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Durant le mois de février, la France continuait de faire face à la pandémie de COVID-19. Gabriel avait alors dut beaucoup communiquer sur les mesures sanitaires, la vaccination, et les stratégies de lutte contre la propagation du virus. Il avait également continué de travailler sur la campagne présidentielle pour Macron, il avait régulièrement participé à des interviews, des débats télévisés et des interventions médiatiques pour défendre les positions du gouvernement et répondre aux questions des journalistes et du public. Ce mois-ci, la campagne commençait à prendre de l'ampleur. Il avait alors été impliqué dans la préparation de la stratégie de communication et des messages politiques du gouvernement en vue de l'élection. C'était stressant mais il ne lâcherait rien avant d'avoir terminé. Avant que son parti n'ai gagné. Gabriel n'avait pas eut beaucoup de temps pour lui, c'était une période compliquée et les présidentielles tombaient en plein milieu.
Aujourd'hui, il avait fait une déclarations sur la crise en Ukraine pour exprimer la position de la France, condamner l'agression russe et annoncer des mesures de soutien à l'Ukraine. Il se trouvait à Bercy, déjeunant dans le calme de son bureau, il s'apprêtait à ouvrir son sandwich lorsque l'on frappa à sa porte. Il leva la tête, reposant son sac et se leva pour aller ouvrir. Un sourire étira ses lèvres lorsqu'il vit Bruno Lemaire.
« Bruno ! S'exclama-t-il, Bruno lui rendit son sourire et lui serra la main,
- Comment tu vas Gabriel ? Lui demanda-t-il. Bruno, grand et mince, portait un costume sobre mais parfaitement ajusté, et un léger sourire aux lèvres qui exprimait à la fois une forme de sérénité et de malice. Ses cheveux poivre et sel étaient soigneusement coiffés, et son regard, d'un bleu perçant, semblait toujours analyser les situations avec une intelligence discrète, comme s'il voyait au-delà des mots. Gabriel aimait cette impression de calme qui émanait de lui, une assurance que l'on pouvait sentir même dans les silences.
- Je vais bien, tu veux entrer manger ? Lui demanda Gabriel en se décalant, Bruno hocha la tête et entra, regardant autour de lui.
- C'est bien pour ça que je suis là. J'ai entendu dire que tu étais à Bercy ce midi alors... Gabriel lui fit un sourire en refermant la porte. Bruno Lemaire, tout en restant un homme de principes et de rigueur, savait être chaleureux. Il était le genre de personne qui donnait l'impression de toujours avoir un conseil avisé à offrir, sans jamais en faire trop. Quand il parlait, sa voix, grave et mesurée, portait l'écho d'une autorité naturelle, mais avec une touche de bienveillance qui rendait ses remarques plus faciles à entendre.
- Tu as bien fait. » Les deux hommes s'entendaient bien, et Gabriel appréciait ces déjeuners tranquilles qui s'étiraient souvent en discussions sur la politique, la vie ou même des anecdotes personnelles. Bruno savait écouter, et ses conseils avaient le don de rassurer Gabriel, de lui rappeler que malgré les pressions et les défis du pouvoir, il y avait des valeurs plus importantes que les apparences. C'était dans ces moments que Gabriel se sentait un peu moins seul face à l'immensité de sa tâche, un peu plus capable de porter le poids de son rôle, et cela, Bruno le savait sans même avoir à le dire.
Ils s'installèrent autour de la petite table en bois, le bruit de la ville s'étouffait derrière les fenêtres fermées du bureau, tandis qu'une lueur tamisée venait caresser les papiers éparpillés sur le bureau et les étagères remplies de livres de politique et de stratégie. La conversation, fluide et familière, glissait d'un sujet à l'autre, touchant les thèmes brûlants de la campagne présidentielle en cours. Bruno, avec son regard concentré, écoutait attentivement les observations de Gabriel et répondait par des réflexions mesurées, distillant des conseils prudents entre les bouchées. Il parlait de la nécessité d'aller au-delà des postures, de l'importance de s'ancrer dans la réalité des Français, et de comment les choix difficiles de ces derniers mois avaient façonné le climat politique. Gabriel, les yeux fixés sur l'assiette, absorbait ces mots tout en savourant la chaleur de la discussion, l'impression que, même dans l'adversité, il n'était pas seul à affronter la tempête. Les éclats de rire discrets entre deux bouchées venaient ponctuer l'échange, un rappel que, sous la tension de la campagne et le poids des responsabilités, il y avait encore des moments de répit, de sincérité partagée. Gabriel l'observa un instant, une question lui brûlant les lèvres depuis le début de la campagne présidentielle.
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LONG METRAGE
FanfictieBardellattal : plus de 250 506 mots ! 656 pages. En deux-mille-vingt-et-un, dans le silence feutré d'un vol au-dessus des nuages, Gabriel Attal et Jordan Bardella, deux rivaux politiques que tout sépare, se croisent sans savoir qui ils sont réelleme...
