Chapitre 27 : Obligations Masquées

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Ji-Hoon arriva à proximité de la demeure de Na-Young, incertain. 

Après un moment d'hésitation dans sa voiture, il saisit son téléphone et composa le numéro de Na-Young. Aucune réponse. 


L'irritation monta en lui, et après un soupir lourd, il tapota rapidement un message :

 « Je suis devant chez toi, réponds-moi s'il te plaît. »


Na-Young, absorbée par son dessin, sursauta à la lecture du message. 

. « Qu'est-ce qu'il fait ici ? », murmura-t-elle, alarmée. 


Alors qu'elle hésitait sur la marche à suivre, un second message vibra : 

 « Veux-tu que je sonne à la porte ? »


Elle se précipita vers l'entrée, mais s'arrêta net, réalisant qu'elle n'avait pas ses lunettes. 

« Attends, j'arrive », répondit-elle, avant de filer vers sa chambre. 


Elle gravit les escaliers à la hâte, se saisit de ses lunettes, attacha ses cheveux en un chignon hâtif, et s'élança dehors.

À la vue de Na-Young qui sortait, Ji-Hoon quitta son véhicule. 


Elle s'approcha de lui, les bras croisés, et dit d'un ton ferme : 

. « Si ma tante te voit ici, elle ne sera pas contente. Je t'en prie, pars. »


La réaction de Na-Young le prit de court ; jamais auparavant une fille ne l'avait traité avec tant de froideur. 

. « Tu ne réponds pas à mes appels... », protesta-t-il, déconcerté.


Na-Young choisit de ne pas relever, poussant un soupir au lieu de répondre. 


Ji-Hoon insista : 

. « Na-Young, que puis-je faire pour que tu m'accompagnes à cette exposition ? »


Elle se tourna vers lui, l'air agacé par la situation. 

. « Ji-Hoon, tu me places dans une position inconfortable... »


. « Est-ce à cause de quelqu'un ? », interrompit-il, la curiosité aiguisée par un soupçon.


. « Que veux-tu dire ? », demanda Na-Young, ne saisissant pas son insinuation.


Ji-Hoon clarifia : 

. « Je me demandais si... si tu avais quelqu'un dans ta vie qui t'empêche de m'aider ? »


Sa question prit Na-Young de court: 

. « Non, je ne vois personne. Pourquoi une telle question ? »


. « Juste comme ça, je pensais que peut-être tu étais contrainte par quelqu'un d'autre... »


Na-Young réfléchit un instant puis reprit : 

. « Il n'est pas nécessaire d'avoir quelqu'un pour refuser. Je n'apprécie pas ta manière de faire, c'est irrespectueux. »

Sous un Autre Jour 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant