Sébastien Loeb et Moi

Chapitre 59 - Aïe

- Mademoiselle vous m'entendez ? Me dit le sapeur pompier.

- Sébastien ! Répétais-je en boucle je m'inquiète pour lui.

- Mon collègue s'occupe de lui, dite moi si vous avez mal à quelque part ?

- Il respire ? Dis-je paniqué il ne pourra rien tirer de moi tant que je saurais pas pour Sébastien et il a l'air de s'en rendre compte rapidement.

- Oui il respire, ils l'ont sortis il va à l'hôpital j'aimerais que vous puissiez le suivre mais pour ça je dois savoir si vos jambes vous font mal ?

- Pourquoi mes jambes ?

Je baisse donc les yeux et remarque que des bouts de verres sont présents absolument partout sur moi, le pare-brise s'est brisé en mille morceaux. Je me concentre et lui dis.

- Non je crois que j'ai pas mal.

- Très bien nous allons vous extraire si jamais vous ressentez une quelconque douleur je veux que vous m'en avertissiez immédiatement c'est bien compris ?

- Compris. Répétais-je ne voulant qu'une chose c'est de voir Sébastien.

 Ils commencent à me sortir avec peu de mal, la voiture est fracassé mais pas assez pour que les portes ne s'ouvrent plus. Ils me sortent par celle-ci, puis le brancard est la pour me réceptionner, je met mes mains sur la poitrine c'est la que j'ai mal, le sapeur pompier regarde et voit que la ceinture ma comme bloqué la respiration. J'ai la trace de celle-ci tout le long de mon ventre, poitrine jusqu'à mon cou.

Je cri de douleurs, ils me mettent en position allongée et je ne pense plus à rien ça a l'air d'aller mieux. J'ai remarqué des coupures partout, du sang sur mes bras, mon visage.

J'ai mal, ma famille mon dieu ils vont s'inquiéter.

- Ma famille est dans les gradins ... dite leur ou on va ! S'il vous plaît. Dis-je à l'homme qui est avec moi depuis le début.

- Très bien je m'en charge. Dit-il en me souriant.

Je le voit s'éloigner, je lui fait confiance. Je décide donc de remettre ma vie entre leur mains et je ne dis plus rien jusqu'à la salle d'opération. Ou je remarque qu'on m'ausculte dans tous les sens.

- Qu'es ce qu'il se passe ? Dis-je enfin. 

- Vous inquiétez pas nous avons retiré tout les bouts de verres. Ça va aller. 

- Sébastien ? 

- Il a une vilaine entaille dans le ventre mais il va bien, il c'est réveillé il vous a demandé vous pourrez aller le voir rapidement ça vous va ? 

- Oui très bien merci. Merci beaucoup. Dis-je fatigué.

Je m'endors, les laissent faire et quand je me réveille je suis dans une chambre blanche avec toute ma famille qui me scrute les larmes aux yeux.

- Oh mon dieu ma chérie ça va ? Dit ma mère en panique.

- Oui ça va rassure toi je n'ai pas grand chose.

- Tu nous a fait peur ... Dit mon frère les sanglots dans la voix.

- Oui très peur ... Réponds Julia à ses côtés.

- Vous inquiétez pas, ça va, la ceinture m'a fait le plus mal le reste c'est superficiel. Vous avez vu Sébastien ?

- Oui il est dans la chambre d'à côté. Il va bien. Dit Clémentine en souriant.

- Tant mieux.

Je reste la à m'endormir une énième fois je suis super fatigué, mes yeux ne tiennent pas ouvert et je laisse les choses se faire je me dis que je serais en meilleures formes si je laisse mon corps se reposer. Quand j'ouvre les yeux plusieurs heures plus tard, ma mère est toujours la mais elle s'est assoupie. Je ne fais pas de bruit et me met debout, j'arrive à marcher normalement, j'ai quelques douleurs mais ça va. La chambre d'à côté on m'a dit, je me dirige donc vers celle-ci qui est à 3 pas j'ai vu mon père dans le couloir un peu plus loin Kévin et Julia qui prennent un truc à la machine à café. Ils sont mignons tout les deux, le sourire me vient puis j'atteins la porte qui m'intéresse et entre donc dans la chambre.

Je porte ma main droite à la bouche il est pas défiguré mais presque, j'ai mal pour lui, je sais pas s'il dort. Je m'avance quand même et lui chuchote à l'oreille.

- Sébastien tu m'entends ?

- Oui ... Répond t-il en ouvrant les yeux à présent avec de la difficulté.

- Oh ça va mon cœur ? Tu m'as fait peur. Dis-je en lui caressant le visage doucement pour ne pas lui faire mal.

- Et moi c'est toi qui m'a fait peur. Dit-il avec un petit sourire.

- T'inquiète pas pour moi je n'ai quasiment rien.

- Je vois ça ! Tu es venue seule ?

- Comme une grande. Dis-je avec un sourire.

Il me prend la main et je reste avec lui jusqu'au moment ou ma mère fait résonner sa voix dans le couloir ayant remarqué ma disparition.

- Ah ça c'est pour moi ! Dis-je en me levant pour aller à la porte de la chambre de Sébastien.

Il me regarde faire et ne dit rien, quand ma mère m'aperçoit elle vient me prendre dans ses bras inquiète. Je la rassure au mieux et nous passons tous la soirée dans la chambre de Sébastien jusqu'au moment ou ils les mettent dehors les visitent étant finit.