Chapitre 50 - La fin du Dakar

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Le Dakar touche bientôt à sa fin et heureusement j'en peux plus, d'être la. J'en parle à mes parents de tout ce qui se passe et tout ce que j'ai sur le cœur ça me fait du bien car je ne supporte plus cette ambiance. On va pas tarder à se lancer pour cette dernière spéciale. J'ai pas été des plus sociable cette année j'ai très peu discuter avec les autres concurrents, j'ai passé plus de temps avec Xavier que Sébastien et je vais bientôt lui dire au revoir pour rentrer avec celui avec qui je suis en désaccord.

Je dicte à Sébastien mais avec aucune envie, ni même joie. On a pas eu de panne éliminatoire ni même pénalisante on devraient être sur le podium c'est sur maintenant la première place est peut être compromise car les autres n'ont pas eu beaucoup de soucis non plus et nous avons été rattrapé. Stéphane Peterhansel est devant nous à 6 minutes du général avec sa Audi.

Je doute qu'on arrivent à rattraper ce temps ce qui énerve encore plus Sébastien mais moi ça m'est égal j'ai pas plus envie de le gagner que ça ce Dakar je trouve qu'il ne le mérite pas à faire autant de mal. Julia est dépité de voir qu'on puisse me faire du mal comme ça et je sais que je suis malheureuse. Mais c'est comme ça, je ne fais que subir en ce moment. Dakar terminé nous franchissons la ligne d'arrivée, je ne pense pas qu'on soit premier on attend un peu car c'est très serré cette année dans le doute. Stéphane arrive 2 minutes après nous toujours avec son avance c'est lui qui gagne ils lui annonce immédiatement et l'Audi est mise à l'honneur avec ses pilotes sur le toit.

Ils sont heureux et Sébastien rage de voir ce nouveau Dakar lui passer sous le nez encore une fois. Je ne dis rien et reste à ma place, je regarde les gagnants savourer leur victoire, Sébastien s'éloigne il a la deuxième place déjà pas mal mais c'est pas ce qu'il vise et ça l'énerve de plus en plus chaque année.

Xavier me retrouve et me demande ou est Sébastien on a récupéré le trophée de 2 ème place et après il a disparu. Je lui réponds que je sais pas et nous partons le chercher. Il ne réponds pas quand on l'appel que ce soit l'un ou l'autre, je trouve ça bizarre et mon cœur s'accélère, je tremble, quelque chose se passe et mon instinct m'en préviens mais je ne sais pas ce que c'est et plus j'avance plus c'est fort.

Xavier pousse la bâche qui nous barre le chemin et la je vois, je vois et ça me tue. Il est en train de bouffer littéralement la bouche de cette pute. Et mon cœur se brise en mille morceaux il ne pouvait pas me faire plus de mal. Quand il nous remarque après un temps beaucoup trop long à mon goût, il repousse Inès et se précipite vers moi mais je me tourne derrière Xavier la respiration coupé, ne pouvant plus bouger. J'ai la main au niveau de ma gorge, j'arrive pas à reprendre l'air qui circule autour de moi. Haletante, je place ma main pour le stopper et cherche mon air en paniquant de plus en plus. Je le frappe ne le laissant pas approcher, il remarque à ce deuxième instant précis après le 1 er qui était quand je les ais vu s'embrasser, le mal qu'il me fait. Et je vois qu'il s'en veux immédiatement mais c'est trop tard, je ne peux pas faire comme ci de rien n'était et je continu à m'étouffer et le temps commence à me manquer. Sébastien ne peut rien pour moi, je l'en empêche par tous les moyens c'est Xavier qui tente l'approche et je le laisse faire alors il se précipite un peu plus.

Et me fais m'asseoir il se place en face de moi et me parle m'obligeant à le fixer que lui, uniquement lui.

- Respire Angie, respire, inspire expire, s'il te plaît. Fais le avec moi ...

Mes yeux plongés dans les siens j'essaie de faire ce qu'il me dit il en va de ma vie. Mais j'ai l'impression que ça a du mal, je me force à souffler de l'air que je n'ai pas pour pouvoir essayer d'en récupérer en sens inverse. Très doucement et dans le pire des moments mes narines se mettent à fonctionner et je respire enfin de l'air. De l'air venant du désert, de l'air chaud, il emplie tout mon corps et Xavier m'accompagne 5 longues minutes jusqu'à ce que j'y arrive bien par moi même puis il me laisse faire en me regardant toujours me tenant les mains. Je ne tremble plus de manque d'oxygène.

Je me calme tranquillement, puis une voix viens briser le silence, celle de cette pute.

- Et bien tout ça pour ça ... Dit-elle de son ton toujours aussi hautain.

Je la regarde avec haine mais je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que Sébastien réagit au quart de tour.

- Dégageeee ... Gueule-t-il si fort que j'ai l'impression que le sol tremble. Je veux plus te revoir .... Fini-t-il tremblant comme une feuille.

Il fait pitié à cet instant précis, je reste contre le torse de Xavier, je suis bien je me calme doucement. Elle est hors de ma vue je me porte mieux. Il me regarde et se baisse à ma hauteur, il tente de s'approcher mais j'en ai pas le courage la, il me dégoûte.

- N'a ... pprooooche ... pas ... Pénais-je à sortir tellement ma voix est enroué.

J'ai abîmé mes cordes vocales, j'ai tellement mal que ma main se remet immédiatement au niveau de ma gorge. Je suis rouge à ce niveau la, ça m'a fait très mal et les larmes s'échappent de mes yeux. Il ne peut s'empêcher de se retenir voyant ma souffrance, ce qu'il m'a infligé, ce qu'il a osé me faire subir.

- Ramène moi. Dis-je à Xavier qui accepte de suite.

Il a eu la peur de sa vie, me dit-il quand on marchent, il me tient en vrai ami pour éviter que je ne m'écroule. Il m'amène à l'infirmerie, nous avons une médecin géniale. On laisse Sébastien au sol avec ses regrets. J'ai eu un pincement au cœur de le laisser comme ça mais il le mérite, il m'a tellement fait mal que j'aimerais lui en faire autant. Il pleurait comme un bébé, je sais qu'il regrette mais le mal est fait c'est avant qu'il fallait y penser.

Xavier reste avec moi tout du long, je peux compter sur lui, le sourire me revient rapidement. L'autre folle à compris qu'elle gênait qu'elle part dans sa fourgonnette. Elle déserte les lieux après avoir bien foutu la merde, elle aura eu ce qu'elle voulait cette pouffiasse. J'en reviens pas qu'un couple aussi solide que le nôtre ait pu flancher à cette allure la jamais j'aurais pensé que ça puisse se passer comme ça.

Je suis dévasté, mes parents le seront aussi.  Notre départ est prévu demain, je ne me vois pas rester avec Sébastien jusque la alors je demande à Xavier.

- Ça t'embête de m'accueillir pour la nuit ?

- Non mais tu es sûre de toi ? Vous devriez peut être discuter ! Il regrette je le sais, ça c'est vu de suite ...

- Je vais pas lui pardonner comme ça c'est vraiment mal me connaître. Il m'a fait beaucoup de mal ... Dis-je doucement pou qu'il comprenne que je ne changerais pas d'avis.

- Dans ce cas, oui tu peux venir évidemment. Dit-il en me serrant contre lui. Tu m'as fait peur, ajoute-t-il.

Je resserre mon étreinte, la personne qui a eu le plus peur c'est moi.

Sébastien Loeb et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant