𝐏𝐎𝐃𝐄𝐑𝐎𝐒𝐀 - T4

55. My beautiful Darling

PARTIE 1 : 

𝙵𝙸𝚁𝙴𝚂𝚃𝙾𝙽𝙴

Je voulais être ta muse, mais la fin est cruelle. 

– Nej

— Vous m'avez attendu ?

Saphir, Ezra et Caleb se tiennent devant le jet, ne m'ayant pas entendu arriver. Alors quand ils se tournent vers moi, c'est avec un grand sourire qu'il m'accueille. 

D'une œillade rapide, je vérifie que personne n'est blessé, mais fronce les sourcils en remarquant une égratignure sur la joue d'Ezra. En m'avançant vers lui, j'imagine déjà les hurlements de Meladya parce qu'il n'a pas fait attention ou que personne ne l'a protégé. 

Vraiment, l'amour ça rend fou. 

Saphir me tapote à l'épaule et je le serre fort dans mes bras. Je soupire de soulagement, il est vivant, c'est tout ce qui compte. Je m'écarte légèrement de lui, prends son visage en coupe et le vérifie. Juste de la fatigue et du sang sécher au coin de son œil qui n'a pas l'air de vouloir partir même en grattant, il n'y a rien d'anormal. Je touche son crâne et l'interroge du regard.

— T'inquiètes, ça va pour le moment.

— Une fois qu'on est de retour à Los Angeles, tu ne prends plus d'avion. Même s'il faut faire des heures de trajet, je nous conduirais à New York en voiture.

Il ricane et me dégage complètement de son étreinte avant que je n'aille enlacer Caleb et Ezra. La mission suicide s'est bien déroulée, il est temps pour nous de rentrer à la maison.

— Tu sais que Mel va nous tuer, je dis à Ezra en desserrant notre étreinte.

— Tant qu'elle me soigne et prend soin de moi, je m'en fiche.

Nous finissons par monter tous les quatre dans le jet, comme à l'allée. Mais cette fois, il n'y a plus besoin de se concentrer sur le plan, de dormir avant d'arriver sur place ou même d'avoir la boule au ventre. Non, cette fois, nous pouvons discuter du temps qui nous a éloignés. 

Je regarde la montre qui vérifie nos battements de cœur avant de la pointer à Ezra.

— Ton groupe Sarqan, ils proposent d'autres technologies ?

— Comme l'un des frères est mort, je ne pense pas. Du moins, ils doivent le garder pour eux.

Je souris, constatant qu'Ezra a vendu la mèche. 

C'est une famille de braqueur masqué alors et l'un d'eux est mort. Quand je rentrerais chez moi, j'effectuerais des recherches sur eux pour pouvoir mieux les connaître et peut-être leur faire connaître mon identité s'ils ne la connaissent pas encore.

— On garde les montres ? Demande Saphir.

— Bah... Ouais.

— Trop cool ! Un cadeau d'Ezra ! Il n'est pas aussi radin que ça, en fin de compte.

— Oh ta gueule !

Tout le monde ricane, le soulagement d'être en vie nous entourant. 

Ezra nous explique comment s'est déroulé sa semaine trop chargée pour un soi-disant retraité comme lui. Une fois arrivé dans la ville qui lui était destinée, Blind est venu le rejoindre pour l'emmener dans un petit pavillon, où il était entouré d'un groupe de Yakuza du clan YIN. Il n'a pas eu l'air si impressionné que ça. Sachant qu'à l'heure actuelle, si on se rend dans sa villa à New York, les hommes de Blanco squattent chez lui. Ça a toujours été comme ça et ils finissent par s'éclipser dès que le grand patron rentre chez lui.