Chapitre 38 - Julia

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La villa n'est pas très loin du domaine dieu merci, 5 à 10 minutes par la. Je descend toute seule car Sébastien est allé au circuit Paul Ricard pour les préparatifs, et oui ça se prépare une course comme celle là. Je l'ai pas accompagné, c'est des papiers aujourd'hui pas très intéressant puis je vais appeler mes parents savoir s'ils sont prêts ! C'est bientôt qu'ils débarquent. J'ai eu une photo dans la nuit d'un petit veau, la tardive de l'étable qu'ils gardaient à l'intérieur avec les autres, à vêler. Ils m'ont écrit qu'ils vont tout mettre devant la maison dans l'hectare qui colle la maison. Pour qu'elles soient à proximité d'habitation, ça va peut être freiner le loup et les vautours.

Je suis contente ils pourront venir tranquille, le frère de mon père viendra jeter un œil aux vaches tous les jours. Donc pas de quoi s'inquiéter. J'ai appelé ma mère on a discuté 35 minutes, le temps que je déjeune et que je me pose sur la terrasse. J'ai raccroché il y a seulement 5 minutes quand la jeune fille descend de la voiture de son oncle et se précipite vers moi.

Je lui ai presque fait peur hier mais aujourd'hui elle a l'air de mieux le vivre. Je la regarde avancer vers moi le sourire aux lèvres, elle prend place à mes côtés et se penche pour me faire une accolade. Je lui rends son étreinte, puis elle positionne sa tête au dessus de ma tasse voir ce que je bois, mais manque de pot j'ai fini le liquide déjà.

- Ça va ? Dit-elle en me scrutant.

- Oui et toi ? C'est du café tu en veux ? Dis-je en attrapant ma tasse allant m'en servir un autre du coup si elle en prend également.

- Nickel et oui merci je veux bien. Dit-elle en posant son téléphone sur la table.

Je me lève et pars à la machine à l'entrée de la maison dans la cuisine. Je lance les 2 cafés puis Mathieu passe en furie derrière moi pour monter en haut le téléphone collé à l'oreille, il s'occupe pas de sa nièce elle est très débrouillarde faut dire. Elle sait se débrouiller toute seule.

Je retourne sous la pergola et donne son café à Julia, elle me redis merci immédiatement. Elle prends une gorgée et soupire de bonheur, je la regarde en riant.

- Oh ouais il est bon celui là. Pas comme chez mon oncle .... Dit-elle en se moquant.

Elle me communique sa bonne humeur et je ris avec elle de bon cœur, quand je la regarde franchement je la voit avec mon frère d'office. Qu'es-ce qu'ils seraient beaux tout les deux. Faut que je sache si elle a quelqu'un ou pas. Mon frère débarque dans pas longtemps. Ça serait d'une pierre deux coups. Il m'envoie des messages des fois et je lui demande comment il va. Il me dit que c'est dur que la maison est vide, qu'il se sent seul mais que ça va il regrette pas une seconde. Bien évidemment à cause d'elle il s'est éloigné de ses potes donc pour aller leur écrire maintenant c'est pas simple. Mais il m'a dit qu'il se sentait pas trop mal et que du coup quand il est pas au boulot, soit il prend la moto et va faire un tour soit il aide mon père comme il faisait avant.

Et ça me fait sourire mon père a un peu d'aide ça fait pas de mal. C'est dur pour lui maintenant à son âge. Le téléphone de Julia n'arrête pas de recevoir des notifications alors curieuse je saute sur l'occasion.

- Oh ... C'est un copain ça non ? Dis-je en pointant son téléphone du doigt.

- Même pas, ma meilleure amie. Elle est en vacance alors elle me bombarde de photos comme je fais avec cet endroit. Dit-elle en souriant.

- D'accord mais rassure moi tu es pas en vacance ici ? Dis-je dans la peur qu'il faille qu'elle reparte à perpète les oies.

- Si avec mon oncle mais j'habite genre à 15 minutes d'ici enfin la maison de mes parents. T'inquiète tu me reverras si c'est ce qui te fait peur. Dit-elle en riant.

- Mmh ... J'avoue j'ai eu mon cœur qui s'est serré d'une force phénoménale. Riais-je avec elle.

- On s'entend bien je suis contente. Dit soudain la jeune fille.

- Oui pourquoi ça serait pas le cas ?

- Oh et bien en général je suis pas trop accepté tu sais j'ai pas beaucoup d'amis.

- Ah bon une si belle fille que toi ! Dis-je étonné.

- Ouais c'est trompeur parfois hein ? ... Dit-elle en haussant les épaules.

- Les mecs tu dois les faire tomber ? Dis-je en espérant une réponse négative.

- Un peu trop parfois ... Tellement que je les fuis en fait ... ils veulent que me mettre dans leur lit et ça m'intéresse pas ! Je veux quelqu'un qui soit la d'abord pour moi ... Dit-elle en me regardant doucement.

- Oh c'est sur tu as bien raison. Donc tu es célibataire ?

- Et oui pas comme toi. Mais peut être que je trouverais un beau pilote de course un jour comme toi mais pour le moment le choix n'est pas très évident. Dit-elle en se mettant à rire aux éclats.

Elle a du penser à quelqu'un j'imagine, donc je ris avec elle. C'est tellement agréable.

- Tu veux monter à cheval ? Dis-je en voyant la comtoise plus loin.

- Oh mon dieu tu serais d'accord ? Dit-elle émerveillé.

- Bien sur faut que je la fasse travailler on pourraient faire un tour chacune tu en pense quoi ?

- Top ! Tu as une bombe pour moi j'ai pas mon matériel !

- T'inquiète pas j'en ai 3 en tout et elles sont réglables. Je vais poser les tasses et on y va. Dis-je en me levant.

Elle se fait pas prier et m'attend. On va vers l'écurie à côté, elle voit toute les combinaison pour la voiture puis derrière un petit recoin aménagé pour les affaires de la jument. Selle, bride, brosses, bombe, botte etc etc ...

Elle ouvre une bouche de fou quand elle voit le matériel.

- Ça va pas ? Dis-je ne comprenant pas.

- Oh lala ... mais tu la monte façon western ? Dit-elle en regardant l'équipement avec des yeux brillants.

- Bien sur je t'avais pas dit. Tu sais faire ?

- Oh oui j'adore. C'est tellement plus confortable. Je t'aide ? Tu veux que je prenne quoi ?

- Oh et bien déjà son sac de brosses, cure pied etc ... moi je vais prendre la bride. La bombe, et j'ai une paire de bottes pour toi aussi mais je sais pas suivant la pointure ça t'ira peut être pas. Dis-je en grimaçant.

- Je fais du 39. Dit-elle en portant le petit sac.

- Oh comme moi mais c'est génial. Dis-je en souriant lui passant les bottes.

Elle pose donc le sac et met les bottes à ses pieds. Comme moi avec les miennes c'est déjà ça de mis. Bien sur des bottes western. La pointure de la pointure.

On se dirige vers la jument qui hennit en nous voyant approcher.

Sébastien Loeb et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant