Les kilomètres se déroulent sous nos yeux, ce Dakar me fatigue à présent c'est long autant de jour dans le désert à bouffer de la poussière à se lever aussi tôt le matin pour tenir jusqu'à bien 22h le soir. Mon dieu quel rythme de vie, je raconte tout à mes parents même ce que je ressens. Je suis heureuse de le vivre mais je pourrais pas faire ça tous les jours ça fatigue beaucoup trop.
Malheureusement pour nous les 15 minutes perdu il y a quelques jours avec la stratégie de Sébastien n'a pas fonctionné aujourd'hui on a tordu le triangle droit de la voiture. Au kilomètre 132, ça fait 1h qu'on est immobilisé et on est pas encore partis. Je suis sortie comme eux pour prendre l'air Fabian trafique la voiture pendant que Sébastien à perdu patience et tourne en rond un peu plus loin. Il regarde les autres voitures nous passer devant il met des fois ses mains derrière la tête en signe de désespoir. Il fait signe à Nasser pour qu'il fasse attention derrière la dune au trou qui est présent, un signe de pouce de la part du pilote lui est adressé et oui on est allé tout droit dans le trou nous. Et Sébastien est plus loin pour prévenir les autres de ralentir qu'on est là. Pour la sécurité avant tout. Mais à ce moment la on sait que le Dakar est perdu pour nous peut être pas encore terminé mais perdu ça c'est sur.
L'hélicoptère nous film du ciel ça sera diffusé ce soir, qu'elle déception, je rejoins Sébastien pour lui faire un câlin de réconfort. Il l'accepte sans sourciller et me dit à l'oreille.
- On le gagnera pas encore cette année...
Je sens la déception dans sa voix ça fait tellement longtemps qu'il essaye de gagner, ça lui sait mal évidemment. Je le serre fort contre moi quelques instants pour lui montrer que je suis avec lui quoi qu'il arrive. Il me rend mon étreinte.
Quand nos dépanneurs arrivent enfin et qu'on a fini de réparer on repars après bien 1h15 d'immobilisation, on continu jusqu'à l'arrivée. Un petit débrief avec Nasser ce soir avant de reprendre la route demain mais sans motivation égale à tous les autres jours qu'on ait pu faire et oui on a plus aucune chance de gagner maintenant. Faudrait que l'Audi de Carlos Sainz soit en panne. Mes parents sont déçus aussi mais c'est le jeu, je leur dis qu'après le Dakar on a quelques courses à faire mais que je devrais venir pour le mois de juillet celui de mon anniversaire. Ils sont contents et attendent mon arrivé avec joie et impatience. La spéciale se déroule, le soir Nasser monte dans sa voiture personnelle avant de nous dire au revoir et bonne chance pour finir ce Dakar. Il est énervé au plus haut point, des soucis tout les jours sur sa Prodrive il en est dégoûté et a décidé d'abandonner et rentrer chez lui. On lui dit au revoir avec l'équipe malheureux de le voir partir comme ça.
Mais bon on continu quand même espérant monter sur le podium. A l'arrivée, on en peux plus autant les uns que les autres, le soleil dans le désert ma donné mal à la tête je le traîne depuis, une horreur. Mais je souris, le Dakar est enfin fini c'est sur qu'on a pas gagné Carlos Sainz savoure déjà sa victoire. Bien évidemment ça fait rager Sébastien mais il n'est pas désagréable avec nous pour autant. Heureusement ça me plairait pas trop je pense. Bref les résultats arrivent vite et on est quand même sur le podium avec une belle 3 ème place derrière le Toyota de Guillaume de Mévius.
Quand on a eu reçu notre trophée de 3 ème place je l'envoie en photo à mes parents en écrivant "Une belle 3 ème place malgré tout ça ..." et ma mère m'envoie un smiley cœur et réconfort. Et oui c'est comme ça pas encore pour cette année. On va faire les bagages et rentrer, revenir encore mieux l'an prochain en tout cas j'étais contente de vivre cette aventure hors du commun.
On a vécu des fous rires, des engueulades et des moments de stress mais bon tout était à prendre au final. J'ai tout aimé.
Même la rencontre avec les autres pilotes. J'ai hâte de rentrer à la maison maintenant, le trajet me paraît pas très long. Je m'endors rapidement dans les bras de Sébastien et j'en bouge plus d'ici qu'on arrivent aux portes de la vieilles bâtisses. Les cris des autres me réveille quand on approche dans l'allée et je sors avec les gars du véhicule une fois celui-ci à l'arrêt. Je suis secoué dans tous les sens.
Conclusion un bon repas chaud et au dodo.
Durant les 3 mois qui suivent je suis remonté chez mes parents finalement avec une course dans le sud j'en ai profité mais pas longtemps 2 jours mais ils étaient content de me voir. Même pour si peu de temps.
Ça passe extrêmement vite. Le mois de juillet est déjà la, c'est le mois qui contient une date clé, celle de mon anniversaire.
VOUS LISEZ
Sébastien Loeb et Moi
FanfictionSalut à tous voici une histoire hors du commun avec un pilote hors du commun. Je suis allé pour la deuxième fois à une course et un pilote à retenu mon attention. Je le trouve tout bonnement extraordinaire et épatant. Donc j'ai eu envie d'écrire su...