré son entourage. En entendant une voiture partir en trombe dans son jardin frontal, il su que Min venait de quitter enfin les lieux, le libérant.
Yuri crut mourir. Cela faisait à peine deux jours qu'il était là, dans cette chambre, à regarder le plafond. Il n'en pouvait plus. Tout ce qu'il voulait c'était retrouver son ancienne vie. Il regrettait tellement ce qu'il avait fait. Sans ses actions alors que peut-être Yuri ne serait pas là, dans sa chambre d'enfance qu'il détestait tant, à ne rien faire de ses journées. Il n'avait aucune nouvelle de personne. Il avait réclamé un nouveau téléphone à son père, ce qu'il avait fait mais il ne connaissait pas le numéro de Asahi, ou même celui de Sato. Il avait la rage de devoir rester à moisir ici. Il avait donc préparé un plan. En ayant une idée et une envie, Yuri prépara un sac rapidement en mettant toutes ses affaires possibles. Son père n'était pas encore rentré alors c'était pour lui la seule chance de partir, qu'importe où il allait aller. Il devait partir. Après avoir crocheté la serrure de sa fenêtre, Yuri sortit rapidement en courant le plus vite que possible, en ayant pris de l'argent pour prendre un taxi direction l'appartement d'Asahi.
En frappant à la porte de son appartement, Yuri attendit seulement quelques secondes avant que celle-ci ne s'ouvre sur le grand brun à lunettes qu'il aimait tant.
— Yuri ? Oh mon Dieu tu es là.
Le jeune se fit prendre dans ses bras presque immédiatement, retrouvant le corps chaud qu'il aimait tellement être contre.
— J'ai eu si peur ! T'as encore disparu et je ne savais pas où tu étais.
— Je suis désolé, Asahi. Tu as dû être perdu quand je suis parti. J'ai oublié mes chaussures et mon téléphone en plus.
Tout en se détachant de lui, Asahi laissa son ami rentrer puis il referma la porte avant d'aller chercher une paire de chaussures qui étaient en effet à Yuri.
— Tu as des petits pieds, je n'avais même pas remarqué.
— Merci de ne pas les avoir vendu du Ebay.
Dans un soupire de soulagement, en souriant, beaucoup plus détendu qu'avant, Yuri reprit ses chaussures et les posa au sol, puis tendit la main, pour avoir son téléphone:
— Ton téléphone ?
— Tu l'as vendu sur Ebay lui par contre ?
Dans un rire, Yuri secoua la tête mais en voyant que Asahi ne souriait pas il comprit:
— Je n'ai vraiment pas ton téléphone. Tu l'avais laissé ? J'ai cru que tu étais parti avec.
— Oh, et bien.. j'ai dû le faire tomber en courant, désolé. Ce n'est pas grave j'en ai un nouveau, je reprendrai ton numéro.
Pour le détendre un peu, le corps du grand brun le reprit dans ses bras en posant son menton sur ses cheveux, assez grand pour le dépasser d'une tête.
— Tu as intérêt à retenir mon numéro de téléphone, petite tête. De toute façon je ne vais plus te lâcher.
Ces paroles réchauffèrent le cœur du jeune garçon brisé, un sourire aux lèvres. Il ne sentait jamais aussi bien que dans ses bras.
— Pourquoi tu sens le chlore ? Tu as été dans une piscine ?
— On peut dire ça. Puis-je prendre une douche ?
Yuri releva la tête vers son amant mais celui-ci plaqua immédiatement ses lèvres sur les siennes, délicatement. Les joues du plus jeune tournèrent au rouge, et il sentit la main d'Asahi glisser sur son postérieur pour se frayer un chemin un peu trop profondément dans son vêtement, ce qui le fit se reculer.
— A-Attends, laisses-moi d'abord prendre une douche, s'il te plaît.
Rapidement, le châtain partit à la salle de bain pour se nettoyer, ne voulant plus sentir le chlore. En sortant de la douche il rejoignit son amant, qui l'attendait sur le lit.— Tu es parfait.
Dans un dernier souffle de plaisir, Yuri se recoucha sur le matelas maintenant beaucoup plus humide qu'avant, à cause de la chaleur et de la sueur des deux hommes. Asahi avait beau n'avoir qu'un seul bras de libre, il savait très bien l'utiliser selon son amant.
— Si je n'avais pas ce putain de bras dans ce plâtre je serai encore plus performant, tu le sais ça ?
En tournant la tête vers celui à lunettes, Yuri enfonça celle-ci dans le creux de son cou, se sentant à l'aise au chaud.
— Tu es déjà bien assez performant.
Il pu entendre Asahi se mettre à rire, flatté par le compliment. Il sentit également sa main se glisser dans sa chevelure encore un peu suintante à cause de la chaleur de son corps.
— Asahi, je t'aime.
C'était tout ce qu'il pouvait lui dire. Avec du courage, Yuri se redressa une dernière fois en se tournant complètement vers lui, lui demandant ce qu'il était venu lui demander originellement.
— Je veux que tu viennes avec moi.
— Où ?
— Je n'en sais rien. Ailleurs. Je veux partir avec toi. Pour le weekend ou pour plus, je ne sais pas.
Durant quelques instants, Yuri vu que Asahi n'était pas très sûr alors il se rendit compte que son idée était stupide. Tout en secouant la tête il allait annuler ses dires mais Asahi lui répondit, avec un léger sourire sur le visage.
— Laisse- moi prendre des affaires, et on y va.Yuri n'en croyait pas ses yeux. Après avoir lancé son sac dans le coffre de la voiture d'Asahi, tous deux montèrent pour démarrer et partir de la ville rapidement. Une légère musique accompagnant la route, Yuri avait la tête par delà la fenêtre, en étant heureux de pouvoir sentir le vent frais sur ses cheveux.
— Yuri, tu vas tomber malade.
— Je m'en fous. Je me sens enfin libre.
En le tirant par la veste, Yuri se replaça sur son siège en rigolant, en replaçant ses cheveux correctement. Il alla sur son téléphone pour passer le temps mais Asahi lui prit et le jeta par la fenêtre, en se mettant à rire de plus belle.
— Eh ?! Mon nouveau téléphone ! Asahi ça va pas ?!
— Tu as dis que tu voulais te libérer, alors libères toi ! Tiens prends le mien et jette le aussi, on s'en fou !
Asahi lui donna son téléphone, et il vit Yuri hésiter, alors il détacha lui-même sa ceinture pour sortir sa tête de la fenêtre pour crier un bon coup, en rigolant. Yuri pris rapidement le volant pour contrôler la voiture, lui aussi également en fou rire.
— ASAHI TU ES FOU ?!
En se remettant bien sur son siège à son tour, Asahi reprit le volant en secouant la tête.
— Avec toi, Yuri, je deviens fou, oui.
Les deux hommes se regardèrent dans les yeux pendant un instant, et ce fut magique. Mais tout alla très vite. Le rêve devenu cauchemar. Il vit la route barrée. Asahi s'arrêta alors en râlant, se mettant sur le côté.
— C'est quoi, ce bordel..
— La route est barrée ?
Ils sortirent de la voiture pour aller lire le panneau qui expliquait le pourquoi du comment, et c'est là que tout bascula.
— ASAHI ATTENTI-
Avant de voir quelqu'un arriver vers Asahi pour l'assommer, il se fit lui-même assommer par un coup derrière la nuque, qui l'endormit immédiatement. Yuri perdu toutes notions de la vie, complètement dans le noir. Il ne lui fallu que quelque seconde à son cerveau pour comprendre ce qu'il lui arrivait... et c'était bien le cauchemar qui recommençait. Il venait de se re faire kidnapper, mais cette fois avec Asahi.— Au revoir, Min. Tu vas me manquer, mon pote.
Dans les bras de Nagini. Min avait la tête enfoncée dans ses muscles, refusant de partir. Son avion était maintenant dans une trentaines de minutes. Il devait partir. En se détachant de son meilleur ami, celui-ci plaqua ses lèvres sur les siennes pour un dernier au revoir avant longtemps, avec un poids sur le cœur. Ce n'était même pas à cause du voyage, non. Sa dispute avec Yuri était la principale cause de son mal de ventre.. ou juste un très mauvais tacos qu'il avait du mal à digérer en venant ici.
— Tu pourras me rejoindre, tu sais.
— Tu me vois aller au Danemark, sérieux ?
— T'as intérêt à ramener ton petit cul là-bas. Ce n'est même pas une question.
Tout en soufflant, Nagini se recula de son ami en faisant la mou, retenant ses larmes.
— Je vais me faire chier sans toi.
— Trouves toi un plan cul. Ou tortures le petit Sato qui est dans notre cave au QG, toi qui le trouvait mignon en photo.
— T'es qu'un con, Min.
En agrippant sa valise, ledit se retourna en jetant un dernier coup d'œil à son ami, retenant également mais discrètement ses larmes.
— Je le sais, Nagini. Je le sais. On se revoit bientôt, ce n'est pas un au revoir. Jamais je me lasserai de te faire chier alors je reviendrai.
En s'éloignant, Min se re-chuchota à lui même sa dernière phrase, le cœur meurtri. Alors qu'il allait passer les bornes de passages pour la douane, il sentit son téléphone vibrer dans sa poche arrière. Croyant à un message de Nagini, une dernière blague de sa part, il fut surprit en voyant une pièce jointe venant d'un inconnu. En l'ouvrant, l'homme lâcha presque l'objet dans ses mains, sous le choc. Ce n'était ni une blague venant de Nagini ni un message d'au revoir.. mais c'était bien une photo de Yuri, attaché dans ce qui semblait être une camionnette. Un message apparu en dessous, et celui-ci lui retourna l'estomac.« Si tu pars, il meurt. »
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La poursuite du bonheur
RomanceLorsque Yuri décide de rompre avec sa famille pour mener une vie ordinaire, il est loin de se douter des conséquences qu'il aurait pour le futur. Pris au piège dans une situation délicate malgré lui, il se retrouve contraint d'accepter la protection...