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Pendant les Jeux Olympiques de Paris, Gabriel continua de remplir son rôle de Premier ministre, bien que son gouvernement soit alors en phase intérimaire après sa démission. Le huit juillet, Emmanuel Macron n'avait pas accepté de le libérer de ses fonctions, lui demandant de rester encore un peu, jusqu'à ce qu'il ne trouve un remplaçant. Durant cet événement, il avait géré plusieurs crises tout en se montrant actif sur la scène publique.
En effet, Gabriel avait dû gérer des incidents liés à la sécurité durant les Jeux, notamment en raison de la menace terroriste persistante en France. La coordination des forces de l'ordre pour assurer la sécurité des athlètes, des spectateurs, et des dignitaires présents était un défi de taille, surtout dans un contexte politique déjà tendu. Il avait également dû gérer des protestations liées aux conditions de travail et aux réformes du gouvernement, notamment celles concernant les retraites et les conditions des travailleurs dans le cadre de l'organisation des JO. Ces manifestations avaient nécessité une gestion attentive pour éviter qu'elles n'éclatent en troubles plus graves.
Gabriel avait aussi eut à gérer des problèmes logistiques, en effet, avec un afflux massif de visiteurs internationaux, des défis logistiques, tels que des retards de transport, des hébergements insuffisants, et des problèmes d'infrastructure, avaient mis à l'épreuve l'organisation des Jeux et avaient requis des interventions directes du gouvernement pour maintenir le bon déroulement des événements.
Évidement, il avait participé à des célébrations avec les athlètes, utilisant les JO comme une plateforme pour renforcer son image politique malgré les turbulences politiques auxquelles il faisait face. Il avait également profité de l'occasion pour se rapprocher d'autres leaders parlementaires, cherchant à créer des dialogues politiques dans un contexte législatif fragmenté où aucune majorité claire ne se dégageait.
Durant tout le mois de Juillet, il n'avait pas put voir Jordan qui était en déplacement, mais ils avaient continué de s'appeler tous les soirs. Gabriel n'avait fait que de lui parler des JO, il avait pratiquement vu tous les jeux avec son petit frère, et Jordan avait finit par en avoir marre d'en entendre parler.
Le dix juillet, son livre intitulé Un Jeune Homme Pressé était sorti, Gabriel l'avait lu et l'avait beaucoup apprécié, il retraçait l'entièreté de sa vie avec perfection et même quelques détails de sa vie personnelle. Gabriel avait été effrayé à l'idée de le lire mais il avait été agréablement surprit. Le soir même, Jordan avait envoyé une photo de lui avec le livre, le faisant rire.
Le treize juillet, Gabriel avait consolidé son pouvoir politique en prenant la tête du groupe parlementaire Ensemble Pour la République, ce qui avait marqué un tournant dans son indépendance par rapport à Emmanuel Macron. Cette prise de contrôle avait renforcé sa position en tant que leader clé au sein de la majorité centriste, malgré les tensions avec le président. Gabriel voulait se détacher de lui, il ne voulait plus être son outils de propagande, plus après ce qu'il avait fait. Il voulait être vu comme Gabriel Attal du parti Renaissance et non plus le collègue de Macron. A partir de ce jour, il ne représenterait que lui et son parti, plus le Président. Plus jamais.
Aujourd'hui, le trente juillet, Gabriel avait présenté aux députés du camp Macroniste un pacte d'action, afin d'alimenter le dialogue avec les autres formations politiques en vue d'une coalition. Il était rapidement rentré chez lui pour prendre une douche, de bonne humeur. En effet, c'était le jour ou Jordan rentrerait et il devait passer le voir.
Après sa douche, il enfila un jean noir et une chemise blanche qu'il ne ferma pas jusqu'en haut. Il se regarda dans le miroir et essaya de coiffer ses cheveux, évidement ce ne fut pas possible alors il abandonna. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cela ne le rendit pas grognon, il se fit même un sourire dans le miroir. Finalement, les choses n'allaient pas si mal, Jordan serait bientôt là, il n'avait plus de cernes et ses ongles, toujours courts, ne lui faisaient plus mal depuis plusieurs semaines. Il avait de nouveaux projets, mais ça, les Français le découvriraient en temps et en heure, tout ce qu'il pouvait en dire, c'était qu'il avait retrouvé la motivation bien qu'il ai dut faire un gros travail sur lui-même. La pause politique et les Jeux Olympiques lui avaient fait beaucoup de bien.
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LONG METRAGE
FanfictionBardellattal : plus de 250 506 mots ! 656 pages. En deux-mille-vingt-et-un, dans le silence feutré d'un vol au-dessus des nuages, Gabriel Attal et Jordan Bardella, deux rivaux politiques que tout sépare, se croisent sans savoir qui ils sont réelleme...