Chapitre 101 : Douces Taquineries.

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Après que les jeunes princes eurent échangé leurs contacts avec Maëlle et Samy, ils prirent congé, quittant la ferme dans une ambiance amicale. Leurs rires et les promesses de se revoir bientôt résonnaient encore dans l’air frais du soir, créant une atmosphère joyeuse et détendue. Maëlle et Samy, à nouveau seuls, se retrouvèrent dans un calme agréable, enveloppés par le doux murmure du vent et le chant lointain des oiseaux rentrant à leurs nids.

Maëlle, l'esprit encore léger de leurs discussions, se tourna vers Samy, un sourire malicieux illuminant son visage. Ses yeux brillaient d’une étincelle de malice, et elle s'approcha de lui avec une démarche enjouée. « J'ai envie d'un câlin, » dit-elle en tendant les bras, sa voix douce et pétillante.

Mais Samy, avec un air faussement exagéré de dégoût, la stoppa doucement. « Euh, non, tu pues le cheval, là. » Il éclata de rire en voyant l'air surpris et faussement vexé de Maëlle, un éclat de joie qui résonnait dans l’air tranquille.

« Vraiment ? » répondit-elle, feignant l’indignation tout en essayant de contenir un sourire. Son regard espiègle ne pouvait pas passer inaperçu. « Oh, alors tu vas en profiter aussi ! » dit-elle en éclatant de rire, l’étincelle dans ses yeux promettant des taquineries à venir.

Sans lui laisser le temps de réagir, Maëlle se frotta contre lui, passant ses bras autour de son cou et appuyant son corps contre le sien. La chaleur de sa proximité contrastait avec la fraîcheur du matin, et elle ne pouvait s'empêcher de rire en voyant Samy, surpris et légèrement reculé sur la botte de foin, ses yeux écarquillés par le mélange d’amusement et d’horreur.

« Non, non, arrête ! » protesta-t-il en riant, essayant de la repousser doucement, mais avec un sourire qui trahissait son plaisir. « Maintenant je vais sentir autant que toi ! »

Maëlle, amusée par sa réaction, s'arrêta un instant, se redressant avec une expression de triomphe. « Ah, voilà, maintenant on sent pareil, » dit-elle avec un sourire malicieux, un air de victoire sur le visage. Elle était heureuse de voir que son petit jeu avait réussi à faire rire Samy, et cela lui réchauffait le cœur.

Samy secoua la tête, un sourire aux lèvres, amusé et attendri par l’innocence de Maëlle. « T’es horrible, Maëlle. »

Elle se pencha alors vers lui, un éclat de malice dans les yeux, et murmura à son oreille : « Mais tu m’aimes quand même. » Sa voix était douce, chargée de complicité, comme un secret partagé entre deux amis proches.

Samy, avec un sourire narquois, répondit ironiquement : « Hmmm... Je ne suis pas si sûr. » Sa plaisanterie ne faisait qu’accentuer la légèreté de l'instant, et Maëlle ne put s'empêcher de rire de plus belle.

Feignant l'indignation, elle lui frappa légèrement l'épaule. Samy poussa immédiatement un cri de douleur, prenant un air grave et grimaçant. « Aïe ! Maëlle, pas cette épaule... »

Paniquée, elle se précipita vers lui, les yeux écarquillés d'inquiétude. « Oh non, je suis désolée ! Je suis vraiment désolée ! » Elle commença à s'excuser à plusieurs reprises, visiblement déstabilisée par sa réaction. La sincérité de son inquiétude touchait Samy, qui ne pouvait pas s'empêcher de sourire en la voyant se tourmenter pour si peu.

Mais Samy, incapable de retenir son fou rire plus longtemps, éclata de rire, se redressant légèrement. Maëlle comprit alors qu’il s’était moqué d’elle, et sans hésiter, elle le frappa une nouvelle fois, cette fois-ci plus fermement, sur l'épaule non blessée.

« Ça, c'était pour m'avoir fait peur ! » dit-elle en souriant, son rire se mêlant au sien, tandis que Samy continuait de rire.

« D'accord, d'accord ! » répondit-il, tentant de calmer son rire, toujours amusé par la situation. Leur complicité grandissait à chaque instant partagé, renforçant un lien déjà solide.

Ils quittèrent ensuite la ferme, marchant côte à côte sur le chemin de terre qui les menait vers le palais. Le soleil commençait à décliner à l’horizon, peignant le ciel de teintes dorées et orangées, tandis qu'une légère brise venait rafraîchir l'air, rendant la fin de journée particulièrement agréable. Maëlle, après s’être amusée à se frotter contre Samy pour lui faire partager l'odeur de cheval, souriait toujours, l’air taquin. Samy, malgré une gêne persistante à l'épaule, ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil en coin à sa compagne, amusé par son énergie contagieuse.

« Je ne te laisserai pas t’en sortir comme ça. Dès qu’on rentre, tu prends une douche ! » lança Samy, avec un clin d'œil complice.

« Seulement si tu m'accompagnes, » répliqua Maëlle, son sourire espiègle ne laissant aucun doute sur ses intentions. Leurs échanges étaient devenus un jeu, chaque réplique ajoutant une nouvelle couche de complicité à leur relation.

En arrivant enfin au palais, la grande porte s'ouvrit devant eux avec l’aide d’un des gardes, qui les accueillit avec un sourire poli. En pénétrant à l’intérieur, ils prirent la direction de leur suite, leurs pas résonnant doucement dans les couloirs majestueux ornés de tapisseries et de lustres scintillants. Le contraste entre la simplicité de la ferme et l'opulence des lieux leur faisait toujours un drôle d’effet, comme un rappel constant de l’étrangeté de leur quotidien.

Samy marchait lentement, boitant légèrement, mais il refusait que Maëlle l’aide, gardant son air résolu malgré la douleur qui lui tirait parfois une grimace. « Ne t’inquiète pas pour moi, » dit-il en lui jetant un regard rassurant, bien qu’il soit évident qu’il se retenait de grimacer.

Dans leur suite, Maëlle se dirigea immédiatement vers la salle de bain, enlevant ses bottes encore pleines de terre avec un soupir de satisfaction. Elle jeta un regard en arrière vers Samy, qui était déjà en train de défaire lentement son haut, sa grimace trahissant la douleur de son épaule.

« Viens, je vais t’aider, » dit-elle en se rapprochant, sa voix douce et réconfortante. Il était évident qu'elle ne pouvait pas se détourner de lui quand il était dans le besoin.

Elle se mit derrière lui, défit doucement son haut et l’aida à le retirer sans forcer sur son épaule blessée. Les gestes de Maëlle étaient délicats et attentionnés, et Samy la regardait, son cœur se réchauffant sous son regard reconnaissant. « Merci, » murmura-t-il, sa voix teintée de gratitude.

Une fois déshabillés, ils se glissèrent dans la douche. L’eau tiède coula sur leurs corps fatigués, lavant la saleté et la sueur de la journée. Les gouttes d’eau scintillantes sur leur peau ajoutaient une touche de magie à l’instant, et Samy laissa Maëlle l'aider à se laver, tandis qu'il glissait parfois ses doigts dans ses cheveux, un geste taquin qui éveillait un éclat de rire chez elle.

« Tu vois, maintenant, tu ne sens plus le cheval, » dit-il en riant doucement, l’air taquin et espiègle. La chaleur de l’eau et la légèreté de leurs rires créaient une bulle de complicité entre eux, éloignant toute pensée négative.

Après s'être longuement rincés, ils sortirent de la douche, se séchant avec des serviettes moelleuses. Maëlle enroula ses cheveux encore humides dans une serviette, un geste naturel qui ajoutait à sa beauté décontractée. Elle aida une dernière fois Samy à enfiler une chemise propre, s'assurant qu'il ne forçait pas trop sur son bras.

« Voilà, prêt pour le dîner ? » demanda-t-elle avec un sourire satisfait, admirant son travail.

Ils quittèrent leur suite, descendant les escaliers menant à la salle à manger. Leurs pas étaient lents, Maëlle jetant des regards discrets vers Samy pour s’assurer qu'il ne souffrait pas trop. La lumière des chandeliers illuminait les couloirs dorés tandis qu'ils avançaient, créant une ambiance chaleureuse et accueillante. Leurs éclats de rire, leurs échanges complices résonnaient comme une douce mélodie dans l’atmosphère du palais, laissant présager d'une belle soirée à venir.

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