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Durant le mois de février, la France continuait de faire face à la pandémie de COVID-19. Gabriel avait alors dut beaucoup communiquer sur les mesures sanitaires, la vaccination, et les stratégies de lutte contre la propagation du virus.
Il avait également continué de travailler sur la campagne présidentielle pour Macron, il avait régulièrement participé à des interviews, des débats télévisés et des interventions médiatiques pour défendre les positions du gouvernement et répondre aux questions des journalistes et du public. Ce mois-ci, la campagne commençait à prendre de l'ampleur. Il avait alors été impliqué dans la préparation de la stratégie de communication et des messages politiques du gouvernement en vue de l'élection.
C'était une période stressante mais il ne lâcherait rien avant d'avoir terminé. Avant que son parti n'ai gagné. Gabriel n'avait pas eut beaucoup de temps pour lui, c'était une période compliquée et les présidentielles tombaient en plein milieu.
Aujourd'hui, il avait fait une déclarations sur la crise en Ukraine pour exprimer la position de la France, condamner l'agression russe et annoncer des mesures de soutien à l'Ukraine.
Ce soir là, il était rentrer et s'était allongé dans son lit pour pleurer. La situation était grave et il avait l'impression de porter le monde sur ses épaules. Il resta allonger sur son lit pendant plusieurs longues minutes, réfléchissant à beaucoup de choses. Comment pourrait-il s'en sortir ? Lui, petit homme qu'il était. Il avait cru être courageux mais voilà qu'il commençait à douter. Le monde était trop cruel et le blessait. Il ne pouvait pas en parler autour de lui, sa mère s'inquiéterait, il devait être fort pour elle, lui prouver que malgré la haine, il restait debout ; malgré les coups, il continuait de se battre. Il devait lui montrer qu'il ferait tout pour la rendre fière, rendre fier son père qui ne le verrait plus jamais, il devait rester debout pour sa famille, pour son pays. Il devait faire ce qu'il pensait bon pour lui, si les Français le suivaient alors il aurait tout gagné, sinon, il aurait au moins essayé, et même si les moqueries fuseraient, il aurait accompli plus que ceux qui, par leur critique, n'avaient jamais eu le courage de tenter d'aider.
Il essuya ses larmes et alluma son téléphone, « Notification Instagram : Jordan Bardella » Gabriel sourit et ouvrit son message, pour une fois, il pourrait se sentir soutenu par quelqu'un qui le comprendrait vraiment.
« J'ai vu ton intervention sur l'Ukraine. Ca n'a pas dut être facile. Comment te sens tu ?
- Ce n'étais pas facile, je dois l'avouer. Mais il faut rester debout.
- Je suis là, si jamais tu as besoin.
- Je vais bien. Juste un peu secoué. C'est difficile d'aborder des sujets comme ça.
- J'ai vu que les gens n'étaient pas sympa à propos de ce que tu as dit.
- J'ai vu aussi.
- A croire que c'est toi qui décide. Ils savent ce que c'est un porte parole, au moins ?
- Je ne pense pas qu'ils le savent, honnêtement. Je ne leur en veux pas.
- Tu es quelqu'un de bien, Gaby. Et tu peux soulever le monde si tu en as envie. Je sais que tu dois douter en te prenant autant de haine, mais tu n'as pas à le faire. Je ne suis pas d'accord avec ton parti mais tu t'en sortiras. » Gabriel éteignit son téléphone et repensa longuement à ce message, il s'endormit, fatigué de toute sa journée, de toutes ces semaines, de ce mois complet.
Il resta étendue là, habillé, en travers sur le dessus de son lit et ne se réveilla pas avant le lendemain.
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LONG METRAGE
ФанфикBardellattal : plus de 250 506 mots ! 656 pages. En deux-mille-vingt-et-un, dans le silence feutré d'un vol au-dessus des nuages, Gabriel Attal et Jordan Bardella, deux rivaux politiques que tout sépare, se croisent sans savoir qui ils sont réelleme...