Sébastien Loeb et Moi

Chapitre 73 - l'Avion

Il est tôt, on a dit au revoir à tout le monde hier soir évidemment il est 4h du matin c'est pas trop le moment, on est censé arriver dans la soirée il me semble, mais ma mère nous attend dans le salon faut dire que je m'y attendait un peu.

- Maman ... Dis-je doucement pour ne pas l'effrayer.

- Ma puce ... je viens vous souhaiter bon voyage, évidemment tu m'envoie un SMS quand vous êtes bien arrivé.

- Bien sur j'oublierais pas ... Dis-je en la serrant dans mes bras.

Une boule au ventre de savoir que je vais être loin d'eux aussi longtemps, mais je suis quand même contente de partir, je suis avec l'homme que j'aime alors pas de peur à avoir. Elle nous aide à mettre les dernières affaires dans la voiture, on prend la RS6 pour aller à l'aéroport elle sera la à notre retour. Elle sera en sécurité, puis je la serre à nouveau fort contre moi avant de grimper sur le siège passager et lui faire au revoir à la fenêtre. Elle sera pas tranquille tant qu'on aura pas atterri, je le sais.

"On est installé dans l'avion" Dis-je à ma mère une heure plus tard.

Le temps de prendre les billets, d'être enregistré, d'avoir fait passer tout les bagages, etc ... il a bien fallu une grosse heure.

Elle me répond cependant immédiatement.

"Faite très bon voyage, j'espère que tu ne seras pas trop malade, je pense à toi. Je t'aime."

"Je t'aime aussi, je te dirais ça !"

Je regarde par le hublot et me dit "mon dieu si je suis malade" J'angoisse donc mais me dit qu'il faut que je me détende, si je dois être malade de toute façon je le serais. C'est inévitable, je souris à Sébastien et fait mine de rien, quelques minutes plus tard, le pilote annonce que le vol ne devrait plus tarder puis la machine se met en route et je prends la main de Sébastien.

Il réagit et serre de son côté pour me montrer qu'il est la, il doit se demander ce qu'il se passe parce que habituellement j'adore voler, qu'es ce qu'on a pu le faire avec son hélicoptère mais la j'ai des "nausées" et il l'ignore.

Nous décollons, plusieurs heures plus tard, ça va je n'ai pas recraché, d'ailleurs je n'aurais pas grand chose que j'ai pas déjeuné, mais je souffle assez souvent pour me détendre, je fais assez discrètement que Sébastien ne s'est rendu compte de rien. Ça me rassure, je continu à faire comme ci de rien n'était mais nous sommes quasiment arrivés, il doit rester maintenant que 2 heures de vol à tout casser, le plus dur est fait mais la je sens que ça va pas. Mon ventre me le fait sentir et c'est de pire en pire quand l'odeur de ragoût fait son entré dans l'avion. Mon dieu je place ma main devant la bouche je vais vomir, je me lève en trombe, pousse Sébastien pas méchamment mais avec précipitation pour aller dans les toilettes à deux pas. Mon dieu je suis contente qu'ils soient si proche, Sébastien me suit évidemment de suite, je vomi ce n'est pas très beau mais je vomi du rien, surtout de la salive mais j'avais pas le choix fallait que ça sorte.

- Ça va pas ? Me dit-il dans mon dos.

- Je sais pas ce que j'ai l'odeur m'a pas plu du tout. Dis-je en parlant évidemment du ragoût.

- Ahhh ... tu mangera rien alors ?

- Non et si tu pouvais éviter de manger à côté de moi ça m'arrangerait aussi. Dis-je avec dégoût.

- Désolé mais tu es malade ? Tu es sure que c'était une bonne idée de t'inscrire ? J'aurais pu prendre Fabian !

- Non ... non ... je ... ça me tient à cœur d'être sur ce Dakar avec toi. S'il te plaît ne change rien, c'est rien ça va passer. Dis-je en essayant de le rassurer.

- Tu es sure ?

- Certaine, on va s'asseoir ? Dis-je en appuyant sur le bouton pour faire partir du rien.

Une question d'hygiène avant tout, j'ai du mal à supporter le reste du voyage mais je fais comme ci de rien n'était et prie pour que ça s'arrête et vite j'imagine pas comment sera le retour. Mon dieu je redoute déjà, c'est compliqué d'être dans cette situation, j'espère que la voiture ça ira. Sébastien roule vite quand même, faudra que je prévois des sacs pour vomir au cas ou on ne sait jamais ça ne se contrôle pas ce genre de choses.

Quelques heures plus tard, mes pieds s'enfoncent dans le sable de l'Arabie Saoudite, je souris enfin, ça faisait longtemps que j'attendais ce moment. J'envoie un message à ma mère.

"J'ai mal fini le voyage, j'ai été malade quand l'odeur de nourriture à envahit l'habitacle, j'ai du vomir mais Sébastien ne se doute de rien j'espère que ça m'arrivera pas en lisant le road book sinon ça va être l'enfer. J'espère que tout le monde va bien, de gros bisous."

Ma mère me répond évidemment de suite.

"Fais attention à toi, tant que Sébastien ne se doute de rien c'est bien j'espère que ta surprise sera comme tu l'attend mais te met pas en danger si tu dois lui dire avant fais le pour ton bien. Je t'aime, on t'aiment tous, tout le monde va bien on pense à toi. A ce soir en facetime."

Je souris et lui répond "Bien sur" ça veut tout dire il me semble, je suis Sébastien, le reste se passe bien, on prend connaissance de tout on voient la voiture. Je ne suis plus malade, envolé comme l'avion d'ailleurs.

Le soir par vidéo, on ne dit pas un mot avec ma mère elle constate que ça va bien, je souris je ne suis pas malade et je lui fais comprendre que c'est passé. Que je sais pas pourquoi j'ai vomi, et tout ça pour brouiller les pistes parce que Sébastien et mon père sont présents. Évidemment Sébastien sera la à chaque fois, quand on raccroche je me retrouve rien qu'avec lui.

- Tu es sure que c'est passé ? Ça ira ? Il faut pas que je te remplace d'urgence ?

- Non tout vas bien, je ne me sens plus bizarre. Je pense que j'ai juste mal vécu le vol c'est tout, peut être il y aura des chances pour que ce soit pareil au retour. Je sais pas mais en tout cas ça va nettement mieux, je te promet.

Il me fait confiance et nous fermons ensuite les yeux pour une nuit bien mérité. J'ai dormi comme un bébé, à merveille et je crois que lui aussi mais je vois qu'il s'inquiète beaucoup pour moi malheureusement.