Chapitre 93 : Étreinte de Réconfort.

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Le médecin entra doucement dans la chambre, son regard bienveillant s'attardant sur Maëlle et Samy. Ils étaient toujours enlacés sur le lit, dans un moment intime et chargé de tendresse. Le vieil homme ne put s'empêcher de sourire face à cette scène qui respirait l'amour et le réconfort. Voyant l'intrusion, Maëlle se redressa lentement, prenant soin de ne pas brusquer Samy, et se mit à côté du lit, attentive.

« Vous avez l'air bien mieux, » lança le médecin d'une voix rassurante, ses yeux pétillant de chaleur. Il s'approcha du lit, posant délicatement sa main sur l'épaule de Samy. « Comment vous vous sentez ? »

Samy, dont la douleur s'était atténuée grâce à la présence apaisante de Maëlle, esquissa un faible sourire. « Beaucoup mieux, merci, » murmura-t-il, sa voix encore un peu rauque mais plus assurée.

Le médecin hocha la tête en signe d'approbation et commença son examen, vérifiant avec soin les bandages qui entouraient les blessures de Samy. Maëlle observait chaque mouvement du praticien, ses yeux scrutant chaque réaction de Samy, guettant le moindre signe d'inconfort. Le médecin ajusta les pansements avec précaution, ses doigts expérimentés travaillant en silence.

Après quelques minutes, il se redressa avec un sourire satisfait. « Si tout se passe comme prévu, vous pourrez vous déplacer davantage d'ici quelques semaine. Mais pour aujourd'hui, je vous ai apporté un fauteuil roulant et des béquilles. Avec un peu de soutien, vous devriez pouvoir retourner dans vos appartements. »

Maëlle et Samy échangèrent un regard. Elle sourit doucement, rassurée par les paroles du médecin, tandis que Samy acquiesçait, bien que l'idée de devoir utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer ne l'enthousiasmât guère.

Le médecin leur adressa un dernier sourire bienveillant avant de quitter la pièce, les laissant seuls. Maëlle se tourna vers Samy, son regard plein de tendresse et de détermination.

« on rentre ? » demanda-t-elle, sa voix douce, mais empreinte d'une énergie réconfortante.

Samy hocha la tête, et Maëlle s'approcha du fauteuil roulant, le tirant doucement vers le lit. Avec une patience infinie, elle l'aida à se lever, soutenant son poids avec une habileté étonnante. Samy, bien que fier et souvent indépendant, se laissait cette fois guider par Maëlle, conscient de la fragilité de son corps. Une fois assis dans le fauteuil, il se redressa, essayant de retrouver un peu de sa dignité malgré la situation.

Ils quittèrent la chambre d'hôpital, Maëlle poussant le fauteuil avec précaution, veillant à chaque petit détail, évitant les moindres secousses. Le trajet jusqu'à leur suite fut silencieux, mais plein de complicité. Maëlle jetait de temps en temps un coup d'œil à Samy, ses lèvres esquissant un sourire rassurant à chaque fois que leurs regards se croisaient.

Lorsqu'ils franchirent enfin le seuil de leur suite, un vent de familiarité et de chaleur les enveloppa. Ely et Summer, leurs deux chiens adorés, semblaient les avoir attendus avec impatience. Dès que la porte s'ouvrit, les deux animaux se précipitèrent vers eux, leurs queues battant frénétiquement l'air.

Ely, avec son enthousiasme habituel, sauta directement sur le fauteuil de Samy, tandis que Summer, plus calme mais tout aussi excité, se frotta contre les jambes de Maëlle, émettant des petits couinements joyeux. Maëlle éclata de rire, ravie de retrouver ses fidèles compagnons. Leurs énergies débordantes faisaient soudainement paraître la pièce plus vivante.

Samy, malgré ses douleurs, ne put s'empêcher de sourire en caressant distraitement la tête d'Ely, qui s'était installé confortablement sur ses genoux. « Ils nous ont manqué, » murmura-t-il, sa voix douce et un peu étouffée par l'émotion.

« Oui, beaucoup, » répondit Maëlle en se penchant pour gratter l'oreille de Summer. Elle savait que la présence de leurs chiens, avec leur amour inconditionnel, avait un effet apaisant sur Samy, et elle se réjouissait de le voir ainsi détendu.

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