Chapitre 99 : Entre rêves et réalité.

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Maëlle se tenait devant son immense armoire, ses doigts effleurant les étoffes soyeuses qui pendaient avec élégance. Elle savait que cette soirée serait spéciale, non seulement à cause de l’événement lui-même, mais surtout parce que ce serait la première grande occasion qu'elle partagerait avec Samy. Tout devait être parfait, absolument tout. Mais malgré la beauté des nombreuses robes devant elle, rien ne semblait correspondre à ce qu'elle recherchait.

Ses pensées tourbillonnaient alors qu'elle parcourait les différentes tenues, réfléchissant à l’impression qu’elle souhaitait donner ce soir-là. Samy était toujours là, fidèle à lui-même, mais elle ressentait l'envie de le surprendre, de lui rappeler à quel point elle tenait à lui. Derrière elle, elle l’entendait respirer calmement, toujours allongé sur le canapé, en sous-vêtement, reposant après une longue journée. Le léger bruit de sa respiration régulière et apaisée lui arracha un sourire.

Maëlle se tourna vers lui, le regard tendre, l’observant quelques instants avec admiration. Elle aimait tellement ces moments où il semblait totalement relâché, sans défense. Il était toujours si fort, si attentif à tout ce qui l’entourait, mais là, dans l’intimité de leur suite, il pouvait se permettre d’abandonner son masque de garde et de redevenir simplement l’homme qu’elle aimait, vulnérable et humain.

Elle attrapa finalement une longue robe noire aux lignes élégantes. Le tissu fluide semblait couler entre ses doigts comme de l’eau, une robe à la fois classique et moderne, avec un décolleté discret qui s’étendait en une cascade de tissu jusqu’à ses chevilles. Elle s’approcha doucement de Samy, soulevant légèrement la robe devant elle.

« Samy… » murmura-t-elle en s’agenouillant à côté de lui, posant une main légère sur son épaule pour le réveiller doucement. « J’ai besoin de toi pour choisir. »

Samy ouvrit un œil, sa respiration encore lente et lourde de sommeil. Un sourire paresseux apparut sur ses lèvres dès qu’il croisa le regard de Maëlle. Il se redressa un peu, s’appuyant sur son coude, l’air encore légèrement groggy mais déjà captivé par sa présence.

« Toujours à ton service, » répondit-il en s’étirant doucement, ses muscles se contractant sous la peau encore marquée par ses blessures.

Maëlle sourit à son tour, touchée par son dévouement constant. Elle lui montra la robe, la soulevant légèrement pour qu’il puisse la voir en entier. « Que penses-tu de celle-ci pour ce soir ? » demanda-t-elle d’une voix douce, mais incertaine. Elle voulait vraiment son avis, car elle savait que son regard sur elle était toujours empreint d’honnêteté.

Samy prit un moment pour contempler la robe. Il la visualisait déjà sur Maëlle, imaginant comment le tissu tomberait le long de son corps, épousant ses formes avec élégance. Il visualisait chaque détail, chaque mouvement, chaque scintillement de lumière qui pourrait refléter sur elle pendant la soirée. Puis, il la regarda dans les yeux, son sourire s’élargissant.

« Je crois que tu viens de trouver la robe parfaite, » dit-il doucement, sa voix empreinte d'admiration. « Tu seras magnifique dedans. »

Maëlle sentit ses joues s’empourprer légèrement sous son regard. Elle savait qu’il pensait vraiment ce qu’il disait, et cela la touchait profondément. Ce n’était pas seulement la robe, c’était la manière dont Samy la voyait à chaque instant, avec des yeux qui semblaient toujours chercher à capturer la moindre nuance de sa beauté, qu'elle porte une robe de soirée ou soit simplement vêtue d’un t-shirt décontracté.

Elle se pencha vers lui, déposant un baiser doux sur ses lèvres. « Merci, mon amour, » murmura-t-elle contre sa bouche avant de se redresser.

Samy, toujours à moitié assis, sourit doucement. « Je ne sais pas si j'ai vraiment un sens aigu de la mode, mais je sais reconnaître quand quelque chose est parfait… Et là, c'est toi. »

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