/!\ MATURE. Comment je suis devenu fétichiste des pieds à cause de (grâce à !) ma petite amie en soif de domination. Si j'avais su avant de la rencontrer...
Ce récit relate l'aventure d'un homme se transformant petit à petit en fétichiste de l'élu d...
Je me redresse en urgence. Camille est à la porte, elle vient de la refermer. On est seul à deux puisque sa sœur est partie de la maison. Elle lâche sa bouteille d'eau qui vient rouler sur le sol. Ses lèvres sont grandes ouvertes, et ses yeux pétillent. Je peux voir quelques larmes se libérer.
Moi : Écoute Camille. J'ai juste rompu la menace. Le reste fonctionne toujours.
Elle ne répond pas. Sa main vient se mettre devant sa bouche et ses yeux transmettent une profonde tristesse.
Moi : Tu te sens trahie. Camille écoute. Tout reste pareil, juste. Plus de menace. Que du consentement.
Elle se rapproche de son tiroir ouvert. Elle fouille dans ses sachets tout en reniflant de peine.
Camille : T'as fouillé mon tiroir...
J'ai limite de la compréhension pour elle. Finalement, elle est prisonnière de son fantasme. Je m'approche d'elle pour la soutenir et la prendre dans mes bras.
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Camille est toute autant prisonnière que moi. Moi de ses pieds, elle de ses pulsions.
PS : Et voilà une erreur fatale que je n'aurais pas pu prédire à ce moment-là. Camille a beau être réellement triste, elle n'en reste pas une très bonne manipulatrice quand elle veut quelque chose...
Au moment où je lui touche le bras. Elle le saisit et me plaque au sol sur le ventre. Qu'est-ce qu'elle fait !?
Camille : Tu veux plus de moi c'est ça ?
Elle a un de ses sachets dans la main. Couleur bleue. Je reconnais ! C'est le sachet de chaussettes avec marqué « Quatorze jours » !
Moi : Attend Camille, je t'ai dit que j'étais...
Elle arrache avec ses propres dents le sachet et ses chaussettes tombent sur mon dos. Elle les prend et les colle soudainement à mon nez et à ma bouche. À partir de là, décrire le ressenti va être difficile pour moi.
Camille : J'ai essayé normalement. Tu n'as pas voulu. J'ai essayé via un contrat. Tu ne veux plus. On va devoir faire via la force.
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