"When you look at him and he's already staring"
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Samedi 31 décembre
Bien emmitouflé dans mon col roulé avec ma chemise rouge et noir ainsi que mon gros manteau d'hiver, je remonte la pente en direction du campement. J'ai la boule au ventre, un mélange de stress et de peur. Je ne sais pas à quoi m'attendre ce soir. Mes grosses chaussures laissent une marque dans la neige à chacun de mes pas. Mon jean slim noir me sert les jambes et m'aide plus ou moins à affronter le froid. J'ai couvert mes cheveux lâchés d'un bonnet gris avec un pompon pour éviter que j'arrive congelé à la soirée.
Si on peut appeler ça une soirée. Lorsque j'ai demandé à mon frère ce qui allait se passer, il n'a pas su me répondre car, je cite Andrew qui cite Sloane : "Tu verras quand tu y seras, tu vas t'éclater". Je ne sais plus si je peux lui faire confiance à ce niveau là.
J'ai aussi pu venir car Maman est rentrée hier à Atlanta. Elle a pu avoir le jour de Noël en congé, mais pour cela elle a dû reprendre le jour du réveillon. Heureusement, elle a pu signer et s'occuper de tout ce qu'elle avait à faire avant de repartir. Je n'ai pas de nouvelle de l'agence pour ma famille d'accueil, et j'espère que cela arrivera bientôt, car mardi la maison ne sera définitivement plus à nous. Je ne sais pas comment ils ont fait pour que cela aille aussi vite, mais peut-être que les loyers impayés de mon père ont joué là-dessus.
Je souffle un bon coup en voyant un halo de lumière en direction du campement. Malgré l'heure tardive et la nuit déjà tombée, j'y vois sans problème. C'est bien une première, je lève la tête pour voir que la lune est à son premier quart. Cela doit bien m'aider. Je reprends ma marche, en sentant mon cœur battre de plus en plus fort dans ma poitrine. Je passe la clôture sans problème, je me demande vraiment comment les chasseurs n'ont toujours pas trouvé le campement. Hayden doit certainement avoir plus d'un tour dans son sac pour les éloigner d'ici.
Je réduis les derniers mètres de distance en quelques foulées pour arriver à la première maison. Une fois arrivé à l'orée de la clairière, je comprends mieux pourquoi il y a autant de lumière. D'énormes feux ont été allumés un peu partout, ce qui fait qu'on y voit comme en plein jour et que malgré les températures glaciales, il ne fait pas si froid que cela. Subjugué par le spectacle, je retire mon bonnet et ouvre le haut de ma fermeture éclair.
- Ça va ? me demande mon frère en m'enlaçant. Tu n'as pas eu de mal à te repérer dans la forêt ?
- Non, ça va, la lune m'a bien aidé. Et ce n'est pas la première fois que je fais le trajet à pied.
- Je suis content que tu sois là.
Il me tend un sourire au moment où Sloane débarque à côté de lui. Elle saute dans mes bras en me saluant. Bien que je l'aie croisée lorsque nous vidons la maison, je n'ai pas vraiment eu le temps de parler avec elle.
- Comment ça va ?! hurle-t-elle surexcitée. Tu vas voir, tu vas kiffer ! Donne moi ton manteau, crois moi, il va plus te déranger qu'autre chose.
Elle me l'arrache presque lorsque je le retire, puis à son comble de l'excitation, elle me prend par le bras pour m'emmener je ne sais où. Je peine à la suivre mais elle finit par s'arrêter devant des tables remplies de boissons et de nourriture. Elle accroche mon manteau à une branche basse d'un arbre, j'en profite pour accrocher mon bonnet avec.
- Bon, commence-t-elle. Ici tu as la bouffe et les boissons. Ne t'inquiète pas on ne t'a pas oublié.
- Ça veut dire quoi ça ?
- Disons qu'on a préparé de la bouffe... Normale.
Je fronce les sourcils et observe plus attentivement les tables ainsi que leur garniture. La plupart des plats sont de la viande. Et je préfère ne pas demander quelle viande, car je me souviens de la fixette qu'avait fait Hayden sur le lapin de la dernière fois.
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I am not yours
WerewolfEst-ce vous croyez aux Loups-garous ? Cette idée n'a jamais traversé l'esprit de Céliane jusqu'à ce qu'elle en rencontre un. Suite à cette altercation, sa nouvelle vie va prendre un drôle de tournant qu'elle n'avait pas prévue. En plus d'un divorc...