Chapitre 7

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Hey !

Pour rappel, ce roman est une Dark !

Avec des scènes de violence, de torture et de sexe...

Très détaillé...

Pour public averti :-)


Masson

Putain de merde... Il fallait que ça m'arrive ! Cette peste !

Je n'y croyais pas quand son père m'a appelé pour me dire qu'elle n'était pas rentrée et que c'était à MOI d'aller la récupérer. Une putain de nounou ! Voilà pour qui il m'a pris.

Aria, toujours collée contre moi, a arrêté de se débattre. Si elle croit qu'elle peut avoir une chance de s'échapper, elle peut toujours rêver. Je dis aux hommes de rentrer au moment où j'arrive devant ma voiture. Je lâche Aria et lui ordonne de monter, mais elle reste plantée là, les bras croisés comme une enfant qui ferait un caprice. Bordel de merde, qu'ai-je fais pour mériter ça ?

Ne me force pas à me répéter, Aria !

Je commence à perdre patience : je n'ai pas le temps pour ça.

— Où est Dario ?

Je souris avant même de lui répondre.

— Ah parce que tu en as quelque chose à faire de ce qu'il peut lui arriver ? Tu croyais que t'enfuir, sous sa garde, n'allait pas lui apporter du tort ? Rassure-moi, princesse, j'ajoute en accentuant bien sur le « princesse », tu n'es pas débile à ce point-là ?

Je m'approche d'elle et la regarde dans les yeux. Je peux y voir de la peur avec de la culpabilité, comme si elle s'inquiétait vraiment pour lui. Ce qui, je l'avoue, me surprend. Pourquoi elle s'inquiéterait pour lui ?

Ses yeux putain ! La première fois que je les ai vus, je me suis dis qu'elle portait des lentilles tellement c'est inhumain. Mais pas du tout, les rares fois où j'ai pu les observer, j'ai compris que c'était vraiment leur couleur. Elle a les yeux d'un vert... Si clair qu'on dirait que des émeraudes y ont été placées et l'émotion qui s'y trouve accentue la fine couleur de jaune autour de ses pupilles. C'est déroutant. Réveille-toi mec !

Elle ne m'a toujours pas répondu. Je recule et lui ouvre la portière.

— Je perds patience Aria donc monte, ton père t'attend.

— Et si je ne veux pas ?

Elle joue avec mes nerfs alors qu'ils sont déjà sous tensions depuis un bon moment. Polémiquer n'est pas mon fort, je l'attrape par les joues d'une main et sors mon flingue pour lui coller sur la tempe de l'autre. Si son père l'apprend, il ne va pas aimer, pas du tout même...

Rien à foutre !

Ton frère n'est pas la pour te protéger,
princesse, alors monte dans cette putain de voiture avant que je t'explose la cervelle.

Je la relâche avec violence, elle s'active et claque la portière, fort. La connasse !

À deux doigts de la faire sortir pour lui apprendre comment traiter, non pas une voiture, mais MA voiture, je serre les poings en prenant une grande inspiration. Plus vite je la dépose, plus vite elle sortira de mon sillage.

On ne s'adresse pas la parole de tout le trajet, ce qui me va parfaitement. J'arrête la voiture devant les escaliers qui mène à l'entrée et attend qu'elle sorte.

Ma Prison DoréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant