2024 : Chapitre 43 à 44

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Durant le mois de mai, Gabriel avait été impliqué dans la politique étrangère. Le sept, il avait répondu à une question faite au gouvernement concernant la situation en Israël et les territoires palestiniens, soulignant la position de la France dans ce contexte délicat. En plus de sa réponse sur la situation, il avait également discuté des relations internationales lors de divers échanges avec des représentants étrangers, renforçant la position de la France sur des questions de sécurité globale.

Le vingt-deux mai, il avait rendu hommage à des agents de l'administration pénitentiaire morts en intervention, montrant son soutien aux forces de l'ordre et soulignant l'importance du respect et de leur protection. Toute cette partie du mois n'avait pas été différente de tous les autres, il avait travaillé dur, avait appelé Jordan et avait fait en sorte de le voir et de se reposer tant bien que mal.

Le vingt-quatre mai, le lendemain de son débat avec Jordan Bardella, il avait présenté un point d'étape important concernant la lutte contre la délinquance des mineurs à Valence, dans la Drôme, énonçant des mesures fermes, illustrant son engagement à renforcer la sécurité intérieure tout en abordant les questions de prévention. Il avait insisté sur l'importance de sanctions plus sévères pour les jeunes délinquants, en particulier pour ceux impliqués dans des actes de violence. L'idée était de dissuader les comportements criminels en imposant des peines plus strictes dès le premier incident grave. Il avait évoqué la possibilité d'abaisser l'âge de la responsabilité pénale, permettant ainsi à des mineurs plus jeunes d'être jugés en tant qu'adultes dans des cas extrêmes.

Dans son discours il avait également mis en avant des programmes de réinsertion pour les jeunes en difficulté. Il avait souligné l'importance de l'éducation et de la formation professionnelle comme outils essentiels pour prévenir la récidive. Ces programmes incluraient un suivi renforcé des jeunes après leur sortie de détention, afin de s'assurer qu'ils ne retombent pas dans la délinquance. Gabriel avait reconnu que la répression seule ne suffirait pas. C'est pourquoi il avait insisté sur l'importance de la prévention, en augmentant les ressources allouées à l'éducation et à l'accompagnement des jeunes en milieu scolaire et en dehors. Des actions spécifiques visant à renforcer les programmes éducatifs et sportifs pour éloigner les jeunes de la rue et des influences criminelles.

Ce discours marquait son engagement à durcir les mesures pour lutter contre ce phénomène, en renforçant la répression tout en cherchant à améliorer les mécanismes de prévention.

Son gouvernement avait également cherché à travailler plus étroitement avec les collectivités locales pour identifier les jeunes à risque et intervenir avant que ces derniers ne basculent dans la criminalité. Cela incluait des initiatives pour améliorer la surveillance des quartiers sensibles pour offrir davantage de soutien aux familles en difficulté.

Tous les jours qui avaient suivis son débat avec Jordan avait été un cauchemar éveillé, chaque chose lui rappelait un petit moment qu'il avait passé avec lui, une phrase, un regard, n'importe quoi. Gabriel avait eut du mal à réaliser que chaque fois qu'il rentrerait chez lui, il ne l'appellerait pas pour lui raconter sa journée, que ce ne serait probablement plus jamais le cas. Il n'avait plus personne à qui parler de ces choses qu'aucuns ne pouvait comprendre à part ceux qui le vivaient vraiment, il était de nouveau seul, plus aucune magie ne l'aidait. Même les choses simples comme se lever, manger ou même se laver les dents étaient devenues une épreuve, mais il ne pouvait pas baisser les bras, il avait trop de responsabilités. Des gens comptaient sur lui et les aider était sa priorité.

Gabriel se trouvait assis sur son canapé, il venait de rentrer. En temps normal, il aurait été en pleine discussion avec Jordan mais il ne voulait pas y penser, il ne voulait plus rien de lui. Sa douleur ne s'était pas amenuisée du tout bien que cela fasse déjà deux semaines. Jordan avait essayé de l'appeler et lui avait envoyé des centaines de messages, il ne lui avait jamais répondu et il ne savait pas s'il le ferait un jour. Il se sentait idiot et complètement stupide, il s'était dit que, pour une fois, il pourrait laisser les gens dirent ce qu'ils voulaient, qu'il ne se baserait que sur ce que Jordan lui dirait, qu'il lui ferait confiance. Tout ça pour rien.

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