Trahir Camille ?

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Je suis devant chez Camille. Il est 17h, ses parents rentrent dans trois heures. On a du temps.

Je ne vais pas vous mentir. J'ai beaucoup réfléchi à sa proposition et je ne vois pas comment je pourrais accepter. Camille semble le genre de femme à prendre un bras si je lui donne ma main. Il suffirait que j'accepte et souffre en silence pour qu'elle fasse comme au cinéma. Et autant je peux embrasser son pied durant des heures s'il est propre pour lui faire plaisir, autant là... C'est compliqué.

Mon objectif va être de trouver un meilleur compromis en face-à-face. Je veux qu'elle voie à quel point je suis déterminé pour que ça fonctionne entre nous.

J'ai frappé à la porte. Et Camille vient de m'ouvrir, une minute après.

Camille : Salut. Désolé j'étais au lit, je devais remettre mes chaussures avant de t'ouvrir pour ne pas salir mes chaussettes.

Moi : Oui... Salut Camille. Je veux qu'on discute en face. Ce sera mieux que sur Snap.

Elle m'a invité dans sa chambre. À peine entré que la pièce en elle-même est marquée par son odeur. Quand j'étais venu, il y a une semaine de cela, on sentait les produits de beauté, les draps propres et son parfum. Aujourd'hui, on sent elle et elle seule.

Camille : J'espère que l'odeur ne te dérange pas, de toute façon c'est de ta faute. À toi de prendre soin de moi.

Elle se couche sur son lit et enlève la chaussure et la chaussette du pied que j'avais fait au cinéma. De mon côté, je m'assois sur sa fameuse chaise de bureau, objet sur laquelle j'avais fait mon premier massage des pieds, et je la ramène au bord du lit.

 De mon côté, je m'assois sur sa fameuse chaise de bureau, objet sur laquelle j'avais fait mon premier massage des pieds, et je la ramène au bord du lit

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Camille prend soin de l'enlever doucement et avec élégance pour mettre en valeur son pied

Camille : Tu as qu'à commencer par lui si vraiment c'est trop dur pour toi. Il est propre de ce matin.

Moi : Propre propre ? Non car ton pied de quatre jours tu ne le décris pas comme sale alors que...

Camille : Il n'est pas sale ! Je t'ai dit. Je prends super soin de ne pas avoir de saleté parasite. Mon pied n'est marqué que par lui-même. Je ne suis pas une dégueux enfin.

Hum.

Camille : Propre de ce matin sinon dans le sens laver. Avec du savon.

Quoiqu'il en soit. La voilà couchée, à me tendre son pied nu et propre de ce matin tandis que l'autre reste dans sa basket bien conservé. Le premier dégage tout de même une légère odeur. Mais comparée à ce que j'ai vécu l'autre jour, elle ne paraît ni puissante ni désagréable. En fait... c'est peut-être sa technique. Me marquer suffisamment fort pour que le reste paraisse plus simple.

Sans me poser de questions. Je commence à embrasser son pied tendu. J'avoue y être allé naturellement. Chose que je n'aurais jamais faite il y a une semaine. Et surtout, je regarde Camille réagir. Quand j'embrasse son pied, elle le tend d'autant plus. À tel point que si je recule ma tête, son pied me suit tel un aimant. Quand je sens son pied en insistant sur le bruit de mon inspiration, elle se mord les lèvres. Et là, si je le lèche du talon au sommet, elle gémit et projette sa tête en arrière sur son oreiller.

Ses pieds m'ont changéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant