42. Another version of me

59 6 2
                                    


𝚁𝙴𝙳 𝙷𝙾𝚁𝚂𝙴𝙼𝙰𝙽


Dans l'obscurité d'une nuit d'Halloween, un vent glacial fait frémir les feuilles des arbres, créant une atmosphère de malaise palpable. Dans un entrepôt abandonné à la périphérie de la ville, la lumière vacillante de quelques bougies éclaire des silhouettes menaçantes. Quatre hommes se tiennent côte à côte, leurs visages masqués d'un rouge éclatant, symboles de leur renommée terrifiante : Les Cavaliers Rouges.

Leur musique favorite résonne en fond sonore, les puissants riffs de "Sonne" de Rammstein enveloppent l'air, donnant vie à leur ritualisation. Leurs masques, ornés de détails sombres et inquiétants, scintillent dans la pénombre, chaque mouvement amplifiant le sentiment d'angoisse. La cadence de la musique rythme leurs gestes, créant une danse macabre alors qu'ils préparent leur sinistre plan.

Avec une lenteur jouée, ils sortent des sachets de pistaches, les grinçantes coques craquant sous la pression de leurs mains gantées. Les Cavaliers échangent des rires froids et gutturaux, échos d'un amusement cruel. Ils prennent un moment pour contempler la ville étincelante au loin, les lumières de la fête d'Halloween semblant leur offrir un défi à relever.

Puis, dans une déferlante de violence calme, ils commencent à lancer des pistaches en direction de leurs prochaines victimes, éclats de coques projetés à travers la nuit noire, créant une pluie de projectiles inattendue. Les pistaches vibrent en touchant le sol, brisant le silence de la sérénité nocturne ; un avant-goût de la terreur qui s'annonce. Chaque fusée de pistaches porte leur marque, une invitation au chaos.

La musique s'intensifie, résonnant comme un tambour de guerre, alors que les Cavaliers dansent autour des ombres projetées au mur, les masques rouge sang captivant l'attention des étoiles. Ils sont les fantômes d'un monde qui tremble, un spectacle macabre soigneusement orchestré. Leur rituelle pour Halloween ne fait que commencer, et la ville, rien qu'à l'idée de leur passage, semble retenir son souffle, se préparant à l'imminente tempête qu'ils déclencheront dans leur sillage.

— Vive les Cavaliers Rouges ! S'exclame Saphir.

Et tout le monde rit, leur bonheur reflété par les flammes du feu qu'ils ont allumé.

— On est les meilleurs ! Ajoute Ezra en brandissant son masque en l'air.

— Personne ne décidera plus jamais pour nous ! Continue Caleb.

Phénix sourit lui aussi, mais garde le silence. Pour lui, être avec ses membres lui suffit.

Dans la frénésie de l'instant, le pouvoir de la peur et de l'anarchie s'unit, et les Cavaliers Rouges, comme des spectres vengeurs, s'envolent dans la nuit, prêts à semer le désespoir là où ils passent...



𝙺𝙸𝙰𝚁𝙰 𝚈𝙰𝙽𝙶


Dans une ruelle sombre de Tokyo, les néons des enseignes lumineuses se reflètent sur les pavés humides. L'air est lourd de mystère et de tension, une ambiance parfaite pour rencontrer la mystérieuse héritière du clan Yin. Enveloppée dans un kimono rouge éclatant, elle se déplace avec la grâce d'un félin, chacun de ses pas résonnant comme une promesse de danger. Ses longs cheveux noirs, lisses comme la soie, tombent en cascade sur ses épaules, accentuant la pâleur de sa peau.

Elle se tient fièrement au milieu de la ruelle, les lumières dansant sur le motif complexe de son kimono, un hommage aux traditions de son clan tout en affichant une modernité indéniable. Dans sa main droite, un katana au poli impeccable, son reflet brillant comme le sang qu'elle chérit tant. Sa passion pour la couleur rouge est partout, autour d'elle : la lueur des lanternes, les affiches des bars à proximité, et même le parfum enivrant d'une de ses fleurs préférées ; les pivoines, qui évoquent les sentiments de beauté et de souffrance.

𝐏𝐎𝐃𝐄𝐑𝐎𝐒𝐀 - T4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant