Ma Prison Dorée

Chapitre 4

                    Bonjour mes p'tits choux ☺️
   Je tiens à vous rappeler que ce livre est une dark avec des scènes de tortures, de violences et de sexe. Le tout bien expliqué et bien détaillé...

    Ce livre est donc pour les plus de 18 ans... 😝
        Ce chapitre 4 contient de la torture 😜

                                  Masson

Je me gare à toute vitesse devant le casino et passe par l'entrée principale. Normalement, nous devons entrer par la porte de derrière pour éviter d'être vus, mais il me faut un verre. Je ne m'arrête pas et ne parle à personne. Je suis à cran. L'hôtesse d'accueil, Linda, me fait un sourire charmeur, mais je fais comme si elle n'existait pas. Je n'ai pas le temps pour ça, je note dans un coin de ma tête qu'elle pourra m'être utile plus tard dans la soirée.

Le bar est déjà bondé, je fais un signe au serveur et il me sert à la seconde un double Bourbon que je bois cul sec. Le casino est blindé. Il possède plusieurs pièces ; une grande salle où sont exposés, au centre, les différentes tables de jeux (Blackjack, Roulettes, Craps, Poker, Roue de la fortune ...) et, contre les murs, de chaque côté, sont positionnées différentes machines à sous. La décoration est dans les tons rouges avec des jeux de lumières tamisées ; une autre salle en hauteur fait office de pub/bar. Pas besoin d'y monter pour savoir que la fête bat déjà son plein. Elle a été réservée pour un enterrement de vie de garçons, sans compter le nombre d'habitués qui devraient ne pas tarder à arriver.

Il est 22h et la soirée ne fait que commencer, mais la musique, déjà présente, va me donner un coup de pouce pour mon interrogatoire... Pas besoin de prendre mon temps, je vais passer directement aux choses sérieuses.

Je franchis la porte du fond qui mène au sous-sol. Les cinq hommes de main de Lucca sont assis autour d'une table en train de faire un poker. À mon entrée dans la pièce, tout le monde se tait et me regarde. Ils savent pourquoi je suis là et la méfiance se lit sur leur visage. Certains d'entre eux font partie de cette mafia depuis bien plus longtemps que moi et se demandent pourquoi moi, en seulement deux ans, je suis entré directement dans les bonnes grâces du boss. Je ne peux pas leur en vouloir de se poser ces questions, après tout, j'aurais fait de même. J'ai quand même dû en remettre certains en place, avec perte et fracas, après avoir entendu des mots quelque peu insultants à mon encontre. Depuis, Lucca les a assignés à m'obéir. Ce qui ne plaît pas à tout le monde.

— Comment se porte notre invité ?

Je m'adresse à Roméo car je sais que sur cette bande de cinq connards, c'est lui qui agit comme le chef. Il ne se prend pas pour de la merde celui-là, mais face à moi il a le niveau d'un élève de maternelle. Et c'est bien pour ça - en tout cas en partie - que je suis vite passé dans les bonnes grâces du patron. J'attends la moindre occasion pour le faire redescendre de son piédestal.

— Il a pleuré comme un bébé pendant environ une heure avant de s'endormir.

— Parfait. Allez le réveiller, déshabillez-le et accrochez-le, le dos au mur avec les chaînes. Je veux qu'il soit près dans cinq minutes.

Les hommes se lèvent et s'activent à la tâche. Personne ne bronche. Faut dire que vu mon degré de patience, il vaut mieux qu'ils m'obéissent si l'un d'entre eux ne veut pas finir à la place du prisonnier.

Je longe le couloir au bout de la pièce pour me diriger vers les casiers. J'ouvre le mien et me change pour ne pas salir mes vêtements. Une fois changé, je prends le temps de consulter mes messages. J'en ai un de Linda me stipulant qu'elle est disponible si j'ai besoin de ses « services » ce soir. Impeccable c'est juste ce qu'il me faut. Deux autres messages viennent de mon père... Le premier où il me demande si je compte rentrer à la maison car ma mère me réclame et l'autre me rappelant à quel point je fais honte en délaissant mes obligations familiales envers lui... Je ne prends pas la peine de lui répondre. Il se fout royalement de ma gueule ! D'une, il en a clairement rien à foutre de ma mère et de deux, c'est bien à cause de lui que je suis dans cette merde. Délaisser les obligations familiales...