La sœur de Camille, Léa, monte d'un pas assuré à l'étage où nous sommes. Je me suis glissé difficilement avec l'aide de ma petite amie en dessous du lit sur le dos. Je suis serré entre le parquet froid et les lattes qui m'écrasent le visage et le torse. Et tout ça tout nu et attaché aux mains et aux pieds. J'ai la tête penchée sur le côté intérieur de la pièce pour voir ce qu'il se passera.
Camille quant à elle s'est précipitée pour remettre sa chaussette et sa chaussure sur le pied qu'elle a utilisé pour le préliminaire. Et elle s'est assise sur le lit. Une de ses jambes bouge beaucoup, serait-ce toujours pour produire du pied ou par stress cette fois-ci ?
Léa arrive devant la porte et ouvre sans frapper.
Camille : Tu fais quoi ici tu as cours cette après-midi ?
Léa souffle.
Léa : C'est bon, tu les fais qu'à distance toi ! Tu ne vas rien me dire.
Je ne vois que le bas des jambes. En premier plan, les deux baskets de Camille, et plus loin les deux de Léa. Léa semble se déplacer et s'amuser avec des affaires sur les meubles de Camille.
Camille : Sinon tu peux partir de ma chambre ? J'ai beaucoup de taf.
Léa : Tu ne veux même pas profiter que je rentre plus tôt pour rester un peu avec moi ?
Léa vient s'installer juste à côté de Camille sur le bord du lit. Les lattes s'affaissent de plus en plus et je suis comprimé.
Camille : Qu'est-ce que tu veux ?
Léa : Tu vois Clara et Ines ? Elles sont revenues avec leurs parents dans le secteur.
Camille : Putain, ça va faire deux ans.
Je ne sais absolument pas de qui elle parle...
Léa : Je les ai invitées ce soir. Les parents ne sont pas là, je ne sais pas si tu savais.
Camille : Heu... non.
Léa : Elles vont passer la soirée avec nous. Elles sont trop contentes. Tu devrais amener ton copain aussi pour faire mieux connaissance. Faut profiter, personne ne le saura.
Camille : Amène le tien aussi dans ce cas.
Léa : On est plus ensemble.
Camille : Quoi ? Déjà ?
Camille prend un ton condescendant envers sa sœur tandis que cette dernière commence à enlever ses chaussures. Sauf que pour rappel, je suis à peine à 20 centimètres de leurs pieds. Elle les enlève à l'aide du bord de ses pieds par effet de levier.
Camille : Pourquoi tu enlèves tes chaussures dégueulasses dans ma chambre ?
Léa : Oh c'est bon j'ai eu une grosse journée. Et ta chambre elle pue avec tes pieds. C'est toi la pire. Moi ils sentent pas mauvais.
Alors si. Enfin, ils sentent. Je peux le confirmer puisque je suis le plus proche. Le fait d'avoir enlevé ses chaussures révèle les deux chaussettes grises de Léa. Elles sont légèrement humides du fait d'être restées confinées. Au nez je dirais que ses pieds datent d'un ou deux jours. Mais l'odeur n'est pas exactement la même. Ce qui me laisse à penser une chose, chaque personne aurait son odeur de pied bien à elle.
Enfin je veux dire. On reconnaît que c'est une odeur de pied évidemment. Mais il y a quelque chose d'unique. Une note d'odeur.
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Ses pieds m'ont changé
Romance/!\ MATURE. Comment je suis devenu fétichiste des pieds à cause de (grâce à !) ma petite amie en soif de domination. Si j'avais su avant de la rencontrer... Ce récit relate l'aventure d'un homme se transformant petit à petit en fétichiste de l'élu d...