4-Blake

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J'y peut rien si mon doigt du milieu fait des gestes déplacés, il fait ce qu'il veut après tout, il est majeur.

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Blake

Ma journée avait bien commencé, j'avais rattrapé mes heures de sommeil manquées.

JB m'a accompagnée à la patinoire et m'a aidée à entrer.

En réalité, c'était un supplice, mon cœur martelait dans ma poitrine.

Mes yeux étaient humides, mais surtout, j'étais terrorisé.

Mais Beck ne m'a pas lâché et j'ai réussi avec elle, et j'en suis fier.

Elle m'a applaudie et acclamée comme si c'était la réussite du siècle, elle a même appelé Andrea en FaceTime pour lui montrer.

Et une situation qui, de base, devrait me gêner me réchauffe le cœur, oui, Joey me réchauffe le cœur.

Elle ne peut pas le réparer, mais elle peut le souder à sa manière.

J'aurais voulu qu'elle reste, mais elle avait un cours sur le droit ou je sais pas trop quoi.

Elle était déjà en retard pour m'accompagner, alors je l'ai laissée partir même si je ne le voulais pas.

Par chance, c'est mon oncle qui est venu remplacer cette absence.

Je lui ai sauté au cou, j'étais si contente de le voir.

Ce vieux coach de hockey grincheux.

On a parlé une dizaine de minutes avant qu'il m'accompagne à ma place dans les gradins.

Vous l'auriez vu, il était si inquiet de me laisser seule, il allait presque faire l'entraînement dans les gradins.

Mais après l'avoir rassuré pour la millième fois, il est parti.

Et quelque temps plus tard, les joueurs sont arrivés, je ne les connaissais pas.

Et oui c'est choquant que je ne connaisse pas les stars du campus, surtout quand on connaît mon futur métier.

Mais merde, j'ai d'autres chats à fouetter que de connaître par cœur des petits cons de premières.

Mon père m'a toujours dit de ne pas m'approcher des hockeyeurs et c'est bien ce que je compte faire.

Ah mais non c'est impossible parce que pendant que j'étais dans mes pensées et que tout se passait bien.

Que la panique ne m'avait pas submergé et que mes idées étaient claires et précises.

Il a fallu que ce putain de connard fasse irruption.

Sur tous les putains de mecs sur qui je pouvais tomber sur ce vaste campus, c'est lui qui était là.

Je le hais lui et ses putains d'yeux bleus.

Je pars en trombe de la patinoire, carnet à la main.

Quand j'ouvre la porte extérieure, le froid me fouette.

En quelques secondes, je comprends que je ne suis pas prête à affronter le froid.

Je referme la porte et me dirige vers le bureau de mon oncle.

Je m'installe sur son vieux siège en cuir qui se désintègre.

J'ouvre mon carnet et essaie de dissiper ma colère pour commencer mon article.

Blue ContractOù les histoires vivent. Découvrez maintenant