Chapitre 56 - La course du siècle

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On rentrent heureuse comme 4 et quand on posent les pieds dans la maison tout le monde nous tombent dessus et je sors le trophée de derrière mon dos. Un gros 1 est visible sur la face avant, je regarde immédiatement Sébastien qui applaudit comme les autres. Je souris et hoche la tête pour lui en signe de satisfaction, je suis contente qu'il soit fier de moi.

La journée se termine bien, plusieurs jours passent ça se passe bien mieux avec Sébastien. Il prend de mieux en mieux ses marques, je suis dans le salon quand Clémentine me rejoint tout le monde est dehors il me semble. Je suis seule dans le salon avec ma tasse vide, je me pose je suis fatigué. Quand j'ai raconté que j'ai mouché cette peste Sébastien n'a rien dit, il avait juste un beau sourire quand il a prit connaissance de ma dernière phrase, ma mère était tellement contente qu'elle a tout raconté mais ma laissé le plaisir de me laisser dire la phrase qui l'a tué. Clémentine s'assoit à mes côtés.

- Tu fais le championnat c'est génial. Me dit-elle heureuse.

- Qu ... oi ? Dis-je choqué.

- Oui j'ai vu ton nom dans les inscrits.

- Bah il doit y avoir une erreur tu sais que j'ai pas le niveau. Dis-je en me redressant brusquement.

- Euh attend tu t'es pas inscrite ?

- Tu m'as vu la ... non je me suis pas inscrite. Qui l'a fait ? Dis-je en colère.

- Attend détend toi il doit y avoir une explication logique. Dit-elle en me suivant dehors.

Je remarque ma famille et surtout Sébastien qui se tourne en entendant les cailloux piétinés sous le poids de nos pas à Clémentine et moi.

Il me regarde approcher et se demande comment il va me le dire, ce qu'il sait pas c'est que je suis déjà au courant et que je suis plutôt en colère.

- Tu m'explique ? Dis-je en le confrontant.

- Ma puce qu'es ce qui se passe ? Dit ma mère étonné croyant que ça allait mieux entre nous.

Je lui fais comprendre de ne pas interrompre en la regardant gentiment. Elle ne remet pas ça et attend de voir la suite des évènements.

- Tu es au courant, je suis désolé j'aurais dû t'en parler de suite mais dans la précipitation j'ai du donner un nom et comme Fabian n'est pas dispo j'ai pas réfléchis et j'ai donné le tien. Excuse moi je pensais pas que ça te dérangerais à ce point la mais j'ai du me tromper. Ça me déçois, je t'avoue mais je peux comprendre tu as encore besoin de temps et je respecte j'ai pas envie de te brusquer. Loin de la, excuse moi ! Dit-il en baissant la tête comme déçu.

Je ne comprends pas tout et le regarde étonné de tout ces mots la.

- Mais enfin tu sais que j'ai pas le niveau c'est quoi ton but ? Me ridiculiser ? Comment j'ai même pu être accepté ? Dis-je étonné de voir comment il se comporte alors que c'est lui qui a fait une erreur.

- Bien sur que tu as le niveau sinon je t'aurais pas choisit. On faisait un super binôme, je pensais qu'on pourraient retrouver ça mais c'est peut être trop tôt. Je vais me disqualifier, je le fais de suite, ok ? Fais pas de vagues s'il te plaît. Dit-il en mettant sa main devant lui comme s'il voulait me retenir et attrape son téléphone dans la seconde.

- Attend ... Dis-je en mettant la main sur le téléphone pour qu'il arrête ses gestes.

- J'annule ... Dit-il en désignant le téléphone de son regard.

- Tu as dit que tu vas te retirer ? Mais tu m'as inscrite comme copilote de toi ? Dis-je comprenant enfin.

- Oui mais je peux comprendre que ça te dérange. Écoute je veux rester sur la même note d'espoir avec toi, ça s'arrange et je veux pas tout gâcher, alors on fait comme ci rien ne s'était passé et j'annule de suite ! Laisse moi juste appeler.

- Mais non ... j'avais pas compris. Dis-je en souriant.

- Quoi ?

- Je veux faire cette course avec toi, je croyais que j'allais la courir, moi. J'ai le niveau pour être copilote mais pas pilote. J'ai eu peur sur un malentendu. Dis-je rassurante.

- C'est vrai tu ... tu veux le faire avec moi ? Dit-il heureux comme un gamin.

- Bien sur que oui. On fait un sacré bon binôme je te l'accorde et ce championnat on va le gagner. Dis-je en le prenant dans mes bras.

- J'en suis sur ! Me glisse-t-il dans l'oreille.

La famille et les amis applaudissent comme heureux, avec Sébastien on restent un drôle de moment dans les bras l'un de l'autre comme en manque de quelque chose qu'on a plus depuis longtemps. Je sais ce que c'est, l'amour.

- C'est quand ? Demandais-je quand je m'éloigne de son corps.

- Euh ... Dit-il en se grattant la tête.

- Non me dit pas que c'est demain ? Sébastiiiien ! Dis-je comme dépité.

- Ça va aller hein ! Dit-il en grimaçant c'est pas la première fois qu'il me fait le coup.

- Mouais il y a intérêt ! Dis-je en riant de la situation.

On rentre donc pour bien dormir et être prêt pour cette journée qui s'annonce tourmenté.


Sébastien Loeb et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant