LONG METRAGE

2024 : Chapitre 10 à 14

10

  Le lendemain, Gabriel s'était plongé dans ses affaires publiques avec une énergie renouvelée, concentré sur la préparation de son futur rôle de Premier ministre. Il poursuivit ses travaux sur les réformes éducatives et la modernisation de l'école, des projets qu'il avait initiés avant sa nomination. Sa détermination était palpable, et il avait consacré une grande partie de sa journée à peaufiner ces réformes, conscient de leur importance pour l'avenir du système éducatif français. Il s'engagea également dans des discussions et des préparatifs pour sa nomination officielle. Chaque tâche qu'il accomplissait, chaque réunion qu'il avait, renforçait son sentiment de préparation et d'anticipation. Il s'attaquait aux défis avec une détermination renouvelée, et son stress semblait s'être dissipé, remplacé par une concentration féroce et un désir ardent de réussir. Il savait que les responsabilités qui l'attendaient seraient considérables, mais il était prêt à les assumer. Sa fierté et sa confiance en ses capacités avaient pris le pas sur ses doutes précédents. Gabriel était désormais résolu à faire tout ce qui était en son pouvoir pour réussir dans ce rôle exigeant. Il s'était entouré d'une équipe compétente, et il était déterminé à faire avancer ses projets, conscient que chaque étape franchie le rapprochait un peu plus de son objectif.

Au soir, Gabriel se retrouva dans son bureau, un havre de calme et de réflexion. Il s'installa dans son fauteuil, prenant un moment pour contempler le cadre sur le bureau et le drapeau tricolore au fond de la pièce. Le contraste entre les deux symboles, l'intime et le national, lui offrit un réconfort subtil. Il fixa la photo de son père, son sourire empreint de tendresse et de détermination. La présence de ce cadre, avec son père souriant en costume, lui rappelait les valeurs qu'il avait héritées et les aspirations qui l'avaient guidé jusqu'ici. Il se souvenait des encouragements de son père, des conversations inspirantes, et de l'amour indéfectible qui l'avait toujours soutenu. Son regard se détourna vers le grand drapeau français qui ondulait doucement. Il se remémora son engagement pour la France et son désir sincère de servir le pays avec intégrité et dévouement. Ce drapeau représentait bien plus qu'un symbole ; il incarnait ses rêves et ses responsabilités. Gabriel fit un sourire, empli de résilience. Il se leva et se dirigea vers le drapeau, le regard plein de détermination. Il l'effleura de ses doigts avec une forme de nostalgie.

« Je vais rendre mon père fier, murmura-t-il avec une conviction renouvelée. Je vais rendre les Français fiers. »

Il savait que la route serait longue et semée d'embûches, mais il était prêt à relever les défis qui l'attendaient. Avec son père en pensée et le drapeau comme guide, Gabriel se sentait prêt à embrasser ce nouveau chapitre avec tout le courage et l'engagement nécessaires. Il passa une main dans ses cheveux, cherchant un moment de calme avant de composer le numéro de sa mère.

« Allô, maman ?

- Gabou, qu'est-ce qu'il y a ? Répondit-elle, son ton immédiatement attentif. Gabriel ferma les yeux un instant, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.

- Je vais être Premier Ministre. Lâcha-t-il. Un silence se fit entendre avant un 'Ok' qui trahissait à la fois la surprise et l'incrédulité.

- Quoi ? Demanda-t-elle, manifestement sous le choc. Gabriel, amusé, imagina l'expression sur son visage, probablement un mélange de stupeur et de fierté.

- Tu ne dois rien dire, maman. On attend le neuf.

- C'est pas vrai... Tu te fiches de moi ?

- C'était tellement dur de prendre ma décision. J'ai beaucoup hésité. Sa mère, toujours aussi franche, répondit sans hésitation :