Chapitre 46 - La promenade

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On décide d'aller se promener et d'amener Lune avec nous. Alors je lui met pas la selle juste un licol et une longe suffira et je fais grimper Julia la première sur son dos. Lune est une jument costaud avec beaucoup de forces elle ne sent même pas la présence de Julia sur son dos. Celle-ci discute avec nous tout en se faisant promener tranquillement puis viens mon tour, celui d'Alix et Allisson. Les filles sont ravies de la voir comme ça, tellement sereine qu'elles me disent qu'on dirait pas la même jument.

Puis je propose à mon frère.

- Tu veux monter ?

- T'es sûre que c'est une bonne idée ? Dit-il pas très serein.

- Tu vois bien qu'elle a été sage avec tout le monde tu risque rien fais moi confiance.

- Après ce que tu as du lui dire sur moi. Je pense qu'elle doit pas trop m'aimer.

- Oh tu sais je t'ai jamais pourri c'était plutôt Marie. Riais-je, puis tu sais c'est surtout mes sentiments qu'elle perçoit et j'en ai de très bons à ton égards alors tranquillise toi. Dis-je en lui tendant la main.

Il l'accepte et je stoppe donc Lune pour que Allisson descende et que mon frère grimpe. Il ne demande même pas d'aide et fais à la force de ses muscles, il se lance pour passer sa jambe droite par dessus son dos et s'accroche à son encolure. Il est sur son dos. La jument a brusquement levé la tête vers le haut comme affolé. Je lui caresse doucement l'encolure en lui disant que tout vas bien.

- Euh tu es sûre qu'elle va pas bouger parce que ça me rassure pas la ? Dit-il crispé.

- Elle a pas tellement l'habitude qu'on lui saute dessus. Mais t'inquiète pas je vais la détendre. Riais-je de bon cœur.

La jument se détend, baisse la tête et se met en mode pose en soulevant son postérieur gauche, Kévin sens qu'un côté s'abaisse et lui caresse les fesses tranquillement.

Je parle à la jument et lui dis qu'on continu alors elle se remet à marcher à un rythme bas pour suivre mon rythme à moi. Et mon frère se détend, il discute, il fait comme s'il marchait à nos côtés et on lui réponds comme ci de rien n'était comme on fait depuis le début de la balade. Et tout se passe bien, les parents sont devant et ma mère nous prends en photo, elle aura des souvenirs de Kévin sur Lune comme ça.

Je la voit faire et ne dit rien, ce seront de très bonne photos Lune est sage et suit comme un cheval modèle. La balade durent 2h30 plutôt long mais ça nous a fait du bien à tous. Quand j'ai fait descendre Kévin pour y remonter Allisson j'ai remarqué qu'il s'était rapproché de Julia et qu'ils ont l'air très complice. Si ça se trouve j'aurais pas à me mêler de leur affaires, ils marchent ensemble et discute tout du long. Quand on arrivent enfin au domaine je remet Lune dans son paddock après lui avoir donné sa récompense et me dirige vers la terrasse comme tout le monde.

Sébastien a tout sorti pour nous rafraîchir il se place immédiatement dans mes bras, ce qui me fait du bien malgré tout ce qui me tracasse en ce moment.

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Quand je me retrouve seule avec lui je lui montre les captures d'écrans et je le laisse lire et regarder. Il me fixe dans l'incompréhension, et je me dois donc d'intervenir.

- Tu te rappel de ce jour la ?

- Vaguement ça fait une éternité. Dit-il en me rendant le téléphone.

- Oui j'avoue que ça date pas d'hier mais heureusement quand je vois ça ! J'ai de gros doute et je pense qu'elle est pas revenu pour rien, elle est pas nette cette femme elle a une idée derrière la tête c'est obligé. Dis-je doucement en le regardant intensément.

- Te rend pas parano je vois pas ce qu'elle pourrait obtenir. Dit-il en se redressant.

- Oh tu vois pas, moi je vois très bien. Toi ...

Pas mal de temps c'est passé et je dois dire que c'est un peu tendu entre Sébastien et moi depuis le circuit Paul Ricard mais nous sommes toujours ensemble. J'essaie de pas parler de cette Inès mais je ne peux m'empêcher de penser à elle en continu ça me ronge et je sais pas pourquoi car plusieurs mois sont passés on va pas tarder à attaquer le Dakar et il s'est absolument rien passé avec elle.

J'ai appris que je serais copilote de Sébastien dans la Sandrider et c'est génial j'ai tellement hâte. J'essaie de me focaliser sur ça alors certains moment sont comme avant et d'autres ou j'arrive pas à penser à autre chose ça me paralyse comme si j'étais en deuil ou tenu en continu par quelqu'un. Ça me terrifie.

Je reçois un message de Sébastien on doit être en Arabie Saoudite dans 15 jours. La pression monte, je souris néanmoins.

Sébastien Loeb et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant