Chapitre 26 - La Lozère

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J'appelle les parents avec Sébastien le soir mais on c'est concerté tout les deux bien avant pour leur faire croire que j'y vais seule. On discute comme ci de rien n'était et je leur dit quel jour je serais chez eux. Ils sont aux anges ils ont hâte, ils me disent qu'ils vont prévenir mon frère et évidemment sans pouvoir l'éviter sa pouffe.

Une fois que je raccroche, Sébastien me demande.

- Tu aime pas la voiture ? Pourquoi tu leur a pas dit ? Dit-il un peu étonné ne comprenant visiblement pas.

- Parce que mon chou j'irais pas avec n'importe quoi voir mes parents mais bien avec toi et la Mustang. Dis-je le sourire jusqu'aux oreilles.

- Ah super !

- T'inquiète ils le sauront bien assez tôt.

Il me fait un clin d'œil puis on part préparer les valises, les autres le savent toute façon la plupart s'en vont en même temps que nous demain dans la journée pour des courses, c'est pour ça qu'on a fait mon anniversaire il y a quelques jours. Bref j'ai tellement hâte de conduire cette voiture, de voir la réaction de ma famille. J'ai vraiment, vraiment hâte.

Le lendemain matin est vite la, je suis tout excité avec Sébastien on chargent nos sacs et je prends place derrière le volant de ma toute dernière voiture. Je regarde ma petite Audi avec un pincement au cœur mais je la délaisse pas pour autant on va dire elle continuera de rouler. Mais la c'est celle la qui me fait plaisir, Sébastien monte à mes côtés et je me penche pour lui donner un bisou. Bien évidemment sur la bouche c'est mieux.

Il se laisse faire avec joie et je démarre la voiture pour entendre rugir son moteur. Qu'elle mélodie splendide, on commence la longue route qui nous attend, je roule correctement tout le monde nous regarde mon dieu le monstre que j'ai entre les mains j'en reviens pas que ça fait du bien de se la péter des fois.

Il y en a qui secoue les mains quand je passe devant eux et oui c'est un avion de chasse. Bref je savoure ces moments la, Sébastien voit que je prends mon pied et ça le fait rire à chaque fois que je cri dans la voiture ou autre il est content et se marre. C'est peut être aussi un peu de moquerie de sa part, pensais-je soudain.

On est à Mende, une ville que j'ai parcouru plus d'une fois dans ma jeunesse pour les études et des petits boulots, bref je connais surtout très bien ou es la station essence. Pour évidemment en mettre dans le bolide, Sébastien me regarde emprunter les routes naturellement.

- Tu as l'air de savoir où tu vas ... Dit-il en se tenant accoudé à la portière le regard fixé sur moi.

- Oui j'ai étudié et travaillé ici et j'y viens même pour voir la plus célèbre course de moto de la Lozère. La seule je crois même, le Trèfle Lozérien, dis-je en souriant.

- Ah ok je vois. Et il y a pas de course de voiture ici par hasard ?

- Et non, mais la tu vois je vais à un endroit que je connais bien. Dis-je en levant le doigt pour pointer le panneau qui affiche le prix des différentes pompes.

Il rit simplement et me laisse faire le plein d'essence. On reprends ensuite la route il profite du paysage. Le dernière heure de Mende à chez mes parents passent plutôt vite, j'arrive enfin sous le village. Un ciel radieux, bleu avec un soleil perçant et magnifique.

Je monte au village et descend par le petit chemin de gravillons de l'allée de mes parents. Sébastien observe tout, je le vois regarder partout et oui mes parents il les connait maintenant un peu beaucoup mais pas la ou j'ai grandi. Pas l'environnement c'est tout nouveau, il est intéressé.

Ça me fait plaisir, quand je passe le coin de la grange de mon père agriculteur, je vois qu'ils se sont tous avancés devant la maison au niveau du garage. En plein milieu de l'allée et oui certainement du au bruit de la voiture. Mon frère qui a l'air de dire "Ouah regarde comme elle est belle" et oui j'ai lu sur ses lèvres quand il va savoir que c'est la mienne.

Ma mère qui dit "C'est qui ?" et mon père qui lui réponds "Je sais pas" avec un haussement d'épaule mais il regarde la voiture d'un bon œil lui aussi intéressé par l'avion de chasse. J'ai le ventre qui gargouille de trouille à l'idée de sortir mais j'ai tellement hâte aussi. C'est mitigé, un coup d'œil à Sébastien assis à mes côtés. Et je pousse la portière qui s'ouvre et je sors donc de la voiture.

Sébastien Loeb et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant