50. Black Pearl

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𝙺𝙸𝙰𝚁𝙰 𝚈𝙰𝙽𝙶


Je me questionne sur qui je suis. 

– Austin Giorgio



New York...

Nichée au cœur d'une dense forêt de l'État de New York, cette villa aux murs noirs se dresse comme une ombre mystérieuse dans le paysage. Entourée d'arbres majestueux, elle semble presque surgir de la terre, comme si elle avait été sculptée dans la nuit elle-même. Le design contemporain de la villa, avec ses lignes épurées et ses grandes baies vitrées teintées, contraste avec la nature environnante, créant une atmosphère à la fois majestueuse et intimidante. La façade en béton noir mat absorbe la lumière, accentuant l'aura de secret qui flotte autour de cette résidence. 

Les jardins sont soigneusement entretenus, mais demeurent discrets, avec des chemins de gravier menant à des aires de repos cachées par des haies. Des sculptures modernes, bien qu'étranges sont dissimulées dans le paysage, témoignant du goût éclectique du propriétaire. 

Un homme m'ouvre la porte d'entrée sans même m'adresser un mot ou un regard. Je questionne du regard Blind qui hausse les épaules, confus lui aussi. Une femme vient nous rejoindre, un sourire aux lèvres.

— Ils vous attendent tous dans la salle principale, nous dit-elle.

À l'intérieur, un vaste hall d'entrée avec un plafond haut s'ouvre sur un salon somptueux, décoré avec des œuvres d'art d'artistes sans doute célèbres ou inconnu au bataillon, et certaines peuvent valoir des millions. 

Je n'en sais pas grand-chose, l'art ne m'intéresse pas forcément. 

La villa est équipée de technologies de pointe, garantissant sécurité et intimité. Des caméras de surveillance discrètes quadrillent les lieux, tandis qu'un système de contrôle d'accès sophistiqué protège le sanctuaire.

— C'est hyper grand, siffle Blind entre ses dents.

Et je rejoins son avis. 

Je veux la même chose. 

Les espaces communs sont marqués par des matériaux luxueux : des meubles en cuir noir, des luminaires design, et des tapis en soie s'ajoutent à l'ambiance feutrée. La femme finit par ouvrir une porte en bois massif, cet espace est décoré de manière opulente, avec un grand bureau en acajou et des étagères remplies de livres sur l'histoire du crime et la stratégie. 

Ils sont assis sur une grande table posée au milieu, nous dévisageant mon bras droit et moi. La femme referme derrière nous, me faisant me sentir comme un petit animal sans défense, alors qu'ils sont tous prêts à me sauter dessus. 

Pour la plupart d'entre eux, c'est la première fois qu'ils mettent un visage sur mon nom. 

Un doberman me dépasse pour aller se poser entre les jambes de son maître et propriétaire de la villa. Ezraël Diaz. À ses côtés, un homme plus baraqué qui ressemblent presque comme deux gouttes d'eau à la plus grande mafieuse du monde, sourcille en me dévisageant. Sûrement Caleb Hayes. Et l'aura d'une boule de feu me prend à la gorge. Je peux deviner que l'homme qui grimace qui bigle sur ma face est Phénix Firestone. 

𝐏𝐎𝐃𝐄𝐑𝐎𝐒𝐀 - T4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant