Chapitre 4 - La maison, ou l'art de démasquer un directeur (presque) respecté

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Salutations !

Il est là ! Enfin ! Après les dernières négociations serrées, j'ai enfin écrit ce chapitre !

Cela dit, je vous retiens une petite seconde (si je fais ça à la fin du chapitre, il y en a qui ne le verront pas). Juste une question : à quel rythme voudriez-vous que je publie sur les autres histoires ? Siouplé, donnez-moi un rythme réalisable. J'ai un peu de temps libre ces derniers temps, mais malheureusement pas de quoi vous faire six chapitres par jour non plus !

BREEEF, dites-moi ça et bonne lecture !



— Tu es sûr que tu ne veux pas les rejoindre ? Après, ils ne voudront sans doute plus te parler...

Elysio hocha la tête pour répondre à Osamu : il était sûr et certain. Ce dimanche premier septembre 1996 marquait la rentrée à Poudlard. Une rentrée qu'il aurait pu s'épargner s'il n'avait pas du travail là-bas. Comme chaque fois, les élèves devaient prendre le Poudlard Express depuis Londres jusqu'à la gare de Pré-au-Lard. Mais pour une fois, l'adolescent avait décidé de ne pas y aller, quitte à ne pas revoir ses amis.

— De toute façon, s'ils voient ça, ils ne me parleront pas, assura le noiraud. Alors je préfère profiter de mes dernières heures de liberté.

Il montra ce qu'il tenait dans la main : une cravate de l'école vert et argent.

18 juin, quelques semaines plus tôt

— Professeur Dumbledore, j'aimerais vous poser une question un peu délicate.

Après l'affrontement au Département des Mystères, ce n'étaient pas les questions qui avaient manqué. Et c'était d'autant plus normal pour Elysio : il venait d'apprendre à l'instant qu'une prophétie le concernait et qu'il était censé mettre fin à la vie de quelqu'un. S'attendant déjà à devoir répondre à des questions difficiles sur la morale, le devoir, la conscience, le directeur joignit ses mains devant son visage et hocha lentement la tête.

— Soyons honnêtes, vous et moi, je n'ai pas ma place à Gryffondor, n'est-ce pas ?

Le vieillard plissa imperceptiblement des yeux. Est-ce que c'était une vraie question, ou une introduction à une autre ? Il s'attendait à ce que l'adolescent continue de parler, mais il resta silencieux, le fixant avec insistance, en l'attente d'une réponse.

— Pourquoi dis-tu cela ? déclara finalement Albus. Après toutes les épreuves que tu as vécues, je pense que tu as largement prouvé que tu avais le courage d'un Gryffondor. Tu as même sorti l'épée de Gryffondor du Choixpeau lors de ta deuxième année.

— Ouais, ça c'était quand j'avais douze ans ! répliqua Elysio avec impatience. Et c'était une seule fois dans toute ma vie ! Je vais être franc, je ne me sens pas du tout courageux !

— Ce que tu as fait la nuit dernière n'était donc pas courageux, selon toi ? s'étonna le directeur.

— Si vous parlez du moment où j'ai couru après Harry, c'était plutôt stupide de ma part. Et quand j'ai affronté Voldemort, c'était uniquement parce que je savais que ce n'était qu'une question de temps avant d'avoir des renforts. Mais si je n'avais écouté que moi, je ne serai jamais allé au ministère ! Et ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans les ennuis à cause d'Harry !

— Mais le Choixpeau t'a tout de même réparti à Gryffondor...

— Justement, parlons-en ! s'exclama l'adolescent, ravi qu'il aborde le sujet. J'ai remarqué quelque chose à propos de vous, professeur : vous vous arrangez pour que les choses se déroulent comme vous l'aviez prévu. Cela ne me surprendrait même pas de découvrir que vous aviez anticipé le retour à la vie de Voldemort. Et il me semble loin d'être impossible que vous ayez fait des choix à ma place.

Partie 2 - Les ChasseursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant